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Better Lovers – God Made Me An Animal

C’est toujours un crève-cœur quand des groupes ayant un statut d’exception et à la riche discographie se séparent. Celle de The Dillinger Escape Plan est déjà digérée tandis que celle d’Every Time I Die, plus récente, s’est faite de manière assez curieuse (mon collègue Krakou y revient brièvement sur sa chronique de Radical, ultime album du groupe). Better Lovers vient donc raviver la flamme de ces deux groupes puisque l’on retrouve le charismatique Greg Puciato accompagné par les musiciens d’Every Time I Die et du guitariste/producteur Will Putney (End, Fit For An Autopsy) sur ce premier EP.

Creeping Death – Boundless Domain

Faisant partie de la nouvelle génération du death US en compagnie de Frozen Soul, Gatecreeper ou encore Undeath, Creeping Death débarque avec un second long-format quatre ans après leur Wretched Illusions (2019). Les texans se sont cette fois acoquinés avec Adam Dutkiewicz (guitariste de Killswitch Engage), auteur d’une production boostée aux hormones de croissance, rendant honneur à leur lecture du death old school contrasté par des variations hardcore ou thrash.

Cel Damage – No Volume

Empruntant son nom à un jeu vidéo, Cel Damage est une formation californienne révélée par l’excellent Mathcore Index (AKA la bible du chaos). Ayant sorti pas mal d’EPs et singles durant sa carrière (douze en dix ans, ça c’est du ratio !), le quartet débarque avec un « véritable » premier album sur Silent Pendulum Records (Black Sheep Wall, Meth.), « véritable » entre guillemets car celui-ci dépasse à peine le quart d’heure… pour quatorze titres.

Øjne – Sogno #3

Ayant connu une belle effervescence screamo au début des années 2000 avec l’avènement de groupes comme Raein ou La Quiete – ces derniers semblant désormais en pause indéterminée (ou définitive ?) – c’est un peu le calme plat dans la scène italienne depuis. Pourtant Øjne a repris le flambeau avec emphase depuis quelques années, renouant avec cette tradition de nerfs et de mélodies sur fond de vocaux arrachés et de spoken words dans la langue de Dante, fortement réussie sur Prima Che Tutto Bruci (excellentissime album sorti en 2017).

Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Maridia – Mouth Of Ruin

Jeune formation originaire de Suède, Maridia débarque avec ce Mouth Of Ruin, premier EP autoproduit. Basé entre Stockholm et Umeå, deux villes assez éloignées, le groupe fonctionne donc en « télétravail » mais sans faire ressentir cette distance tant ces débuts sonnent viscéraux.

Elder Devil – Everything Worth Loving

Les choses s’accélèrent sérieusement pour Elder Devil ! Le quartet californien auteur du très bon Fragments Of Hell (2021) poursuit en effet sa route a base de sorties très régulières (une par an minimum) et confirme aujourd’hui avec ce premier long-format sortant chez Prosthetic Records.