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Chroniques Express – Encore des oubliés de 2019

Même constat que mon collègue Krakoukass dans son récent article, 2019 s’est écoulé bien trop vite (Bonne année d’ailleurs !) et moi non plus – malgré un rythme de publications assez soutenu – je n’ai pas pu parler de tous les albums qui ont marqué l’année venant de s’achever, c’est qu’il y en a eu un sacré nombre ! Bien moins détaillé que celui de mon collègue, voici un petit assortiment (incomplet) de perles oubliées de 2019…
Vi som älskade varandra så mycket – Det onda. Det goda. Det vackra. Det fula. (Moment Of Collapse/Zegema Beach)
Repéré en 2014 [...]

Verheerer – Monolith

Groupe fondé en 2008, Verheerer est un groupe de black metal allemand qui aura pourtant attendu sept longues années avant de nous livrer quelque chose à écouter. Un EP (Archar – 2015) et un album (Maltrér – 2018) ont donc été sortis avant ce Monolith, nouvel album voyant le jour encore une fois sur Vendetta Records.

Sentient Ruin en 2019 (Part. 1)

Les amateurs d’extrémisme sonore connaissent désormais très bien Sentient Ruin Laboratories, label qui a su s’imposer (en sept ans d’existence) grâce à des sorties destinées aux oreilles exigeantes. Basé à Oakland (Californie), ce label aime tellement dénicher aux quatre coins du globe des groupes (ou projets solo) – tantôt black metal, tantôt death plutôt old school, tantôt plus expérimentaux, toujours singuliers – qu’il a simplement sorti 28 albums cette année, oui 28, ce qui est un sacré tour de force ! Si j’ai déjà parlé par ici de quelques unes d’elles, ces tarés ont un rythme de sorties est [...]

Crest Of Darkness – The God Of Flesh

Traversant les époques, Crest Of Darkness est toujours là et en forme malgré ses vingt-six bougies. Seul rescapé du groupe originel, Ingar Amlien (chant, guitare, basse) mène toujours le groupe (aujourd’hui trio, avec l’ancien batteur de Pale Forest) et a sorti huit albums. Si par le passé le son des norvégiens est passé par bien des états, progressifs voire gothiques avec synthés et voix féminines (et même electro, hum !), The God Of Flesh gomme tout ça en revenant aux fondements du black metal scandinave.

White Ward – Love Exchange Failure

Sorti en 2017, Futility Report en avait surpris plus d’un. Comment un groupe pouvait si bien intégrer du jazz dans du black metal avec un équilibre aussi parfait ? Les ukrainiens de White Ward réitèrent donc leur formule personnelle, sans oublier sa pièce maîtresse (son saxo), dans un second album sortant une nouvelle fois chez Debemur Morti, label qu’on ne présente plus, porté sur les électrons libres du metal international (Blut Aus Nord, Archgoat, Dirge…).

Constellatia – The Language Of Limbs

Duo sud-africain fondé par Gideon Lamprecht et Keenan Oakes, issus de Crow Black Sky et de Wildernessking (ces derniers ayant d’ailleurs malheureusement annoncé la fin de leurs activités), Constellatia est un jeune groupe d’à peine plus d’un an combinant black metal et atmosphères issues du shoegaze comme de très nombreux groupes actuellement.

End Of Mankind – Faciem Diaboli

Jeune groupe formé à Paris en 2015, End Of Mankind n’est pourtant pas composé d’illustres inconnus. En effet, le quintet est formé d’anciens membres d’Eternal Majesty, Aosoth, Antaeus, mais aussi d’actuels membres d’Azziard ou Nydvind, bref du beau monde faisant partie de la fine fleur du black metal français. Or la fiche promo indique qu’End Of Mankind fait du post-black metal, peut-être est-ce dû à l’apport du guitariste venant de la scène hardcore (qui joue actuellement chez Tromatized Youth et a fait ses armes chez Providence ou Right For Life) ? En tout cas, cette surprenante étiquette ne semble [...]

Praise The Plague – Antagonist II

Originaire de Berlin, Praise The Plague est un groupe appréciant mélanger les genres, en l’occurrence le doom et le black metal qui se voient fusionnés dans un magma menaçant grâce à une atmosphère ténébreuse travaillée dans les moindres détails. Après un EP nommé Antagonist (sorti l’an dernier), le groupe allemand récidive cette année et met les bouchées doubles. Non, pas plus de titres (seulement deux cette fois) mais un second EP sobrement nommé Antagonist II.