Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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Dark Fortress – Venereal dawn

Ah les fumiers d’Allemands. Ils auraient quand même pu respecter l’année de la commémoration du débarquement et la jouer profil bas en proposant une bouse d’une demi heure ! Non contents de s’inscrire dans une démarche nécessitant l’implication temporelle de l’auditeur en assénant plus d’une heure de musique, le dernier album de Dark Fortress m’a presque obligé à me recogner toute la discographie avant de me lancer dans la chronique. Car il a bien fallu que je détermine à quel point j’ai pu passer à côté du potentiel du groupe pour me prendre une telle claque dans la face.

Profezia – Oracolo suicida

Les fans qui craignaient que la période séparant The truth of ages de son successeur soit aussi longue que celle le séparant lui-même de son prédécesseur Black misanthropic elite peuvent être rassurés : Profezia est déjà de retour parmi nous. Enfin, parmi les ombres car il est clair que le style pratiqué n’invite pas vraiment à penser l’existence sous ses aspects les plus vitaux.

Triggerfinger – By absence of the sun

Eh ben les ptits amis, vous avez bien failli avoir non pas un By absence of the sun mais bel et bien un By absence of By absence of the sun (en fait vous auriez eu le sun, quoi). Non pas que la sortie de cet album ait été à un quelconque moment compromise. Non. C’est juste qu’il m’a fallu plusieurs écoutes avant d’avoir un déclic et que j’ai même été à 2 doigts de ne lui laisser aucune chance après le premier tour dans la chaine hi-fi. Quelle belle connerie ç’aurait été !

A Hill to Die Upon – Holy despair

Par un des tours de passe-passe dont le destin a souvent le secret, les Américains d’A Hill to die upon (AHTDU) ont le triste privilège de gonfler les rangs des groupes talentueux injustement méconnus. Malgré la sortie de 2 superbes albums en 2009 (Infinite titanic immortal) et 2011 (Omens), la renommée du groupe n’atteint pas les sommets mérités. Qu’il me soit permis, comme en 2011, d’apporter ma pierre à l’édifice à la tête duquel se trouvera un jour A Hill to die upon si une justice divine existe.

Combichrist – We love you

Entre 2 lettres d’insultes, il m’arrive parfois de recevoir des courriers de lecteurs ayant sombré dans un désarroi qui me laisse toujours pantois : « cher Darkantisthene, on aimerait tellement écouter de temps en temps de l’electro mais tu sais comment sont les metalleux, ça fait fiotte à mort et on risque de retrouver notre caniche dépecé baignant dans les étrons de la voisine si jamais on se lançait dans ce style de musique ; quel groupe pourrais-tu nous conseiller afin d’étancher notre soif de musique synthétique sans risquer de finir au fond d’une fosse à purin ? PS : [...]

Rival sons – Great western valkyrie

En regardant récemment d’un oeil et d’une oreille distraite le DVD du concert de Led Zeppelin Celebration day, je me faisais la réflexion que d’autres (moins nostalgiques que moi) ont dû se faire : ça tient la route mais ils ont quand même pris un bon petit coup derrière la couenne les viocs. Et c’est normal. Mais quand même, Plant traine la patte et Page fait presque aussi bien la moue cul de poule que Jagger. Du coup, je me suis dit qu’il était temps de reprendre l’écoute du 3ème album des Rival Sons qui traine quelque part depuis [...]

Infestus – The reflecting void

Lorsque, en 2011, Infestus sort son 3ème album Ex|ist, j’ai presque du mal à faire le lien avec son prédécesseur direct Chroniken des ablebens tellement l’évolution est marquée. Des structures et une ambiance beaucoup plus travaillées laissaient préfigurer une sortie majeure de l’année que ma fainéantise n’a pas permis de mettre en avant à travers une chronique. Dans la mesure où, 3 ans plus tard, les progrès sont encore plus flagrants et que l’album tourne en boucle chez moi, je suis contraint de me retrousser les manches !

Trenchrot – Necronomic warfare

Tout va de plus en plus vite. Daniel Halévy l’avait remarqué il y a maintenant plus de 60 ans (non, pas dans la comédie musicale « Les dix commandements », suivez bon dieu). Notre musique préférée n’échappe pas au phénomène et il n’est alors pas toujours aisé de suivre le rythme. Heureusement, certains groupes nous aident dans notre démarche en parvenant à nous mettre un coup de boule dans les couilles (ou les ovaires, ne faisons pas preuve de discrimination) en deux temps trois mouvements. Necronomic warfare a indéniablement cette vertu.

Suicidal Angels – Divide and conquer

Quel étrange titre d’album. Quelle erreur, quelle faute pourrait dire leur label ! Faut-il que les Grecs n’aient pas confiance en la qualité de leur musique pour penser devoir diviser pour conquérir ? Allons, messieurs les Hellènes,  ne craignez pas le courroux de vos congénères et riffez le coeur léger, la conquête est au bout du manche. En principe.

Legion of the damned – Ravenous plague

8 ans. c’est pas rien quand même – 8 ans. 2006-2014. C’est fou, quand on y pense. Qu’est-ce qui a bien pu se passer durant ce laps de temps ? Et puis, bien sûr, qu’est-ce qui a changé au point que cette chronique de Ravenous plague débarque ? Bon autant être clair, je ne parle pas (les fans du groupe l’auront vite compris) de la période qui sépare cet album de son prédécesseur (2011- Descent into chaos) mais de quelque chose de bien plus important : 8 ans que je jette une oreille furtive sur Legion of the damned [...]