beunz

meth. – Shame

Oh qu’ils ont l’air choupis ces meth., tellement accueillants sur leurs photos promo avec leurs fleurs, on passerait volontiers un pique-nique au parc avec eux ! Mais pas de méprise, nulle trace de pop punk ensoleillée à l’horizon, les cinq gars produisent une musique totalement aux antipodes, comme si leur bonheur apparent « tait passé en version toute négative.

Thy Shining Curse – Theurgia

Projet solo d’un grec nommé Leonidas Diamantopoulos, Thy Shining Curse est né en 2021 avec un concept intrigant, chaque compo de ce Theurgia (« travail divin » en grec) ayant pour axe thématique la « transgression du monde physique ». Un concept ambitieux se matérialisant sous la forme d’un death metal symphonique.

Cell Press – Cages

Trio originaire de Montréal, Cell Press est composé de membres et ex-membres de multiples groupes du coin tels que The Great Sabatini, Architect, The Chariot ou encore Bleak, bien décidés à faire du bruit. Après un EP sans titre sorti en 2020, le groupe a participé l’année suivante à un split en compagnie de Greber, Botfly et Anthesis. On passe cette fois à un long-format avec ce Cages, aux multiples ouvertures dignes des grandes heures d’Hydra Head Records.

Gvllow – Twin Flames

Ayant fait naître une certaine excitation avec son EP Spiritwalker (2021), Gvllow aura surpris son monde en signant chez Sumerian Records (au catalogue actuel étant notamment constitué de Poppy, Black Veil Brides ou Bad Omens). Twin Flames vient donc proposer quelques nouveaux titre, compiler les quelques singles étant sortis l’an dernier ainsi que deux rescapés de l’EP, réenregistrés pour l’occasion.

The Chisel – What A Fucking Nightmare

Formé en pleine pandémie de covid (2020), The Chisel n’a pas chômé depuis, ayant sorti quatre EP/splits et un long-format (Retaliation – 2022) avant ce What A Fucking Nightmare au titre annonciateur de sa thématique générale. Eh oui, ce second album parle bien des travers de la société actuelle, et ça rend le quintet londonien bien fâché !
Avec ce son street punk des origines (pensez Angelic Upstars, Rancid et The Exploited), The Chisel déverse là seize titres ultra énergiques, sonnant comme cri de ralliement pour la working-class. Comme si leur vie en dépendait, le quintet mené par le [...]

Spectral Voice – Sparagmos

Habitué aux splits (l’un avec Vastum, l’autre l’an dernier avec Undergang) depuis leur énorme premier album (Eroded Corridors Of Unbeing – 2017, considéré par beaucoup comme un chef d’œuvre du doom-death, lui conférant aussi sec le statut de culte), autant dire que l’excitation dès l’annonce du second album de Spectral Voice est montée crescendo, surtout pour l’amateur de cavernes et des monstruosités qui aiment s’y tapir !

Goodbye Meteor – We Could Have Been Radiant

Révélé il y a deux ans avec leur premier EP Metanoia, de l’eau a coulé sous les ponts pour Goodbye Meteor ! Le groupe amiénois a en effet atterri chez Dunk!Records, label associé au Dunk! festival célébrant le post rock et affiliés (le groupe figure d’ailleurs sur le line-up 2024 du festival belge aux côtés de grands noms tels que Maserati, Arms And Sleepers, Emma Ruth Rundle ou Conjurer), leur ouvrant pour l’occasion une exposition plus importante.

Salò – L’Appel du Néant

Presque trois ans après l’impressionnant Sortez Vos Morts, Salò vient reprendre les choses là où elles avaient été laissées. Ce nouvel album est une nouvelle plongée dans les tréfonds de l’âme humaine où tout n’est plus que violence et malaise, tout cela mis en valeur par des samples de films ou d’audiobooks parfaitement en phase (ce dès l’ouverture « Un homme ça ne s’empêche », à l’intro et outro particulièrement dérangeantes).

Opinion – Horrible

Opinion, c’est un certain Hugo Carmouze qui, plutôt que de passer du bon temps entre potes pour la soirée du Nouvel An 2023, a préféré s’enfermer dans sa chambre pour enregistrer cet Horrible. Une bien originale manière de passer sa fin d’année qui peut donc s’écouter un peu plus d’un an plus tard. Et si le projet insiste sur le fait de n’avoir utilisé ni ampli, ni effets, le résultat final est très surprenant…

Job For A Cowboy – Moon Healer

Dix ans de silence radio enfin brisés, les quatre gaillards de Job For A Cowboy reviennent surtout pour célébrer leurs vingt ans d’existence ! Ce nouvel album à la cover « métaphysique » très chargée, totalement dans les tons de leur précédent (Sun Eater – 2014) nous propose ni plus ni moins qu’une suite logique de leur death progressif teinté de quelques légères incursions en -core (mais le temps du culte Doom, leur premier EP époque Myspace sorti en 2005, est très très loin !).