hardcore/punk

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Puro Odio – S/T

Duo cagoulé originaire du Pays Basque espagnol, Puro Odio voit son EP sans-titre sorti l’an dernier réédité par Sentient Ruin. Se jouant des (gestes) barrières entre punk, metal et hardcore (on est ici plus précisément entre crust/d-beat, oï! et black metal), ces deux morceaux sont autant d’expéditions punitives nihilistes que l’on se prend en pleine poire en l’espace de cinq minutes à peine.

Entry – Detriment

En attendant le prochain Touché Amoré (prévu pour octobre et dont un premier extrait vient de fuiter), le guitariste (Clayton Stevens) et le bassiste (Tyler Kirby) s’accordent une pause-défouloir, bien loin de leurs habitudes émotionnelles. Ici, les envies sont bien de balancer une dose de violence immédiate et sans compromis dans la tradition du punk hardcore crustisant un peu.

NyreDolk – IndeBrændt

Duo danois anonyme affublé de masques anti-covid très performants (l’un qui aurait pu jouer dans Ghoul, le second chez Midnight), NyreDolk est un jeune groupe faisant cohabiter black metal et punk dans une réverb qui colle puis qui gratte. Après une très bonne démo sortie en 2018 (ayant reçu de très bons retours, au point qu’ils étaient invités au Roskilde festival cette année… édition annulée vous savez pourquoi), les deux cagoulés remettent ça avec un IndeBrændt, second EP quatre-titres.

Okkultokrati – La Ilden Lyse

Quatre longues années se seront écoulées depuis l’excellent Raspberry Dawn, soit la rencontre sauvage du black metal, du punk, du rock n’roll et d’influences davantage gothiques dans un même écrin décadent. Son successeur La Ilden Lyse (« laisse le feu brûler ») annonce tout de suite que les norvégiens ne souhaitent pas changer leur recette à base de riffs répétitifs Mötörheadiens sur fond d’atmosphères embrumées, bref pas de quoi se dépayser ici !

Infant Island – Beneath

Un petit mois à peine après avoir sorti son inattendu EP Sepulcher, Infant Island fait son retour en long-format. Beneath est donc le second véritable album du groupe de Fredericksburg après son éponyme sorti en 2018, et comme aperçu sur son EP, le screamo n’est plus si « traditionnel » et se pare à de multiples reprises d’expérimentations, quelque peu déstabilisantes…

Daggers – Neon Noir Erotica

Il aura fallu six longues années pour que Daggers sorte enfin un successeur au très bon It’s Not Jazz, It’s Blues ! Très occupés par leurs projets parallèles (Necrodancer, Cocaine Piss ou encore Deathmaze), les belges étaient donc attendus au tournant et pas de déception à l’horizon, ce Neon Noir Erotica poursuit dans cette atmosphère singulière entre groove et gueule de bois.

Mahria – Analemma

Mahria n’est plus, le groupe d’Edmonton (Canada) a en effet splitté pendant la réalisation de ce Analemma en 2013. Laissées en plan, ces dix ultimes compos ont ainsi été compilées sur cet album, sorti dans un premier temps en 2017 (toutes les ventes ayant été données à des œuvres de charité) avant de connaître une réédition cette année chez l’excellent Zegema Beach Records.

Junkowl – Making Out With My Death

Après Gorlvsh, voici Junkowl, nouveau signe que la scène montréalaise est en constante ébullition. Jeune formation née en 2017, le groupe s’est taillé une petite renommée en remportant en 2019 « En Route Vers Heavy Montréal », concours leur ayant permis de fouler la scène pendant le prestigieux festival Heavy Montréal. Un an plus tard, Junkowl sort donc ce Making Out With My Death, premier album aux dix titres énergiques alternant entre riffs stoner et furie punk hardcore.

Mustasuo – Katharsis

Si la scène crust suédoise apparaît comme la plus réputée d’Europe (avec des groupes tels que Wolfbrigade, Martyrdöd et Skitsystem comme éléments parmi les plus emblématiques), il est parfois bon d’aller un peu plus à l’est. C’est en effet de Finlande que provient Mustasuo, trio bien décidé à faire mal à base de cris inhumains sur fond de rythmiques urgentes pour son premier album.