Pleine de grace. Voilà comment je pourrais décrire la musique de ce quintet américain sur ce Peregrine aux 55 minutes éclairs.
Eclairs car le temps semble être en suspend durant l’écoute.
On plonge avec ce disque dans un rêve eveillé, où l’obscurité fricotte avec la douceur de mélodies chaleureuses et lumineuses empreintes d’une mélancolie des plus subtiles.
A la fois évident et déroutant, les 13 titres sont autant de représentations possibles de ce que sont l’émotion,
la sincerité et l’élégance. Des compositions allant à l’essentiel mais sans jamais tomber dans la facilité.
Les groupe soigne ses arrangements à l’aide de bidouillages électroniques discrets mais utiles car nuancent plus encore les atmosphères développées au sein des morceaux.
Le chant, clair et remarquable de justesse, apporte une touche de fragilité indéniable à l’ensemble.
Si la rhytmique est implacable, tendue, elle fait souvent place aux mélodies dégagées par des guitares mélant saturation et légèreté. On sent par ailleurs qu’un travail d’orfèvre a du être abattu afin que la rhytmique, sans perdre sa force de frappe, serve à appuyer l’impact mélodique déployé tout au long de l’album.
En s’appuyant sur une créativité qui ne semble connaître aucune limite, The Appleseed Cast frappe fort et juste, en ne faisant qu’à sa tête et en créant une musique plus destinée au coeur qu’au cérébral.
Conclusion, Peregrine est un disque fin, solide, aux mélodies accrocheuses sans être racoleuses, dont les hymnes fédérateurs semblent intemporrels car possèdent un impact émotionnel à la justesse d’éxecution impeccable et où chaque seconde respire l’authenticité et le talent.
Sublime.
- ceremony
- woodland hunter (part i)
- here we are (family in the hallways)
- silas’ knife
- mountain halo
- sunlit and ascending
- february
- an orange and a blue
- song 3
- woodland hunter (part ii)
- peregrine
- a fate delivered
- the clock and the storm
bing !, au moiins 18/20.
Une merveille d’arrangements, de sons, de chant, d’ambiances, de mélodies, d’émotions, de montées, de redescentes, de superpositions de couches sonores douces ou fortes.
Un must-have !
en revanche, la prochaine fois qu’os passent à Paname, soit ils ne se foutent pas de notre gueule, soit c’est gratuit :(
Album excellent, magnifique et indispensable !
Tous leurs albums sont excellent
bien au-dessus du dernier Dredg, si tant est que lon peut comparer les deux, un disquesans prétention et d une justesse infaillible
justement, j’allais poser la question de la comparaison avec Dredg…
Merçi pour cette superbe découverte, j’adore!!! Le travail d’arrangement est fantastique !!!