death/grind

Shodan – None Shall Prevail

Troisième album pour Shodan, trio polonais que vous avez peut-être déjà croisé avec Protocol Of Dying (2016) puis Death, Rule Over Us (2020), si ce n’est pas le cas, vous pourrez vous rattraper après écoute de ce None Shall Prevail, nouveau brûlot plein de variété. Le groupe de Wroclaw part du death metal bien massif et y incorpore énormément d’éléments additionnels pour ne jamais sonner redondant.

Discreation – Iron Times

Vétéran de la scène death allemande, Discreation balance ses assauts soniques (la guerre étant l’un de ses thèmes de prédilection) depuis 2001 mais connaît un nouveau départ avec Iron Times. En effet, le groupe a changé de chanteur une nouvelle fois (c’est le cinquième qu’il accueille) et a cette fois recruté Marc Grewe (Insidious Disease, ex-Morgoth) l’année dernière. Un nouveau venu très expérimenté rejoint donc de nouveaux collègues qui le sont tout autant pour un nouvel album sans compromis.

Imperial Demonic – Beneath The Crimson Eclipse

Originaire d’Irlande du Nord, Imperial Demonic est un tout jeune groupe formé en 2021 par Cameron Åhslund-Glass (batterie) comme un projet solo, avant d’être rejoint par des musiciens déjà investis dans de nombreux projets tels que Celtachor, Overoth mais aussi, plus surprenant, du bassiste d’Alestorm (oui les pirates là) qui officiait dans de nombreuses formations extrême (Waylander par exemple) par le passé. Beneath The Crimson Eclipse est le tout premier EP du quartet, s’orientant dans un black metal façon blockbuster.

Larvae – Entitled To Death

Trio de la Bay Area composé du chanteur/guitariste Brad Kobylczak (Eulogy, Kuru, accessoirement ingé son pour Machine Head ou Green Day), du bassiste Wyatt Culbertson (Born/Dead, Abrupt) et du batteur Eric Evert (Funeral Stain), Larvae n’est pas un groupe de jeunes premiers et le prouve avec cet Entitled To Death, son second véritable album (après Grave Descent en 2014 et l’EP Necroptuary en 2019).

Vision Deprived – Self Elevating, Deep Inside The Void

Quartet encagoulé originaire de Milan, Vision Deprived était attendu avec son look du côté du black metal orthodoxe, or c’est du côté d’un gros death metal qu’on navigue sur ce Self Elevating, Deep Inside The Void, leur premier album.

Embryo – A Vivid Shade on Misery

Groupe bien implanté au sein de la scène death italienne depuis ses débuts en 2000 (ayant tourné avec des pointures comme Immolation, Suffocation ou encore Tribulation), Embryo devrait connaître un fort regain d’intérêt avec A Vivid Shade on Misery, son cinquième album. La raison à cela ? Oh un petit changement de batteur avec comme nouvel arrivant un certain George Kollias, notamment connu pour jouer dans un petit groupe nommé Nile.

Aphotic – Abyssgazer

Composé de la moitié de Fuoco Fatuo et d’anciens Epykrosis, Aphotic est un jeune groupe italien (de Milan) qui débarque avec un Abyssgazer du genre massif. Officiant dans une mixture personnelle de death metal et de doom atmosphérique, Ce premier album possède de très nombreuses pistes sinueuses avec de surprenantes ouvertures dans des zones peu évidentes.

Kava Hu – Carnivore

Kava Hu, ce sont trois allemands (dont deux frères) qui ont un beau jour décidé de jouer une musique à la fois brutale, technique et uuuultra lourde. Après deux EP (ou un EP en deux parties, Tales From The Dark Side: part I et II, sortis respectivement en 2013 et 2018), le trio revient avec Carnivore, un premier long-format qui ne laissera pas indifférent les fans de breakdowns alliés à un peu de complexité.

Bloodjob – Metastasis

Nom pas bien finaud, cover dégueulasse, bienvenue dans le monde merveilleux du brutal death ! Bloodjob vient d’Allemagne où le groupe a connu plusieurs vies: démarré en 2007 suivi de changements de line-up en 2014 puis 2022, ce qui fait qu’il ne reste aujourd’hui plus qu’un seul guitariste issu du line-up originel. Des changements qui ont aussi été opérés au niveau du style, où les influences death/thrash des débuts ont dérivé dans des contrées plus radicales.

Shores Of Null – The Loss Of Beauty

Trois ans après Beyond The Shores (On Death And Dying), album-concept composé d’une seule plage de presque quarante minutes, les italiens de Shores Of Null reviennent dans un format plus « traditionnel » avec onze titres (dont une intro et un interlude) sur The Loss Of Beauty.