hardcore/punk

Shakers – I Need You To Know

Premier album pour les allemands Shakers et comme leur nom l’indique, les promesses d’être un peu secoué tiennent ici. En effet, le groupe Wiesbaden distille un son à mi-chemin entre emo, screamo et post-hardcore, soit un concentré d’émotions désespérées qui parleront forcément aux amateurs de ces genres.

Stinky – Of Lost Things

Intéressante trajectoire que celle de Stinky, modeste groupe nantais qui a vu sa popularité grandir au point d’être programmé au Hellfest 2019, d’écumer les scènes européennes et d’écouler toutes les précommandes de ce Of Lost Things, leur troisième album (pour lequel ils ont dû faire un nouveau pressage avant même sa sortie officielle !). Bref, il y a de sacrées attentes pour ce troisième album des nantais, album par lequel je découvre vraiment le groupe.

Viva Belgrado – Bellavista

2020, année du screamo ibérique ? Je vous avais parlé de l’imminence de la sortie du nouveau Viva Belgrado dans ma chronique du dernier album de leurs compatriotes Boneflower, et voici donc quelques mois plus tard Bellavista, disponible comme ses prédécesseurs à prix libre sur Bandcamp.

Gorlvsh – New City Vibe

Autoproclamé « Montreal’s sickest guitar-less band », Gorlvsh est un trio québécois basse/batterie/chant monté avec l’objectif de mélanger groove et riffs math dans un tourbillon de folie. Annoncé comme un mix de Converge, Death From Above 1979 et Lightning Bolt, autant dire que ce New City Vibe n’est pas du genre à prendre son temps pour nous exploser à la gueule.

Pilori – A Nos Morts

Fondé en 2016 du côté de Rouen, Pilori a déjà pas mal fait parler de lui sur scène, se créant une solide réputation et ayant eu même l’opportunité de sillonner l’Europe, en compagnie de Fange par exemple (tournée que j’avais eu l’occasion d’apprécier il y a quelques années). Les rouennais semblent en avoir des liens particuliers avec Fange (et notamment son chanteur Matthias Jungbluth, invité sur « Poursuite du Vent »), mais pas (encore ?) au point de se faire signer sur Throatruiner.

Rotting Out – Ronin

S’il y avait bien un retour inespéré dans le monde du hardcore U.S, c’est bien celui de Rotting Out ! N’ayant plus eu de news du groupe de San Pedro (banlieue de Los Angeles) après l’EP Reckoning (dont je vous avais parlé en 2015), il se trouve que le groupe a splitté à peine deux mois après sa sortie sans donner d’explication. Pile un an plus tard, le frontman Walter Delgado a connu la case prison suite à une affaire de trafic de cannabis. Libéré fin 2017 après un an et demi en taule, ce dernier remet en route [...]

Black Pestilence – Hail The Flesh

Bien avant la crise du COVID-19, les gars de Black Pestilence ont décidé de se protéger de l’air ambiant en portant des masques sur leurs visages. Un geste salvateur aujourd’hui pour lequel on aurait pu les taxer de visionnaires mais ce trio canadien (autrefois projet solo d’un certain Valax – chant/basse) s’inspire dans ses lyrics de problèmes d’ordre chimiques/radioactifs mélangés à une grosse dose de satanisme. Et musicalement, ils sont totalement en phase avec ces thèmes car l’on se trouve, vous l’aurez sûrement deviné, dans un mix de thrash et de black metal.

Destroyed In Seconds – Divide And Devour

Monté en 2008 par des membres de Phobia, Eat The Living et Necrosic, Destroyed In Seconds (simplifié en DIS) est de ces groupes qui prennent du vieux pour en faire du neuf. Entendons ici un cocktail de riffs bien ravageurs issu des scènes old-school crust/d-beat et swedish death, ce qui nous donne un panel d’influences allant de Discharge à Entombed. Pourtant le groupe de Los Angeles se distingue de ces références en se drapant d’une production moderne bien imposante.

Infant Island – Sepulcher

Alors qu’il était en train de diffuser au compte-goutte les nouveaux titres de son Beneath (dispo le 15 mai), Infant Island a pris tout le monde par surprise en sortant un EP pas du tout annoncé: Sepulcher. Et ces quatre titres surprennent d’autant plus par leur optique beaucoup incisive par rapport à ce que le groupe de Fredericksburg (Virginie) nous avait montré jusqu’alors, le groupe y déployant une rage beaucoup plus frontale que sur leur superbe premier album.