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Horrible – Filth

Nouveau projet belge né (en 2019 mais sous cette forme depuis 2022) de la rencontre entre des membres de Pro-Pain, Resistance, Killthelogo et du prolifique Déhà (Maladie, Slow, Dropdead Chaos et un paquet d’autres projets), Horrible entend jouer un metal moderne et virulent ne s’imposant aucune limite. Mixant allègrement hardcore et metal, le jeune quintet montre aussi une certaine « tendresse » pour le néo de la fin des 90’s.

Fange – Perdition

A peine remis de l’énorme claque reçue l’an dernier avec Privation, Fange n’entend pas nous laisser de répit et vient nous remettre sous pression avec ce Perdition dès ce début 2024. S’inscrivant dans la droite lignée de son prédécesseur, ce nouvel EP sept-titres vient donc remettre le couvert avec ce son 2.0, mixant cette approche unique de l’indus « harsh sludge » avec ces ouvertures mélodiques de plus en plus généreuses (par exemple « Lèche-Béton », qui connait le démarrage le plus rude et paradoxalement, le final le plus lumineux via sa guitare aux accents coldwave).

Paint The Sky Red – Tamat

Sorti trop confidentiellement dans un premier temps en octobre 2023, Tamat ressort chez l’excellent Moment Of Collapse Records (Abest, Ryloth, Closet Witch…), l’occasion de dire au revoir à Paint The Sky Red à plus grand échelle et comme il le mérite. Car le groupe singapourien a en effet décidé de terminer ses activités avec ce quatrième (et donc dernier) album, clôturant une dizaine d’années dédiées au post-rock.

Frank Carter & The Rattlesnakes – Dark Rainbow

Même si l’on a pas parlé de lui depuis Modern Ruin (2017), Frank Carter & The Rattlesnakes a depuis poursuivi son rythme de croisière, à savoir un album tous les deux ans: l’acclamé End Of Suffering en 2019 puis le mitigé Sticky en 2021. Comme pour ce dernier Dark Rainbow devrait diviser un peu les fans tant le britannique fait un grand écart stylistique…

Knoll – As Spoken

Les terroristes sonores du Tennessee font leur retour, toujours en indépendant malgré une popularité grimpante chez les amateurs d’extrémisme. As Spoken est le troisième album de Knoll et ne leur parlez pas d’album de la maturité à ses six gaillards, nombre d’âmes passant à proximité n’ayant même pas le temps de l’atteindre (la maturité) !

Our Future Is An Absolute Shadow – LP

Derrière ce nom pessimiste se cache l’un des groupes qui monte de la scène screamo/emoviolence canado-américaine. Composé de membres et ex-membres de Cloud Rat, Old Soul ou encore Quietus (parmi beaucoup d’autres formations issues de la scène UG), Our Future Is An Absolute Shadow a déjà signé deux splits, l’un en compagnie de Komarov, l’autre avec Eyelet, Elle, Hawak, Burial Etiquette et Joliette. Des formations de référence qui ont permis à OFIAAS de commencer à se faire une petite réputation avant la sortie de ce premier LP.

Something Animal – Bestial Curse Part 1

Fort de son concept analysant les comportements humains au travers d’animaux leur ressemblant beaucoup, Something Animal fait son retour presque cinq ans après Urban Zoology, premier EP qui avait alors permis au quintet parisien de se présenter. Ces présentations faites, voici Bestial Curse Part 1, nouvelle mouture qui, comme son nom l’indique, est la première partie d’une trilogie.

Solbrud – IIII

Sept ans après le très bon Vemod, Solbrud fait enfin son retour avec un nouvel album studio, son quatrième comme son nom l’indique. Les danois nous auront fait patienter il y a trois ans avec un album/DVD live et le chanteur/guitariste a fondé entretemps un groupe de death metal (Bound Hands), bref autant dire que le quartet de Copenhague a bien pris son temps avant de revenir. Un retour qui se fait donc avec ce IIII, nouvel album ultra dense, tellement dense qu’il s’agit d’un double-album contenant plus d’une heure et demie de son !

Junta – S/T

Nouvelle addition au riche roster de Sentient Ruin Laboratories, Junta a beau avoir un nom et pas mal de lyrics en espagnol, le groupe provient pourtant de New York City. Œuvrant dans un punk hardcore à la production bien crue, le quartet balance vingt minutes dédiées à la rue (affirmé sur l’intro de « Screwdriver ») et à tous les révoltés qui s’y trouvent, fort de ses lyrics anti-impérialistes, anti-injustices sociales et anticapitalistes.