Projet solo d’Urlo, bassiste-chanteur d’Ufommamut, The Mon sort avec Eye son second album (après Doppelleben, sorti en 2018). Comme pour son groupe principal, le musicien italien cherche à provoquer une hypnose, voire une transe psychédélique au travers de textures bien denses. Pourtant chez The Mon, celles-ci se révèlent bien moins appuyées mais plus méditatives, avec ses ambiances entre dark folk et electro contemplative.
Seul aux commandes de ce vaisseau, Urlo s’est quand même adjoint les services de quelques invités plutôt prestigieux: Sara Pendleton (The Otolith, ex-SubRosa) qui vient apposer des notes de violon appuyant sur l’aspect mélancolique de la musique de The Mon, David W. (White Hills). Puis il y a Steve Von Till (Neurosis) à la voix si reconnaissable, incarnant à lui seul tout le dénuement de « Confession », enfin Colin H. Van Eeckout d’Amenra s’amènera sur l’envoûtant « To The Ones ».
Un joli casting qui vient agrémenter un univers déjà très riche et blindé de reliefs derrière ses atmosphères paisibles en apparence. Chacun des titres sonne différent du précédent, jouant sur les harmonies, les parties aériennes alternées avec certaines plus lourdes, la musique de The Mon se veut pleine de contrastes et de sensations, où l’alliance de sons synthétiques et acoustiques se complètent parfaitement au profit d’une très intéressante odyssée sonore.
- The Sun
- Secret
- Confession
- The Manure Of Our Remains
- This Dark O’Mine
- Burning From Afar
- To The Ones
- Mimmi
- Where
- Vampyr
- Pupi