du Moment

The Armed – Untitled

Il y a enfin une justice pour The Armed ! Depuis le temps que j’écoute quasi inlassablement leurs albums, splits et EPs qu’ils lâchent directement en téléchargement libre, je me demandais quand enfin les webzines allaient enfin se pencher sur le groupe de Detroit. C’est enfin chose faite avec ce nouvel album sans-titre à l’étrange cover faisant penser à une version hipster de Ziggy Stardust. Une raison à cela ? La présence derrière les fûts de l’un des batteurs les plus bankables du moment: Nick Yacyshyn, officiant aussi chez Baptists et dans le « supergroupe » Sumac.

Blanck Mass – Dumb Flesh

Blanck Mass, c’est la moitié de Fuck Buttons. Pour ceux qui n’ont rien compris à cette phrase, précisons : aux manettes derrière ce Blanck Mass, on retrouve Benjamin John Power, qui est un des deux leaders (avec Andrew Hung) des anglais de Fuck Buttons, dont, comme moi, vous ne connaissez peut-être pas grand chose.

Leprous – The Congregation

On peut dire que les norvégiens de Leprous savent décidément ménager leur effet… Parce que la claque de The Congregation prend vraiment tout son sens à l’écoute de l’oeuvre dans son intégralité. Et puis mettre « The Price » en avant comme « single » de l’album, reste à mon humble avis un choix étrange, sinon une erreur, tant l’album regorge de titres plus marquants. Au rayon des erreurs ou des choix surprenants, on sera aussi en droit de s’interroger sur cette pochette étonnamment glauque. Pas qu’elle soit laide, mais elle pose clairement une certaine ambiance, une atmosphère un peu glauque qui n’est pas [...]

Steven Wilson – Hand. Cannot. Erase.

Darkantisthene :
Faut-il que ce nouvel album solo de Steven Wilson soit exceptionnel pour que les lecteurs retrouvent à nouveau la plume du plus mystérieux des chroniqueurs : Joss. Exceptionnel au point de faire se reformer le célèbre duo que vous pouvez retrouver sur la nombreuse chronique de Marbles (Marillion) ? J’en ai bien peur, chers lecteurs.

Klone – Here Comes the Sun

La chose est donc désormais entendue, et il faudra vraisemblablement s’y faire (à moins que…) : Klone ne fait plus de metal.
Car derrière cette pochette, hommage évident à Koh Lanta (influence non moins évidente du groupe), Here Comes the Sun apparaît très nettement comme l’album le plus apaisé du groupe, dans lequel on ne retrouve au final que peu de traces de distortion.

Sannhet – Revisionist

Nul besoin d’avoir une voix quand la musique parle d’elle-même. Pour son second album, Sannhet continue d’adhérer à cette vision des choses, suivant comme ligne narrative la force des instruments ainsi que la densité des textures, et ce pour raconter bien des choses !

Sarpanitum – Blessed Be My Brothers

Guim vous avait prévenu il y a plusieurs années : Sarpanitum est un groupe avec lequel il va falloir compter quand on parle de death metal. Pourtant il s’est fait attendre ce deuxième album, qui sort finalement 8 ans après le premier, le très bon Despoilment of Origin. A cette époque Sarpanitum s’inscrit dans le sillage direct de Nile, mais parvient déjà à démontrer -au-delà du talent technique évident- de vraies qualités en terme d’ambiance et de riffing.

Cowards – Rise To Infamy

Cowards est le genre de groupe dont les superlatifs n’en finissent plus de s’étendre album après album: plus lourd, plus crade, plus malsain, plus vicieux… Le groupe parisien n’a pourtant que peu changé sa recette faite de sludge, hardcore et (black) metal mais force est de constater que celle-ci fonctionne une nouvelle fois à merveille sur ce Rise To Infamy !

Caïna – Setter Of The Unseen Snares

Déjà un sixième (véritable) album pour Caïna, projet solo de l’anglais Andrew Curtis-Brignell qui ne compte plus les splits et EPs. Une multiplication des sorties qui a vu cet insatiable touche-à-tout partir vers des contrées de plus en plus radicales au fil des sorties. Parti d’un post-rock « à sa manière » (Temporary Antennae, 2008) puis passant par différentes expérimentations, notre gaillard a évolué vers une agressivité d’un black metal plus roots et direct.

Mudbath – Corrado Zeller

Formé en Avignon en 2011, Mudbath s’est fait connaitre l’année suivante en sortant une démo (Red Desert Orgy) et en faisant pas mal de premières parties de concerts, joutant notamment avec les montpelliérains Verdun, avec qui ils partagent le goût du riff poisseux et de l’extrême lourdeur, à plusieurs reprises. 2015 voit donc le groupe revenir armé d’une nouvelle offrande de sludge/doom made in Southern France.