Aïe aïe aïe mes amis quelle année !!! Si l’on eccepte la déception Opeth (qui se faisait pourtant sentir) cette année 2005 aura été pour le moins excelente et riche en révélations. Pour ce top je vais par contre m’abstenir de faire un classement, en gros ils ont tous gagné comme disait Jacques Martin dans l’école des fans. Bien entendu c’est un classement au jour d’aujourd’hui qui n’a rien de figé. Certains albums que je découvre ces jours-ci pourraient avoir leur place dans ce top à long terme une fois qu’ils seront assimilés ; je pense notamment aux Everyone into position de Oceansize, On the wings of phoenix de Symbyosis ou encore Malval de Shora. Voici donc la selection du chef :
Futur
Après de nombreuses deceptions liées à des attentes d’album, de moins en moins je focalise sur des attentes particulières…le Ghost Reveries d’Opeth n’ayant fait qu’enfoncer le clou dans la plaie. Les bonnes surprises arrivent souvent là où on ne les attend pas et du coup je préfère partir sans aucune attente particulière et donc éviter désillusions (quoique si, le nouveau Disillusion je l’attend) et mauvaises surprises. Toutefois je mentirais en disant que je n’attend pas le nouveau Agalloch… un groupe qui ne me semble pas capable de fournir un mauvais album. Je suis toutefois bien curieux de savoir comment ils vont s’en sortir pour donner une suite digne du fabuleux The Mantle. Mais finalement j’attend de 2006 de belles découvertes comme l’ont été Red Sparowes, Green Dollar Colour et Coheed and Cambria cette année.
Albums de l’année
Coheed and Cambria – Good Apollo Im Burning Star
LA grosse révélation de l’année pour moi. Un album totalement inattendu et complètement en dehors des modes (suivez mon regard). Avec cet album concept (premier volume de la 4e partie d’une histoire entamée au vol.2…vous suivez ?) le groupe nous livre 70 minutes de rock/heavy/prog hyper efficace et mélodique. Même si je ne fait pas de classement dans mon top 10 on va dire que cet album surnage un peu au dessus des autres.
Passage – Passage
Après avoir sortit leur album au format démo pour démarcher les labels et se faire connaîtres auprès des médias, le génial duo canadien Passage voit son premier album sortir officiellement sur Exorcise music, un label portugais. Leur doom-métal inspiré par Anathema et Paradise Lost fait mouche à chaque titre grace au bel organe du chanteur Roby (je parle de la voix hein).
Dredg – Catch Without Arms
Voilà un album que l’on aura attendu. Après avoir pu en entendre quelques extraits (allechants) sous forme de démo, ce « Catch without arms » se sera fait désirer en voyant sa sortie repoussée 2 ou 3 fois. Avec un peu de recul, un album un peu moins ultime que prévu mais tout de même excelent. Ici les ambiances aériennes de El Cielo laissent la place à des titres plus directs qui mettent en valeur la voix exceptionnelle de Gavin. Incontournable.
Solefald – Red For Fire
Chaque album du duo norvégien amène son lot de surprises. Ici la surprise vient du fait que ce Red for fire est moins déjanté que les précédentes réalisations du groupe. Ici place au black tendance pagan oscillant entre parties épiques de toute beauté et passages plus directs et efficaces. Cet album annonce aussi un second volet intitulé « Black for death » dont la sortie est planifiée pour mi-2006. Vivement….
Gojira – From Mars to Sirius
Impossible de passer à coté cette année. Avec « From Mars to Sirius », Gojira continue d’imposer son style si personnel tout en développant d’avantage leur coté atmospherique. Avec ce troisième album, Gojira s’impose comme Le groupe français incontournable du moment, n’en déplaise aux grincheux (qui se reconnaîtrons). Après une gigantesque tournée française fin 2005, le groupe remet le couvert début 2006. L’occasion de se rattraper pour ceux qui n’ont pas encore eu la chance de voir ce groupe en live (où il excelle, évidement)
Porcupine Tree – Deadwing
Le dernier album en date du père Wilson s’affirme comme la suite logique du très bon « In absentia ». Un prog-rock métalisé d’une grande richesse qui alterne avec bonheur passages pêchus et purs instants de grace. Deux invités de marque viennent d’ailleurs y faire une apparition : Mikael Akerfeld d’Opeth et Adrian Belew de King Crimson. Un choix judicieux pour représenter la rencontre du prog et du métal en quelque sorte.
Red Sparowes – At the Soundless Dawn
Encore une révélation. Projet réunissant des membres d’Isis et un membre du staff de Neurosis, Red Sparowes délivre un somptueux album de post-rock. Totalement instrumentale mais accrocheuse du début à la fin, la musique de Red Sparowes captive et aucun manque lié à l’absence de chanteur ne se fait ressentir. Et si une quelconque hype venait à faire surgir de je-ne-sais-où, moultes formations de ce style, retenez au moins le nom de Red Sparowes…
The Mars Volta – Frances the Mute
Certainement un des albums majeurs de l’année (normal il est dans mon top 10, suivez un peu). Avec ce second album, les ex-at the drive-in frappent très fort. Un album audacieux qui, si il semble partir dans tous les sens au premier abord, garde toutefois une grande cohérence. Et si les références à Pink Floyd et Led Zep’ sont évidentes, le tout se fond parfaitement dans l’univers très personnel des Mars Volta. Ici, rock, métal, prog, punk et musique latine s’entrechoquent pour notre plus grand bonheur. Incontournable et déjà culte.
Green Dollar Colour – Green Dollar Colour
Premier album pour ce jeune groupe franco-australien. Un album de heavy-rock bluesy qui tranche avec les tendances actuelle. Du coup c’est un grand bol d’air frais que l’on se prend en pleine face. Le genre d’album idéal pour conduire sa décapotable l’été sur l’autoroute, les cheveux au vent, aux cotés d’une bimbo siliconée… (soleil couchant en option disponible sur simple demande). Enfin bon, du rock n’ roll quoi….
Moonsorrow – Verisaaket
Après la collection printemps/été voici la selection automne/hiver avec l’album « epic pagan black metal » de l’année. Moonsorow déploie avec cet album de longues compositions épiques portés par des claviers majestueux. Idéal pour les longues journée d’hiver.