hardcore/punk

Sial – Tari Pemusnah Kuasa

L’Asie du sud-est a toujours été un berceau des groupes les plus énervés et viscéraux pour ce qui est du death et du punk, on ne compte plus le nombre de projets absolument immondes venant d’Indonésie qui ont souvent se son caractéristique avec le gain au max de partout.

The Sound That Ends Creation – Memes, Dreams, And Flying Machines

« The Sound That Ends Creation », ça sonne comme une promesse, et cette promesse, le dénommé Chris Dearing (jeune texan qui jouait autrefois dans des projets de death technique tels que Giant Of The Mountain ou Surgically Impaled) tient à la mettre en pratique dans un ahurissant bordel sonique ! Pour son cinquième album où le gaillard s’occupe une fois de plus de tout, le niveau de violence est encore monté d’un cran dans un ouragan à la limite du compréhensible.

Limbs – Soft Narcosis

Si vous suivez bien votre webzine préféré, vous vous souvenez sans doute de ce groupe de hardcore chaotique philippin dont j’avais parlé il y a deux ans. Non ? (sérieux vous me décevez !) Sachez alors que Moeist (le groupe en question) connaît des compatriotes tout aussi qualitatifs, en l’occurrence ici Limbs – qui n’a rien à voir avec le groupe homonyme ayant sorti Father’s Son, qui figure sous cette chronique. Ce Limbs-là est un trio de Manille dont les envies sont de faire du hardcore chaotique influencé par Converge et l’intégrer dans une atmosphère apocalyptique.

Horndal – Remains

Petite chronique en mode « coup d’œil dans le rétroviseur » pour cet album qui revient souvent dans les esgourdes mine de rien et aurait bien pu figurer dans les meilleurs albums de l’année 2019.
Horndal viennent de Stockholm, et non pas de Horndal, ville suédoise qui se trouve justement au centre de la thématique et presque même du concept du groupe et de l’album en particulier. En effet les gaziers nous content l’histoire de la fermeture d’une aciérie à la fin des années 70 qui a signé l’arrêt de mort de cette ville. Une histoire qui fait évidemment écho aux [...]

Fawn Limbs – Sleeper Vessels

Déjà un an depuis l’implacable Harm Remissions, premier long-format pour le trio finlando-américain Fawn Limbs. Les gaillards ayant alors repoussé les limites en matière de musique aussi lourde que chaotique (avec en plus pas mal d’invités issus de groupes bien virulents, eux aussi), un second volume apparaît comme une sacrée réjouissance pour l’amateur de déstructure(s). Et quand Fawn Limbs annonce se faire mixer par un certain Pedram Valiani (Frontierer, Sectioned), voilà de quoi faire grimper en flèche l’intérêt pour ce second album.

Eyes – Underperformer

Eyes, ce sont cinq gars issus de la scène hardcore danoise (certains étant apparemment passés chez Telos et Hexis) qui ont décidé de se mettre ensemble pour créer une musique bien rentre-dedans, entre punk, hardcore et black metal. Et si leur son apparaît aussi virulent que méchant, les danois font preuve d’une auto-dérision sacrément rare dans le milieu à l’image de leurs clips, aux concepts simplissimes mais au rendu hilarant. Et pourtant nul ne présage à un tel second degré à l’écoute de ce Underperformer, premier album faisant suite à un EP sans-titre sorti en 2018. En effet, le [...]

Expander – Neuropunk Boostergang

Trois ans après ses tonitruants débuts Endless Computer, le gang de « Neuropunks » du Texas (aka Expander) fait son retour ! Neuropunk Boostergang reprend tous les éléments qui avaient fait le succès de son premier album, soit une approche futuriste aux relents de Mad Max (leurs tenues n’étant pas piquées des vers) d’une mixture survoltée de punk et de thrash.

Year Of The Knife – Internal Incarceration

Alors que le dernier album d’End est à peine digéré, voici que leurs cousins de Year Of The Knife repointent le bout de son nez, bien décidés à maltraiter les oreilles et les cervicales de quiconque passe à leur portée. Le point commun entre ces deux groupes: le goût pour le pilonnage en règle au travers d’un hardcore/metal frontal et surpuissant.

Bain de Sang – Sacrificed For A Load Of Filth And Lies

Groupe parisien contenant des gens provenant de chez Blockheads, Comity, Judoboy et Aenima (aaah nostalgie en lisant ces derniers noms !), Bain de Sang annonce la couleur par son patronyme: rouge sang. Prenant la suite de We Are The Blood We Are The Fear (2015), ce nouvel EP est à l’image de sa (très réussie) cover: un pur carnage !

Puro Odio – S/T

Duo cagoulé originaire du Pays Basque espagnol, Puro Odio voit son EP sans-titre sorti l’an dernier réédité par Sentient Ruin. Se jouant des (gestes) barrières entre punk, metal et hardcore (on est ici plus précisément entre crust/d-beat, oï! et black metal), ces deux morceaux sont autant d’expéditions punitives nihilistes que l’on se prend en pleine poire en l’espace de cinq minutes à peine.