Projet solo d’un grec nommé Leonidas Diamantopoulos, Thy Shining Curse est né en 2021 avec un concept intrigant, chaque compo de ce Theurgia (« travail divin » en grec) ayant pour axe thématique la « transgression du monde physique ». Un concept ambitieux se matérialisant sous la forme d’un death metal symphonique.
Grèce + death symphonique ? Il n’y aurait pas déjà SepticFlesh dans le coin ? Si mais Thy Shining Curse n’entend heureusement pas aller dans la copie malgré ces similitudes ! Theurgia nous plonge dans un univers riche, aux arrangements se parant de grandiloquence avec des effets symphoniques évitant soigneusement d’être cheap. En effet, plutôt que d’avoir des sons de claviers pompiers comme nombreux groupes du créneau, Thy Shining Curse se rapproche au maximum du son provenant d’un véritable orchestre symphonique (rappelant par moment le rendu martial d’un Hollenthon, sur « Heptacletus » ou « Melmoth » notamment).
Des arrangements mélodiques qui complètent parfaitement les attaques vocales growlées du gaillard, variant parfois dans quelques effets de micro à l’ancienne comme sur « Lenore », quand il n’est pas accompagné de chant féminin (sur « Theurgia » ou « Aesahaettr »).
Bref, on a là de quoi totalement combler les fans de SepticFlesh, mais aussi ceux de Fleshgod Apocalypse: du death symphonique (flirtant parfois avec le gothique) finement composé, massif sans aller dans l’excès. Plutôt convaincant.
- Theurgia (intro)
- Abyssaoth
- Aesahaettr
- Acephale
- Lenore
- Heptacletus
- Melmoth