#2023

Maridia – Mouth Of Ruin

Jeune formation originaire de Suède, Maridia débarque avec ce Mouth Of Ruin, premier EP autoproduit. Basé entre Stockholm et Umeå, deux villes assez éloignées, le groupe fonctionne donc en « télétravail » mais sans faire ressentir cette distance tant ces débuts sonnent viscéraux.

Elder Devil – Everything Worth Loving

Les choses s’accélèrent sérieusement pour Elder Devil ! Le quartet californien auteur du très bon Fragments Of Hell (2021) poursuit en effet sa route a base de sorties très régulières (une par an minimum) et confirme aujourd’hui avec ce premier long-format sortant chez Prosthetic Records.

Soft Kill – Metta World Peace

Plutôt régulier dans ses sorties, c’est pourtant sans effet d’annonce préalable que Soft Kill a sorti ce Metta World Peace. Le groupe de Chicago, bébé de Tobias Grave, a décidé de livrer une suite à Canary Yellow (2022) en se tournant du côté de la bedroom pop, en en récupérant le caractère expérimental, tout en poursuivant dans son « sad rock », mélange personnel de post-punk, new wave et rock. Plus surprenant, le groupe s’ouvre aussi sur ce nouvel album à un univers hip-hop (complété par quelques featurings), pas du tout hors sujet…

Rival Sons – Darkfighter

Je ne fais assurément pas partie des supporters de longue date de Rival Sons, groupe américain formé en 2008, officiant dans un registre entre hard rock et blues rock, (forcément) très influencé par Led Zeppelin et porté par un chanteur bluffant, Jay Buchanan, un type dont il est difficile de nier qu’il possède « une voix » (sans pour autant qu’on puisse lui reprocher de singer Robert Plant, contrairement au traitement -pas toujours très juste- infligé au chanteur de Greta Van Fleet). J’ai clairement rejoint le train en marche au contraire, plus exactement avec le 6ème album du groupe, Feral Roots, [...]

Lurk – Natural Causes

Deux ans après le très sympathique Around The Sun, Lurk fait son retour avec un nouvel EP de seulement six titres, mais bien assez pour électriser votre début d’été ! Car le groupe de Chicago a de l’énergie à revendre et toujours beaucoup de désinvolture.

Vile Ritual – Caverns Of Occultic Hatred

Après un surprenant premier album (Tongues Of The Examinate, qui est une compilation de ses précédents EPs) sorti l’an dernier, Vile Ritual était quelque peu attendu au tournant. Le one-man band de Liam McMahon débarque donc avec un véritable premier album au titre cochant absolument toutes les cases de la street cred chez Sentient Ruin: des cavernes, de l’occulte et de la haine !

Death Ray Vision – No Mercy From Electric Eyes

Death Ray Vision, c’est le side-project monté en 2010 par des membres de Killswitch Engage et de Shadows Fall, désireux de faire un son mélangeant punk, hardcore et metal. Le groupe a déjà sorti deux albums studio avant ce No Mercy From Electric Eyes, troisième album marquant un véritable nouveau départ pour le groupe. En effet, Brian Fair, chanteur de Shadows Fall aux longues dreadlocks, a décidé de quitter le groupe, l’occasion pour Keith Bennett (PanzerBastard) de faire ses débuts.

Vamachara – No Roses On My Grave

« Dites le avec des fleurs ! » Vamachara fait partie de la scène montante hardcore/metal californienne, actif depuis une dizaine d’années mais restant trop confidentiel malgré un conséquent nombre d’EPs sortis (et un album, Despondent, 2018). No Roses On My Grave possède tous les éléments pour faire sortir le groupe de l’ombre.

Miasmes – Répugnance

Même pas un an après le très bon EP Vermines, Miasmes fait son retour avec Répugnance, premier long-format animé par les mêmes envies destructrices. Le trio français n’a en effet pas changé son fusil d’épaule et envoie ici huit nouvelles salves (plus une reprise de l’EP) de black metal aussi radical que ravageur.

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.