du Moment

Occultation – Silence in the Ancestral House

New-York 2014. Et pourtant à l’écoute d’Occultation on se croirait transporté en arrière, dans un vieux film d’horreur des années 70, la faute à cette ambiance occulte, légèrement surannée qui se dégage de la dernière œuvre de ce combo dans lequel on retrouve (et ce n’est pas anodin) Edward Miller (aka Nameless Void), le guitariste-chanteur des géniaux psychopathes de Negative Plane. On retrouve en effet immédiatement dès « The First of the Last » ce son et ces parties de guitare si singulières et caractéristiques de son style reconnaissable entre tous.

Lonely the Brave – The Day’s War

4 ans. Il aura fallu 4 ans aux anglais de Lonely the Brave pour accoucher enfin de leur premier album. Lequel album a d’ailleurs été retardé puisqu’il paraît finalement en ce début septembre alors qu’il devait initialement sortir en mai.

Sleepmakeswaves – Love of Cartography

Vus deux fois en live en seulement quelques mois d’intervalle (lors d’une tournée en compagnie de 65DaysOfStatic puis en tête d’affiche), les australiens de Sleepmakeswaves ont semble-t-il pris goût aux concerts en Europe (en dépit d’un public très clairsemé la seconde fois, dommage pour eux… et pour les absents). Très pro sur scène, le quartet de Sydney a pourtant sacrément évolué depuis ses débuts…

White Lung – Deep Fantasy

Punk’s not dead! En tout cas les canadiens de White Lung font ce qu’ils peuvent pour le démontrer, et ce Deep Fantasy (à la pochette très WTF) en est sans doute la meilleure illustration sonore. Après un sympathique Sorry qui donnait déjà le ton en 2012, le trio devenu quatuor (avec l’arrivée de la bassiste Hether Fortune) enfonce le clou et sort sans le moindre doute son meilleur album, un brûlot punk/indie imparable de la première à la dernière note.

Thantifaxath – Sacred White Noise

On continue avec les pochettes en noir et blanc… (et c’est pas fini). Si vous avez comme moi légèrement tendance à étouffer un bâillement à l’écoute de la plupart des dernières sorties black metal, je vous propose un petit aller simple pour l’asile, attachez vos ceintures, vous entrez dans le monde capitonné de Sacred White Noise signé par les canadiens de Thantifaxath. En effet l’originalité est ici clairement de mise, et on en est d’ailleurs convaincu dès les premières notes de « The Bright White Nothing at the End of the Tunnel ».

Mongol Horde – S/T

Dès le démarrage de l’album avec le tube absolu « Make Way » (clique vite en-dessous tu m’en diras des nouvelles), il est difficile de ne pas penser à Refused et à son Shape of Punk to Come, référence absolue du punk/hardcore. D’abord pour cette intro faussement jazzy qui trompe son monde au démarrage, puis pour l’énergie irrésistible qui explose très vite aux oreilles (et un peu plus loin aussi avec « Yurt Locker », cet interlude piano sombre très « Shape of Punk »).

Triptykon – Melana Chasmata

Celtic Frost avait signé le comeback le plus percutant de la scène Metal en sortant Monotheist en 2006. Autrefois moqué et pourtant extrêmement influent au sein de l’underground, Tom G. Warrior réussissait à gagner le respect définitif des critiques et du public. Mais tout allait sûrement trop bien pour ce personnage torturé de réputation. Il fit donc voler le groupe en éclats à peine les premiers lauriers récoltés.

Morbus Chron – Sweven

Honnêtement, je ne me souviens pas avoir pris une telle claque depuis plusieurs années… C’est d’ailleurs un peu emmerdant car me voilà complètement accro à ce disque et quasiment incapable d’écouter autre chose depuis que j’ai posé les oreilles sur ce nouvel album de Morbus Chron, tout me paraissant assez fade et sans intérêt en comparaison… Et pourtant, rien ne laissait présager un tel coup de coeur. En effet, le premier album des suédois, Sleepers in the Rift n’était à mon avis qu’un gentil petit album de death metal dans la veine du revival old school qu’on a vu [...]

Dephosphorus – Ravenous Solemnity

Qu’est-ce qu’il faut que je fasse de plus pour faire comprendre à tout le monde que Dephosphorus est un groupe génial, essentiel ? Franchement je commence à manquer sérieusement d’idées. Les grecs eux n’en manquent pas, et voilà donc que sort un nouvel album en ce début d’année. Et sans surprise c’est encore une petite bombe que l’on doit à ce trio organisé autour du noyau dur de Thanos (qui écrit et joue l’essentiel de la musique, à part la batterie) et Panos (qui écrit -presque toutes- les paroles et s’époumone dans le crachoir).

Kampfar – Djevelmakt

Je ne me suis jamais vraiment penché sérieusement sur Kampfar, au-delà d’une écoute distraite de quelques titres à un moment où je m’intéressais au black viking. Mais la donne est différente avec ce nouvel album qui m’a littéralement captivé dès la première écoute. Djevelmakt sort l’année du 20ème anniversaire du groupe norvégien dont on ne peut qu’admirer la ténacité et l’engagement au service d’une musique sincère, sur laquelle le compromis n’a jamais eu droit de cité.