indus/cybermetal

Mitochondrial Sun – Sju Pulsarer

Lassé par les incessantes tournées de Dark Tranquility (les quoi ???), Niklas Sundin a quitté le fameux groupe de mélodeath il y a quelques mois déjà. Un départ qui a permis au guitariste de se consacrer pleinement à son projet Mitochondrial Sun, où il officie seul aux commandes de son vaisseau (spatial). Apparemment très inspiré, le suédois a déjà sorti un premier album éponyme en février dernier (qui n’avait rien de metal mais plus ambient) et en donne déjà une suite avec ce Sju Pulsarer.

Evaporated Sores – Ulcerous Dimensions

Pour qui est au fait de l’underground US, le nom de Jared Moran doit peut-être parler à certains. Le gaillard est en effet aux commandes de très très nombreux projets (cherchez-le donc sur Metal Archives) qui vont du doom/sludge au grindcore en passant par du black metal plus ou moins expérimental. Sur Evaporated Sores, c’est du côté du death/doom que l’on va, bien entendu agrémenté de touches noisy/industrielles afin de transformer l’écoute d’Ulcerous Dimensions en bordel presque inaudible.

Realize – Machine Violence

Monté par Kyle Kennedy de Sex Prisoner en compagnie de son guitariste Matt Underwood et de Matt Mutterperl (North, Languish), Realize s’oriente pourtant assez loin des premières amours de leurs membres. En effet, Demolition (2017) a surpris son monde avec un metal indus bien agressif, un peu comme si Godflesh et Ministry faisaient irruption dans un pit hardcore.

Decoherence – Unitarity

Decoherence sort aussi vite les albums que notre ministre de la santé modifie les protocoles avec le covid. Ekpyrosis a donc vu le jour fin 2019 et voici déjà son successeur, lui aussi rempli ras la gueule de bruits et de cris glaciaux. Unitarity n’y va pas par quatre chemins et confirme en effet les envies industrielles du trio, qui semble vouloir s’inscrire dans la durée dans le sillage de Darkspace et de Blut Aus Nord (avec même quelques traces de Godflesh).

Dkharmakhaoz – Proclamation ov the Black Suns

Mystérieuse entité en provenance du Belarus, Dkharmakhaoz se compose de She (voix) et He (instruments) dont la réunion déploie un black metal annoncé comme expérimental. Pourtant Proclamation ov the Black Suns, leur premier album sorti chez Iron Bonehead Productions, s’oriente plus franchement du côté du black orthodoxe, voire post black, atmosphérique et dissonant à la fois.

Duma – S/T

Figurez-vous qu’une scène grind existe en Afrique, Duma s’étant assimilé à cette scène depuis quelques années même si sa musique contient énormément d’autres influences. Le duo Sam Karugu/Lord Spike Heart s’est établi à Nairobi (Kenya) mais a campé à Kampala (hoho!), capitale de l’Ouganda, plus précisément aux Nyege Nyege Studios, explorateur sonore local, où ils resteront pas moins de trois mois afin d’enregistrer ce Duma (« noirceur » en langue kikuyu, dialecte kenyan), mélange d’influences metal et d’electro très sombre.

Fange – Poigne

Fange n’est jamais là où on l’attend. Quatre mois à peine après la sortie de l’éprouvant Pudeur (officiellement, le stream est dispo depuis déjà quelques semaines), les bretons surprennent leur monde avec un nouvel EP, Poigne, dont l’objectif est d’affirmer totalement le caractère indus/noise de leur musique, ce de manière beaucoup plus brute et avec un apport minimum de la guitare.

Golden Fangs – Golden Fangs EP

Golden Fangs est un duo basé entre Lyon et le village de Champtercier (Alpes du Sud), composé de Julien Guillot (Stazma The Junglechrist) aux machines et d’Olivier Timoteo (Picore, Von Magnet, Usul Prod) à la guitare et à la basse. Tous deux sortent avec cet EP les trois premiers titres de leur histoire, montrant déjà une forte personnalité !

Non Serviam – Le Cœur Bat

Dans le genre curiosité pour public ayant le cœur bien accroché, voici Le Cœur Bat par Non Serviam, projet collectif anonyme parisien qui définit sa musique comme de l’industrial/experimental/black metal/grindcore/trip hop/baroque/electro/doom/crust (pfiou ça en fait beaucoup là non ?!) et actif depuis quelques années (son premier album Un peu d’amour pour la haine datant de 2014). Et même si l’on peut rester quelque peu perplexe devant cette impressionnante liste stylistique, une fois ce nouvel album lancé on se rend compte que Non Serviam ne ment absolument pas.

Pornohelmut – Bang Lord

Derrière ce nom quelque peu loufoque et cette cover psychédélique (qui va très bien avec) se cache un certain Neil Barrett, qui lui aussi porte (à deux lettres près) un nom prédestiné tant sa musique l’est: barrée. Bang Lord est donc le premier album du texan, bien décidé à expérimenter en amenant sa musique dans des sentiers escarpés.