metal/hardcore

Othismos – Sottrazione

Groupe italien célébrant ses quinze ans cette année, Othismos a débuté dans un punk hardcore très cru avant de peu à peu ajouter davantage de noirceur à sa mixture sonore. Confirmation puisqu’annoncé désormais dans un mélange de black metal et de crust, le groupe de Montepulciano (Toscane) n’a pas fait baisser sa férocité mais l’enrobe aujourd’hui sous une couche de crasse et de folie.

Counterparts – Heaven Let Them Die

Quelques petits mois seulement après avoir sorti leur Live In Toronto, Counterparts revient par surprise avec un nouvel EP. Et quand je dis surprise, le mot n’est pas galvaudé puisqu’aucune annonce ni single n’avait été révélé au préalable, de quoi prendre de court leurs fans. Une surprise qui s’étend d’ailleurs aussi au contenu de ce Heaven Let Them Die…

No Cure – I Hope I Die Here

On peut dire que No Cure revient de très loin ! Fin septembre, suite à l’un de leurs concerts, le groupe straight-edge originaire de l’Alabama s’est interposé dans une bagarre et deux d’entre eux – le chanteur et le bassiste – ont été poignardés assez sérieusement, ce qui leur a valu une grosse frayeur et un séjour à l’hopital. Une péripétie qui aurait pu tres mal finir mais qui a permis au groupe de lancer un merch assez osé puisque l’on y retrouve l’impressionnante cicatrice du chanteur, de quoi dédramatiser voire ironiser vu le titre de cette nouvelle livraison [...]

[Mini-chroniques] Rattrapage mensuel (octobre 2024)

Devenial Verdict – Blessing Of Despair (Transcending Obscurity Records) death progressif atmosphérique

Devenial Verdict est un groupe qui aime prendre son temps ! Formé en 2006, le groupe finlandais aura attendu huit ans avant de sortir un premier EP (suivi d’un second deux ans plus tard) puis six nouvelles années de silence radio avant d’enfin sortir un premier album (en 2022) et enfin ce Blessing Of Despair ! Le quartet (possédant l’ancien bassiste de Hooded Menace) y propose un death metal à part, possédant des progressions nuancées, des grooves musclés, quelques dissonances (l’ombre d’Ulcerate n’est pas très loin) [...]

Obeyer – Chemical Well

Ayant connu une première vie sous le patronyme de Lay Siege (qui aura sorti deux EPs), les quatre potes derrière Obeyer auront eu envie de revoir leurs bases en 2020 en changeant de nom et en optant pour un son plus métallisé/djent friendly qu’auparavant (davantage hardcore jusqu’alors) notamment grâce à l’apparition chez eux d’une guitare sept-cordes. Chemical Well démontre que le groupe de Northampton a choisi une voie plus épaisse, matérialisant ici leurs envies deathcore, surpuissant comme tout groupe du genre mais désireux de s’affranchir des sempiternels breakdowns sans saveur.

Coilguns – Odd Love

Véritable électron libre de la scène helvétique, Coilguns fait enfin son retour sur long-format quelques mois après son très bon split en compagnie de Birds In Row. Une rencontre qui aura vraisemblablement marqué le quartet de la Chaux-de-Fonds puisque cet Odd Love possède d’emblée quelques similitudes avec les lavallois, avec des titres punk hardcore comme « We Missed The Parade » ou « Generic Skincare » qui apparaissent comme un prolongement du split, offrant ici une mixture de nerfs et de mélodies aussi exaltées que déchirantes.

Lifesick – Loved By None, Hated By All

Quasiment neuf mois après leur EP Love And Other Lies, Lifesick enfante finalement d’un nouvel album. Loved By None, Hated By All possède un titre qui ne ment pas question misanthropie, les danois n’opèrent cependant pas de réel changement dans leur approche du hardcore metal alliant poids beatdown, riffs tranchants death metal (à la suédoise essentiellement) et énergie punk.