Agalloch – Pale Folklore

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Style: dark metal mélancoliqueAnnee de sortie: 1999Label: The End Records

Avec Pale folklore les américains d’Agalloch signent ici leur premier album et s’imposent d’emblée comme une nouvelle référence dans le domaine du dark métal à tendance mélancolique. Ils nous prouvent par la même occasion que les scandinaves n’ont pas le monopole de la déprime et qu’il est bon parfois de se tourner vers d’autres pays pour dénicher des groupes capables d’apporter un peu de sang neuf à des styles finissant par tourner en rond.

Il faut dire que dans leur bourgade de l’Oregon (enfin Portland quand-même), Haughm et ses comparses ont certainement à leur disposition quelques paysages et climats susceptibles de leur inspirer tristesse et mélancolie. Le vent glacial fait d’ailleurs figure de « Guest » sur plusieurs morceaux et contribue grandement à accentuer cette impression que l’hiver s’installe autour de vous.

Sur un rythme allant du plutôt lent au mid tempo, les guitares très mélodiques ne laissent à aucun moment survenir l’ennui, laissant la place à des soli tantôt accoustiques, tantôt electriques batissant ainsi de longues pièces à tendance progressive. L’album souvre d’ailleurs sur un long morceau épique décomposé en 3 partie et ammène tout de suite l’auditeur à se poser pour bien apréhender leur musique. Si vous êtes donc ce fameux auditeur et que d’un coup vous avez l’impression de vous trouver au milieu d’une forêt enneigée, habitée par quelques meutes de loup, ne vous inquiétez pas, c’est normal !

Bien sûr Agalloch ne serait pas Agalloch sans la voix de son principal compositeur et parolier, l’énigmatique Haughm… A la manière d’un certain Mickaël A. (leader d’un groupe suedois bien connu dont le nom commence par « O » je suis, je suis…), notre homme alterne chant black/dark et voix claire avec excellence dans l’un comme dans l’autre. Pourtant sur Pale folklore, ce chant encore timide atteindra des sommets par la suite sur le fantastique The Mantle. Toutefois on ne peut que saluer la performance de Haughm sur ce disque dont la voix véhicule sont lot d’émotions sans tomber dans les excès que je reproche à certains groupes oeuvrant dans ce genre musical (je tairais bien sûr les noms pour ne pas déclencher de polémique).

Si l’album est dans sa globalité assez homogène, un instrumental vient montrer une autre facette du groupe. « The misshapen steed », pièce entièrement jouée au synthé rappelera un peu les œuvres carcérales du Count Grishnarkh, en plus inspiré… Certainement le moment le plus touchant de l’album de par sa sobrieté, sa tristesse et sa mélancolie.

Outre donc les qualités de composition et d’interpretation d’Agalloch, le groupe possède cette petite chose qui fait la différence, ce feeling si particulier et l’atmosphère qu’un simple riff ou solo peut dégager, cette faculté qu’a un groupe de vous immerger totalement dans son univers. Si Pale folklore pouvait laisser présager un avenir plus que prometteur ce n’était encore rien comparé à ce qui allait venir.

  1. she painted fire across the skyline
  2. she painted fire across the skyline
  3. she painted fire across the skyline
  4. the misshapen steed
  5. hallways of enchanted ebony
  6. dead winter days
  7. as embers dress the sky
  8. the melancholy spirit
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Commentaire

  1. guim says:

    Y a du culte là.Bonne petite review

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