death/grind

Ernia – How To Deal With Life And Fail

Projet monté par deux membres de Wormed (le guitariste Daniel Valcazar et son frère (?) batteur Gabrial qui s’occupe aussi en même temps de la basse), Ernia débarque avec un second album (le premier datant de 2018). Le quartet espagnol y propose un grindcore non cloisonné et plutôt aventureux.

Nicolas Cage Fighter – The Bones That Grew From Pain

Avouons-le tout de suite, sans un tel jeu de mots pour patronyme, je ne me serais jamais penché sur Nicolas Cage Fighter (enfin cela n’égale tout de même pas nos Tina Turner Fraiseur !). Pourtant derrière ce nom prêtant à rire, ces australiens n’ont pas du tout envie de rigoler ! Pour son premier album (sortant conjointement sur Metal Blade Records et Blacklight Media), le quartet de Ballarat entend mettre au goût du jour le hardcore metal des 90’s avec quelques lichettes de death metal.

Brutta – S/T

Projet monté entre Brésil et Grande-Bretagne par des membres d’Athemon et un ex-Haken (le bassiste Tom McLean), Brutta livre ici un premier album autoproduit avec l’envie de créer un alliage de death metal (niveau violence) et de black metal (du côté des ambiances). Et pour cela, le trio ne tergiverse pas trop en déversant sa brutalité binaire en trente-trois petites minutes.

Hautajaisyö – Ei Hauta Kysy Lupaa

Autrefois nommé Redeye (de 2006 à 2014), Hautajaisyö (qui signifie « nuit de funérailles » en finnois) est un quartet finlandais sortant ici son quatrième album. Ei Hauta Kysy Lupaa qui signifie « la tombe ne va pas demander de permission » apparait ici aussi clair que le nom du groupe: la mort est omniprésente chez le quartet, et aussi dans le style pratiqué.

Non Serviam – We Are Nothing But Your Krill

Quelques semaines après le premier album de Biollante marquant leur collaboration avec le collectif de rappeurs Gobscrew, Non Serviam n’a pas attendu bien longtemps pour se remettre au boulot de son côté. We Are Nothing But Your Krill possède l’appellation « mini-album » bien qu’il dure la bagatelle de 43 minutes(pile poil, les durées des morceaux étant arrondies), le collectif parisien anonyme nous y fait replonger dans leur univers si particulier.
Après une courte intro intrigante, « O My Whale » débute réellement dans un énorme fracas. La fibre black metal de Non Serviam apparait ici en bonne place côtoyant toujours ces phases [...]

Wake – Thought Form Descent

S’il est un groupe qui n’a pas peur de décontenancer ses fans, c’est bien Wake. Parti d’une formule purement grind à sa formation en 2009, le combo canadien a peu à peu fait évoluer son death metal vers quelque chose de plus dissonant mais sans renoncer à placer quelques mélodies bien senties. Point d’orgue de cette évolution bienvenue, le monstrueux Devouring Ruin a vu le jour en 2020 et semble avoir mis tout le monde d’accord. C’est avec cette sortie que le groupe a pris une nouvelle dimension et est entré dans la cour des grands.
Et sans surprise [...]

Wormrot – Hiss

Hasard du calendrier (ou pas ?), c’est juste avant la sortie de son nouvel album que Wormrot a annoncé le départ de son chanteur Arif et de la manageuse du groupe (pour des raisons qui leur sont propres). C’est donc un sentiment un peu étrange qui nous parcoure avant d’entamer ce Hiss, premier album en six ans pour le groupe (après Voices – 2016), un peu comme la fin d’un chapitre avant un hypothétique nouveau départ ?

Knoll – Metempiric

Après en avoir scotché plus d’un avec leur énorme début Interstice (sorti l’an dernier) puis un live ayant laissé des traces au Roadburn, voilà que Knoll fait son retour avec un second carnage en règle. Car le jeune sextet du Tennessee n’a pas changé son fusil d’épaule, célébrant ici à nouveau la violence et la folie dans une tornade de bruits et de cris insensés.

Remains – Grind ‘Til Death

Pour qui s’intéresse à la scène grind australienne du début des années 2000, les noms de Captain Cleanoff, Fuck…I’m Dead, Blood Düster, The Kill ou encore The Day Everything Became Nothing doivent forcément évoquer quelque chose. Et bien sachez que Remains est un jeune groupe contenant des membres de tous ces groupes (considérés comme cultes pour certains). Monté en 2019 puis mis en stand-by pour quelques temps suite au covid, le « supergroupe » sort enfin son premier opus au titre forcément évocateur Grind ‘Til Death.

The Machinist – All Is Not Well

Tout ne va pas bien, c’est un simple constat que chacun peut faire en consultant les dernières infos nationales ou internationales. Pour son second album (après Confidimus In Morte – 2019), The Machinist a donc allumé sa télé quelques minutes pour s’inspirer de toutes les infos qu’on y traite parmi les plus révoltantes (la brutalité policière, l’intolérance, l’écologie et toutes les crises traversées plus ou moins récemment) et les renvoie aux auditeurs avec colère.