#2014

Emanation – The Emanation Of Begotten Chaos From God

Avec sa petite renommée, Sentient Ruin Laboratories se permet de temps en temps de ressortir quelques albums passés inaperçu lors de leur premier passage dans les bacs. Aujourd’hui, c’est The Emanation Of Begotten Chaos From God du groupe espagnol Emanation qui obtient les faveurs du label californien. Projet solo d’un certain CG Santos qui officie aussi chez Teitanblood, Like Drone Razors Through Flesh Sphere ou encore Midnight Sequencer, Emanation a donc sorti ce premier album en 2014 (suivi d’un Temple Sleep Crystallization deux ans plus tard). Les présentations faites, on peut s’attaquer au contenu de cet album, un contenu [...]

Kriegsmaschine – Enemy of Man

Oui parce qu’avant Exercises in Futility le fabuleux, il y avait Enemy of Man… le fabuleux. Et que ce dernier mérite tout autant que le premier, de porter les louanges qui lui vont si bien, et de se voir enfin incarné par quelques mots dans ces colonnes, tant il prouve tous les jours sa longévité et son inusabilité.

Grey Aura – Waerachtighe Beschryvinghe Van drie Seylagien, Ter Werelt Noyt Soo Vreemt Ghehoort

Waerachtighe beschryvinghe van drie seylagien, ter werelt noyt soo vreemt ghehoort (à vos souhaits) est le premier album de Grey Aura. Sorti une première fois indépendamment en 2014, Blood Music, label ayant le vent en poupe en ce moment (Perturbator, Astronoid…), profite de sa nouvelle notoriété pour faire découvrir ce duo néerlandais atypique à un plus large public.

Appollonia – Dull Parade

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis ma première rencontre avec les bordelais d’Appollonia, c’était en live à Montpellier en 2007 ou 2008 je ne sais plus, en tous cas peu de temps avant de recevoir leur Among Wolves, premier album d’obédience doom/sludge que j’avais bien apprécié à l’époque. Le groupe a ensuite tracé tranquillement sa route en sortant deux albums (Blank Solstice en 2009 puis Crimson Shades en 2012). Ayant connu quelques mouvements de troupes, un changement de batteur puis un de bassiste juste avant la sortie de ce Dull Parade en fin d’année dernière. Des changements [...]

The lunatic side of Mariusz Duda

Chroniques croisées des derniers albums de Riverside (Love, Fear and the time machine) et Lunatic Soul (Walking on a flashlight beam)
Voilà déjà quelques temps que je suis préposé aux chroniques de Riverside sur Eklektik (depuis Rapid eye movement pour être précis) et je n’avais pas l’intention d’abandonner ce rôle pour la dernière livraison de nos metal-progueux polonais. Cela dit, craignant un peu de faire de la redite, j’ai trouvé intéressant de profiter de l’occasion pour revenir en parallèle sur le dernier album de Lunatic Soul, paru il y a un an déjà.

Kentucky Waterfall – The Hive & The Architect

Pratiquement dix ans que tout le monde a déserté la plateforme de Tom au profit de celle de Mark… Qu’il semble lointain le temps des « new friend requests » sur Myspace ! Découvert par ce biais à cette époque, Kentucky Waterfall dénotait alors des autres groupes de metalcore et deathcore (et encore la vague débutait à peine) qui pullulaient dans les tops 8. Disparu aussi vite qu’il est apparu, le groupe (ou plutôt sa tête pensante) a attendu 2014 pour sortir un véritable album.

DKH – Total Write-Off

DKH (pour Dirty Kinda Hot) est un groupe formé à Brighton en 2007 sévissant depuis au sein de l’underground UK. S’ils définissent leur son comme du sludgecore, les cinq anglais envoient sur Total Write-Off, dernier EP en date sorti en décembre 2014, une musique beaucoup plus chaotique qu’écrasante.

Bilan 2014 – Angrom

La fin de l’année approchant … (Euh … en fait je suis un peu à la bourre) il est temps de conclure 2014 par un petit bilan de cette année que j’ai trouvé plutôt qualitative : environ 70 albums 2014 écoutés pour une vingtaine d’achats. Cette année ayant été assez dense, je me permets de mettre en valeur un top 10 strict et quelques mentions honorables qui auraient pu figurer dans le top 10 d’une année moins riche

Septa – Destroyer

Pratiquement un an après avoir découvert Septa avec The Lover, le groupe ukrainien est de retour avec un nouvel EP. On retrouve sur Destroyer leur goût pour le mélange des genres, une multiplicité des influences ainsi que des pistes prenant forme cette fois dans sept titres dont aucun ne ressemble à un autre !