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Mudbath – Corrado Zeller

Formé en Avignon en 2011, Mudbath s’est fait connaitre l’année suivante en sortant une démo (Red Desert Orgy) et en faisant pas mal de premières parties de concerts, joutant notamment avec les montpelliérains Verdun, avec qui ils partagent le goût du riff poisseux et de l’extrême lourdeur, à plusieurs reprises. 2015 voit donc le groupe revenir armé d’une nouvelle offrande de sludge/doom made in Southern France.

Thorns – From Tears To Glory

Thorns fait partie des valeurs montantes de la scène hardcore australienne. Le groupe de Melbourne s’affirme même comme l’un des plus lourds du coin. La raison à cela ? Mixer des éléments issus du sludge/doom avec du hardcore « moshable » pour un rendu pas si éloigné d’un Xibalba.

Barabbas – Messe pour un chien

Attendus pendant l’été, c’est finalement en fin d’année que Barabbas et ses apôtres daignent enfin revenir parmi nous, pauvres mortels, et donner une suite à leur prophétique EP Libérez Barabbas ! (2011 mais chroniqué en ces pages en début d’année) Une attente comblée par un véritable premier album possédant autant de cachet que l’EP.

Mortals – Cursed To See The Future

Annoncé telle une rencontre entre la lourdeur de High On Fire et la féroce noirceur de Darkthrone, Cursed To See The Future a de quoi allécher, d’autant plus que le groupe qui en est responsable est un trio 100% féminin. Concrètement, ce second long-format de Mortals contient bien des éléments des influences annoncées, mais le résumer qu’à cela serait bien réducteur !

Anopheli – A Hunger Rarely Sated

Tout jeune groupe partagé entre Grande-Bretagne et États-Unis (entre Londres et Oakland plus précisément), Anopheli comprend en son sein la crème du crust/doom (& more) de ces dernières années, à savoir des (ex et actuels) membres de Fall Of Efrafa, Light Bearer, Momentum, Carnist et Monuments Collapse.

Fórn – The Departure Of Consciousness

Fórn est un jeune groupe de Boston dont la passion est de plomber l’ambiance. Non pas en racontant des blagues racistes lors d’un diner de famille (quoique ça on n’en sait rien), mais en essayant de jouer la musique la plus lourdement malsaine qui soit. Faisant suite à un EP éponyme sorti l’an dernier, le groupe revient avec The Departure Of Consciousness, soit un amalgame cradingue de sludge, doom agrémenté d’une lichette de black metal.

Occultation – Silence in the Ancestral House

New-York 2014. Et pourtant à l’écoute d’Occultation on se croirait transporté en arrière, dans un vieux film d’horreur des années 70, la faute à cette ambiance occulte, légèrement surannée qui se dégage de la dernière œuvre de ce combo dans lequel on retrouve (et ce n’est pas anodin) Edward Miller (aka Nameless Void), le guitariste-chanteur des géniaux psychopathes de Negative Plane. On retrouve en effet immédiatement dès « The First of the Last » ce son et ces parties de guitare si singulières et caractéristiques de son style reconnaissable entre tous.

Rorcal/Process Of Guilt – Split

Match Suisse – Portugal pour ce nouveau split sortant chez Lost Pilgrims, Rorcal/Process Of Guilt, soit une affiche entre poids lourds qui aurait pu faire partie de la dernière coupe du monde du foot mais qui correspond plus précisément à celle du doom. Ah on me signale dans l’oreillette qu’il faut désormais parler de doom à l’imparfait, et ce pour les deux groupes, chacun ayant fait évoluer le style à sa manière.

Keeper – MMXIV

Keeper a beau s’attaquer à un style réputé pour sa lenteur (le sludge doom pour ne pas le nommer), le duo californien aime pourtant faire les choses rapidement: formé au mois de juin dernier, voilà que leur première démo voit le jour à peine un mois plus tard !

Bongripper – Miserable

Utilisée en médecine, popularisée par le québecois Messmer, l’hypnose semble avoir sacrément la cote en ce moment. Depuis sa formation en 2005, Bongripper s’emploie aussi à participer au mouvement grâce à sa musique aux confluents du stoner, du sludge et du doom, le tout toujours complètement instrumental. Pour Miserable, son septième album déjà, (sans compter les splits et EPs), le quartet de Chicago reste fidèle à ses habitudes, jouant sur la lourdeur et n’ayant pas peur d’étirer ses morceaux en longueur afin de plonger l’auditeur dans une douce léthargie…