Trio originaire de Montréal, Cell Press est composé de membres et ex-membres de multiples groupes du coin tels que The Great Sabatini, Architect, The Chariot ou encore Bleak, bien décidés à faire du bruit. Après un EP sans titre sorti en 2020, le groupe a participé l’année suivante à un split en compagnie de Greber, Botfly et Anthesis. On passe cette fois à un long-format avec ce Cages, aux multiples ouvertures dignes des grandes heures d’Hydra Head Records.
Car Cell Press condense sur ces neuf compos des influences diverses se réunissant dans une synthèse de destruction massive. Basés sur un noise hardcore véloce, le trio y ajoute des influences screamo (perceptibles sur l’introduction « Adult Baptisms » et son excellent refrain), sludge (le grain général) et même math-rock grâce à l’incursion de riffs plus complexes.
Avec son climat général aussi oppressant qu’abrasif (notamment grâce aux riffs dissonants associés aux vocaux ultra rugueux), il se dégage une tension alliée à un groove hérité autant de Unsane, KEN Mode que Keelhaul. Du tout bon pour qui apprécie son post-hardcore quand il est sale et irritant (mention au bruitiste « Blue Royale »). Du lourd !
- Adult Baptisms
- Kissed By A Morose on Mount Royal
- Original Uranium Baby
- Dark Side Of The North
- JOI to the World
- Disco Naps On The Devil’s Bedpost
- Blue Royale
- Recoil (A Collective Behaviour Of Violence)
- Things They Do In France