beunz

Moonreich – Wormgod

Actif depuis 2008, Moonreich a su s’imposer au fil des albums sur la scène black metal française, voire européenne grâce à des albums tels que Fugue (2018) ou encore l’excellent Pillars Of Detest (2015), mix équilibré (et surpuissant) de black, de death et de pas mal d’inattendu.

The HU – The Gereg

Je ne pense pas avoir auparavant écouté de groupe de metal venant de Mongolie, c’est chose faite avec The HU (les huns). Venant directement de la capitale Oulan-Bator, ce groupe formé en 2016 a donc pris le pari de mélanger metal et musique traditionnelle, qu’il s’agisse d’instruments typiques du coin (électrifiés tout de même) et chant de gorge appelé khöömii. Le buzz opère en 2018 lorsqu’ils postent sur Youtube les clips de « Wolf Totem » et « Yuve Yuve Yu », clips abondamment visionnés qui leur vaudront une signature sur un label (Eleven Seven) pour un premier véritable album que voici.

Deathmaze – Eau Rouge

Deathmaze est un duo belge (Gregory Mertz et Julien Diels) qui a bourlingué au travers de nombreux groupes très intéressants (Daggers, Cocaine Piss, Necrodancer, Vuyvr ou encore Elizabeth) et qui a ici décidé de s’attaquer au post punk/coldwave avec un feeling davantage metal. La fiche promo parlant d’ailleurs d’un mélange de The Cure et de Darkthrone, ça a de quoi titiller l’intérêt, non ?

Like Moths To Flames – Where The Light Refuses To Go

Rare survivant de cette seconde vague de metalcore imbibé de « post-hardcore » (avec guillemets car il s’agit ici de sa version ricaine bien sucrée), Like Moths To Flames a toujours eu un rythme de croisière pour ses sorties d’albums, une tous les deux ans. Sauf que début 2019, le groupe de Columbus, Ohio, a quitté le fameux Rise Records pour aller chez les australiens de UNFD. Une signature célébrée par ce Where The Light Refuses To Go, premier EP trois-titres où le groupe semble vouloir démontrer qu’il a toujours de l’énergie à revendre.

Bilan 2019 – Beunz

Je n’ai jamais compris comment la majorité des webzines larguent leurs tops en décembre alors que ce mois-ci sortent encore de nombreux albums et qu’on est loin d’avoir fini d’écouter les sorties des mois précédents ! Du coup chez Eklektik, on a préféré prendre notre temps, et même si 2020 est déjà bien entamé et je continue encore de découvrir des albums sortis l’année dernière, malheureusement pour ces derniers ils ne seront pas dans ce classement (mais vous en retrouverez sûrement chroniqués dans les semaines qui viennent). Malgré tout, il est quand même temps de vous livrer mon top [...]

Sentient Ruin en 2019… (Part. 2)

Bon, on est déjà en 2020 (sans déconner ?!) mais il est toujours temps de revenir brièvement sur d’autres productions dignes d’intérêt de 2019 du prolifique Sentient Ruin Laboratories, de quoi se vriller les oreilles de façon plus ou moins brutale, plus ou moins insidieuse…
6th Circle – The Third Estate (indus/EBM)
Un peu d’indus à l’ancienne pour débuter avec 6th Circle et son premier véritable album. Avec sa pochette sans équivoque, le groupe de Columbus (Ohio) nous invite dans une discothèque satanique. Ces titres blindés de beats façon Skinny Puppy, Youth Code ou Front Line Assembly jouent sur [...]

Septa – Bitten By The Serpent Of The Kingdom Of The Spirit

On n’avait pas pris de nouvelles de Septa depuis 2014 et son EP Destroyer, c’est que le temps file ma bonne dame ! Depuis, le groupe ukrainien a poursuivi son bonhomme de chemin, alternant albums, EPs, live, covers et rééditions (tandis que son chanteur a aussi officié chez The Nietzsche en même temps), bref pas de temps mort pour eux ! Bitten By The Serpent Of The Kingdom Of The Spirit n’en contient pas non plus de temps mort, le nouvel album du groupe originaire d’Odessa est un nouveau mélange d’influences très variées sur fond d’une thématique plutôt originale: [...]

Frogg – A Reptilian Dystopia

Frogg est un projet débuté en mode one-man band par un certain Sky Moon Clark, jeune gars du Connecticut fan de death metal progressif et technique. Ayant l’ambition de renouveler le genre, le gaillard (au chant et à la guitare) s’est finalement entouré de trois compagnons, en l’occurrence Siebe Sol Sijpkens (basse), Anthony Barrone (batterie) et Liam Zintz-Kunkel (guitare rythmique) pour livrer A Reptilian Dystopia.

Ryte – S/T

On peut trouver ça amusant ou désespérant mais j’aime bien décoder le style d’un groupe rien qu’à la vue d’une pochette d’album. S’il existe parfois des groupes qui sortent des sentiers battus en proposant des covers originales, la plupart respecte au détail près des codes graphiques qui font que l’on se trompe rarement quant au contenu dudit album. Et en parlant de trompe, celle du mammouth visible sur la cover du premier album de Ryte n’est pas visible, planquée sous un nuage de fumée (sur lequel pousse des champignons magiques) entourant une pyramide…

Stupid Karate – Snack Or Die

Après avoir démarré ses activités à toute blinde, Stupid Karate a un peu calmé ses ardeurs. En effet, après trois EPs explosifs sortis entre 2016 et 2017, le groupe lillois a fait une tournée d’adieu célébrant le départ pour le Canada d’un de leurs membres. Quasiment deux ans plus tard, le quartet s’est réuni afin de sortir Snack Or Die, nouvel EP au contenu toujours ultra énergique, délirant et blindé de références aux années 80 et 90 (la cover avec JCVD empoignant un Raider et une boite de Dinosaurus titillera déjà les nostalgiques).