Concerts
28 mars / Maserati + Ostinato – Paris
20/21 avril / Roadburn Festival
10 juin / Isis + Oxbow– Paris
22/23/24 juin / Hellfest
5 juillet / Cynic – Paris
22 septembre / Knut + Dirge – Paris
12 novembre / Oceansize – Paris
19 novembre / The Ocean + IntrOnaut – Lille
5 décembre / High on Fire + Pelican + Mono – Paris
Culture
Les films que j’ai préférés cette année :
300
L’assassinat de Jesse James
Elections 1 et 2
Exilé
Little Children
La vie des autres
La nuit nous appartient
La Cité Interdite
A l’intérieur
Death Proof
Delirious
28 semaines plus tard
Bouquins de l’année :
Porteurs d’âmes de Pierre BORDAGE
La Voie du sabre de Thomas DAY
Haunted de Chuck PALAHNIUK
Autres
Eh bien, encore une année en albums remarquables, en découvertes, il m’a été difficile de ne ressortir que 10 albums donc voici les albums les talonnant m’ayant le plus marqué cette année :
Grayceon, avec un premier album original sur un format violoncelle/guitare/batterie,Devin Townsend et son Ziltoïd, album concept foisonnant et inventif, Kongh, certainement l’album de doom/sludge qui m’aura le plus marqué cette année, avec son son sec et glacial, talonné par Asunder dans un style plus funèbre mais chaleureux également, Hibernaculum de Earth, groupe toujours aussi maitre de la lenteur incarnée dans le rock, le nouveau Neurosis m’a également passionné, même si c’est surtout sur scène que le groupe m’aura mis à genoux, un autre album fort avec Maserati et son post-rock dynamique, celui de Microfilm, groupe de post-rock français -à samples- toujours aussi brillant, Pelican ne m’a pas déçu non plus, dans une veine plus complexe, le très bon Samus Octology, Irepress, un album très travaillé mais bien rugueux pour High on Fire, une perle de son doom majestueux pour Swallow the Sun, de stoner progressif avec End of Level Boss, un 3ème album très réussi pour les uniques Horse the Band, un nouvel album 100% efficace pourDarkest Hour, un retour gagnant entre emo et hardcore chaotique pour The Bled, un bon premier album pour Devil Sold His Soul, un peu plus surprenant de ma part, j’ai vraiment bien apprécié le Resonance du groupe de grind polonais Antigama, qui propose une version intelligente et limpide du style sans perdre en brutalité. J’en oublie encore, c’est certain, tant cette année fut riche, et ne peux qu’espérer une année 2008 aussi intéressante musicalement.
Albums de l’année
Rwake – Voices of Omens
Cette année sera ma découverte de Rwake et ma plongée dans leur discographie, les 3 albums de ce groupe révélant un sludge crasseux et hurlant, mais classe et sensible, débordant de mélodies mélancoliques aux sonorités hard rock rauques. Voices of Omens a su se hisser sans peine dans mon top annuel.
Baroness – The Red Album
Les 3 Eps du groupe étaient certes sympathiques mais je ne m’attendais pas à un premier album aussi abouti, travail d’orfèvre qui pourrait être l’oeuvre de vieux briscards du rock progressif sudiste qui se serait mis à un son stoner/sludge moderne et épais en récupérant au passage une bonne dose d’agressivité. Un album complet, varié et sans fausse note, qui réchauffe comme un rayon de soleil cette fin d’année.
The Ocean – Precambrian
Fluxion et Aeolian nous avaient déjà comblé, Precambrian met à genoux, les 2 facettes du groupe, chaos metallique massif et évolutions post-hardcore aux orchestrations étoffées, s’étalent sur 2 CD, joués par une longue liste de musiciens et chanteurs invités, formant un tout personnel et à multiples facettes, mis en valeur par un concept et un artwork remarquables.
Between the Buried and Me – Colors
Alaska figurait déjà au sommet de mon top de 2005 et je ne m’imaginais vraiment pas les voir le surpasser, mais c’est chose faite avec Colors, admirablement bien construit, s’écoutant d’une traite comme un voyage à travers un panel étendu de ce que peux proposer le metal actuel, sorte d’encyclopédie jouée par des musiciens hors pair, avides de démontrer leur savoir faire avec juste ce qu’il faut pour ne pas tomber dans la surenchère technique.
Dillinger Escape Plan – Ire Works
Donnés pour morts suite au départ d’un des gratteux et du batteur, déjà critiqué pour la direction plus mélodique et rock n’roll de Miss Machine, Dillinger Escape Plan reviennent avec du poil de la bête et une détermination renforcée. Sans abandonner le chaos sonore auxquels ils nous ont habitué à leurs débuts, ils ouvrent leur musique à des formats plus rock mettant en exergue la voix excellent de Puciato, et c’est sûrement là qu’ils sont désormais les plus à l’aise, même si l’ombre de Mike Patton reste envahissante.
Poison the Well – Versions
Encore un groupe qui effectue un retour gagnant après plusieurs années d’incertitudes, de départs de membres et de problèmes de label, Poison the Well revienne avec plus qu’un bon album, une créativité renouvelée, de nouvelles sonorités, s’éloignant du son emocore guère présent désormais que dans la voix à la dualité cris hardcore/chant mélo, pour obtenir un son toujours aussi acéré mais plus rock, qu’hardcore avec même des touches d’influences country.
Architects – Ruins
Ce groupe passe tellement inaperçu que j’ai l’impression d’être le seul à l’écouter en France, pourtant tout amateur de metal/hardcore chaotique et émotionnel se doit de tenter l’écoute de ce groupe qui sait comme aucun autre proposer un condensé d’émotion brute. Ces jeunes anglais mettent une technique aboutie au profit d’un hardcore technique acéré, rageur, entre riffs chaotiques, apaisements screamo et mosh parts surpuissantes, mais dégageant toujours une tension lancinante faisant figure d evéritable catharsis.
Hacride – Amoeba
Deviant Current Signal m’avait emballé à sa sortie, le deuxième album des français d’Hacride a fini de me convaincre qu’ils sont un des groupes metal français les plus remarquables, avec un style unique poussant les frontières du death/thrash au sommet de la modernité organique. Espérons que cet album abouti, cohérent et sur le fil du rasoir, ne soit que le début et que l’aventure Hacride continue à nous étonner et sorte des frontières française, suivant les traces d’un Gojira.
Down – III – Over the Under
Ca faisait longtemps qu’on attendait un nouvel album de Down, après 2 albums passés au statut de cultissimes, pas de déception de mon côté, je retrouve intact le sens du groove, la voix imparable d’Anselmo, l’esprit chaleureux de leur musique, certes sans aucune nouveauté mais c’est tellement bien fait que ça ne gâche pas mon plaisir. Le southern stoner metal à son paroxysme.
Oceansize – Frames
Pas de déception avec le 3ème album des mancuniens, le groupe synthétise tout ce qui me plaît dans le rock progressif, complexité des structures, multiplication des couches de son, rythmique sophistiquée et une voix majestueuse. Comme dit dans ma chronique, je préfère quand le groupe part vers des horizons plus metal et complexe, mais c’est dans les ambiances feutrées et spatiales que s’affirme toute leur maîtrise.