ambient/electro

Wyrmwoods – Gamma

Projet solo d’un certain Nuurag-Vaarn, entité mystérieuse basée à Oulu (Finlande), Wyrmwoods fait du black metal plutôt avant-gardiste depuis quelques années, ayant déjà sorti deux albums (Earth Made Flesh en 2017 et Spirit & Teeth l’an dernier) avant ce Gamma. L’univers déployé par le finlandais est assez unique, possédant l’esthétique sonore des années 90’s ainsi qu’une écriture plutôt singulière.

Mitochondrial Sun – Sju Pulsarer

Lassé par les incessantes tournées de Dark Tranquility (les quoi ???), Niklas Sundin a quitté le fameux groupe de mélodeath il y a quelques mois déjà. Un départ qui a permis au guitariste de se consacrer pleinement à son projet Mitochondrial Sun, où il officie seul aux commandes de son vaisseau (spatial). Apparemment très inspiré, le suédois a déjà sorti un premier album éponyme en février dernier (qui n’avait rien de metal mais plus ambient) et en donne déjà une suite avec ce Sju Pulsarer.

Baume – Août Approche

Quelques mois après le surprenant Un Calme entre les Tempêtes, marquant une nouvelle approche musicale pour Baume, le voici déjà de retour avec ce Août Approche (qui vraisemblablement, a pris quelques mois de retard !). Alors, est-ce que cette nouvelle tendance davantage portée par les sons électroniques va se confirmer, ou bien aurons-nous retourner aux premières amours black atmosphérique du projet ?

Hundredth – Somewhere Nowhere

Si on m’avait dit il y a cinq ans qu’un groupe comme Hundredth sortirait un jour un tel album, je ne l’aurais jamais cru. Les papas des énervés Let Go (2011) et Free (2015) se sont aujourd’hui totalement apaisés. Le virage shoegaze avait été amorcé par le surprenant mais accrocheur Rare (2017) et la transition se poursuit avec ce Somewhere Nowhere où le groupe (désormais trio) apparaît encore plus méconnaissable. Aujourd’hui libre de toute maison de disque, c’est donc en autoproduction que le groupe de Myrtle Beach (Caroline du Sud, pays des casquettes) délivre un nouvel opus tellement loin [...]

Plague Organ – Orphan

En matière d’extrémisme musical, Sentient Ruin Laboratories semble insatiable, trouvant d’improbables formations au quatre coins du monde. Le prolifique label californien revient ainsi régulièrement en terres bataves, charmé par les productions locales de groupes tels que Cryptae (dont je vous donnerai des nouvelles très bientôt) ou Imperial Cult. Deux formations dans lesquelles évoluent les deux membres (entre autres) de Plague Organ qui, sous cette nouvelle entité, s’orientent vers un trip hallucinatoire incroyablement dense.

Limbs – Soft Narcosis

Si vous suivez bien votre webzine préféré, vous vous souvenez sans doute de ce groupe de hardcore chaotique philippin dont j’avais parlé il y a deux ans. Non ? (sérieux vous me décevez !) Sachez alors que Moeist (le groupe en question) connaît des compatriotes tout aussi qualitatifs, en l’occurrence ici Limbs – qui n’a rien à voir avec le groupe homonyme ayant sorti Father’s Son, qui figure sous cette chronique. Ce Limbs-là est un trio de Manille dont les envies sont de faire du hardcore chaotique influencé par Converge et l’intégrer dans une atmosphère apocalyptique.

Decoherence – Unitarity

Decoherence sort aussi vite les albums que notre ministre de la santé modifie les protocoles avec le covid. Ekpyrosis a donc vu le jour fin 2019 et voici déjà son successeur, lui aussi rempli ras la gueule de bruits et de cris glaciaux. Unitarity n’y va pas par quatre chemins et confirme en effet les envies industrielles du trio, qui semble vouloir s’inscrire dans la durée dans le sillage de Darkspace et de Blut Aus Nord (avec même quelques traces de Godflesh).

Duma – S/T

Figurez-vous qu’une scène grind existe en Afrique, Duma s’étant assimilé à cette scène depuis quelques années même si sa musique contient énormément d’autres influences. Le duo Sam Karugu/Lord Spike Heart s’est établi à Nairobi (Kenya) mais a campé à Kampala (hoho!), capitale de l’Ouganda, plus précisément aux Nyege Nyege Studios, explorateur sonore local, où ils resteront pas moins de trois mois afin d’enregistrer ce Duma (« noirceur » en langue kikuyu, dialecte kenyan), mélange d’influences metal et d’electro très sombre.

Turtle Skull – Monoliths

En ces temps de tensions permanentes (il suffit de lire les infos du moment), rien de tel que de se déconnecter et de s’apaiser l’esprit. Mais avant de couper votre freebox, testez donc ce Monoliths, second album des australiens de Turtle Skull, groupe autoproclamé de « flower doom ». Une étiquette fantaisiste qui correspond plutôt bien à ce que l’on entend, soit une musique très planante entre stoner et psychédélisme plein de fuzz.