#2020

Burn The Mankind – Chaos Matter

Sous-division de Mighty Music, Emanzipation Productions est un label danois fondé en 1993 dédié exclusivement au death metal. Ayant sorti des albums de groupes confirmés tels Centinex, Iniquity ou Koldborn, le label a pourtant cessé ses activités pendant quelques années avant de reprendre du service début 2020, annonçant déjà un gros programme de sorties pour le reste de l’année. Première signature: les brésiliens de Burn The Mankind, groupe connu pour avoir en ses rangs les deux guitaristes des regrettés Nephasth.

156/Silence – Irrational Pull

Un certain renouveau est récemment apparu dans la scène metal/hardcore US. Lassés de l’aspect trop conventionnel du metalcore, quelques groupes du genre ont décidé de s’affranchir des codes et d’expérimenter en calant quelques éléments rappelant les prémices du metalcore des débuts et pas mal de chaos à leur son. Dans la mouvance de groupes comme Orthodox (pas le groupe de doom du même nom), Darknet, Chamber ou même encore de Code Orange, voici 156/Silence, groupe venant renouveler le genre avec un percutant second long-format.

Ulthar – Providence

Bon je sais, c’est l’été il fait 30°, on a plutôt envie d’écouter du Dance Gavin Dance ou du Four Year Strong une bonne bière à la main… Mais tout de même, je m’en serais voulu de ne pas vous parler de ce putain de petit bijou d’album de death metal sorti par Ulthar il y a quelques semaines. Pas sûr que vous trouviez mieux cette année en la matière, et je ne parle pas seulement de la très belle pochette. 20 Buck Spin nous a habitués aux sorties de qualité (rappelez-vous Immortal Bird), on ne devrait donc même [...]

Chepang – Chatta

Ayant suscité l’intérêt par sa situation géographique (le Népal, même si le groupe est désormais basé aux Etats-Unis), Chepang a su acquérir une petite renommée un peu partout dans le monde au point d’avoir même foulé les terres tchèques du fameux festival Obscene Extreme en 2018 (et bien d’autres festivals à travers le monde). Pourtant, à en lire les avis sur une « encyclopédie du metal bien connue », Chepang a aussi ses détracteurs à en juger par les (très) sales notes obtenues pour leurs précédents méfaits. Est-ce que ce Chatta pourrait les convaincre ?

Okkultokrati – La Ilden Lyse

Quatre longues années se seront écoulées depuis l’excellent Raspberry Dawn, soit la rencontre sauvage du black metal, du punk, du rock n’roll et d’influences davantage gothiques dans un même écrin décadent. Son successeur La Ilden Lyse (« laisse le feu brûler ») annonce tout de suite que les norvégiens ne souhaitent pas changer leur recette à base de riffs répétitifs Mötörheadiens sur fond d’atmosphères embrumées, bref pas de quoi se dépayser ici !

KennyHoopla – how will i rest in peace if i’m buried by a highway?//

Débarqué de son Wisconsin natal, KennyHoopla est un très jeune chanteur/multi-instrumentiste dont le nom devrait grossir avec le temps. La raison à cela ? Son premier EP how will i rest in peace if i’m buried by a highway?// qui est un mélange de styles assez osé démontrant un fort potentiel créatif assez unique. Ainsi l’electro côtoie l’indie et la pop dans un esprit nostalgique marquant l’univers si particulier du gaillard, et tout ça fonctionne totalement !

Antethic – Mythographer

Connu pour ses choix musicaux essentiellement dans une mouvance hardcore au sens large du terme, Holy Roar Records apprécie parfois partir dans des choix plus originaux, Antethic en fait partie puisqu’il s’agit du premier groupe entièrement électronique du label anglais. Né en 2012 du côté de Saint-Petersbourg, ce trio officie dans une musique instrumentale quelque part entre ambient, post-rock et electro avec une prépondérance des synthés.

Infant Island – Beneath

Un petit mois à peine après avoir sorti son inattendu EP Sepulcher, Infant Island fait son retour en long-format. Beneath est donc le second véritable album du groupe de Fredericksburg après son éponyme sorti en 2018, et comme aperçu sur son EP, le screamo n’est plus si « traditionnel » et se pare à de multiples reprises d’expérimentations, quelque peu déstabilisantes…

Daggers – Neon Noir Erotica

Il aura fallu six longues années pour que Daggers sorte enfin un successeur au très bon It’s Not Jazz, It’s Blues ! Très occupés par leurs projets parallèles (Necrodancer, Cocaine Piss ou encore Deathmaze), les belges étaient donc attendus au tournant et pas de déception à l’horizon, ce Neon Noir Erotica poursuit dans cette atmosphère singulière entre groove et gueule de bois.