hardcore/punk

Øjne – Sogno #3

Ayant connu une belle effervescence screamo au début des années 2000 avec l’avènement de groupes comme Raein ou La Quiete – ces derniers semblant désormais en pause indéterminée (ou définitive ?) – c’est un peu le calme plat dans la scène italienne depuis. Pourtant Øjne a repris le flambeau avec emphase depuis quelques années, renouant avec cette tradition de nerfs et de mélodies sur fond de vocaux arrachés et de spoken words dans la langue de Dante, fortement réussie sur Prima Che Tutto Bruci (excellentissime album sorti en 2017).

Trophy Eyes – Suicide And Sunshine

Trophy Eyes a toujours choisi l’entre-deux, proposant depuis ses débuts (il y a dix ans tout pile) une combinaison personnelle de hardcore à tendance mélodique et de pop-punk, un mélange osé (ou casse-gueule) que le groupe australien a su imposer, notamment sur le très bon Chemical Miracle que mon collegue Krakou avait encensé à l’époque de sa sortie. Depuis, un changement de line-up est arrivé durant la confection de ce quatrième album avec le départ du guitariste fondateur Andrew Hallett, suppléé par Josh Campiao (Hellions).

Maridia – Mouth Of Ruin

Jeune formation originaire de Suède, Maridia débarque avec ce Mouth Of Ruin, premier EP autoproduit. Basé entre Stockholm et Umeå, deux villes assez éloignées, le groupe fonctionne donc en « télétravail » mais sans faire ressentir cette distance tant ces débuts sonnent viscéraux.

Elder Devil – Everything Worth Loving

Les choses s’accélèrent sérieusement pour Elder Devil ! Le quartet californien auteur du très bon Fragments Of Hell (2021) poursuit en effet sa route a base de sorties très régulières (une par an minimum) et confirme aujourd’hui avec ce premier long-format sortant chez Prosthetic Records.

Lurk – Natural Causes

Deux ans après le très sympathique Around The Sun, Lurk fait son retour avec un nouvel EP de seulement six titres, mais bien assez pour électriser votre début d’été ! Car le groupe de Chicago a de l’énergie à revendre et toujours beaucoup de désinvolture.

Death Ray Vision – No Mercy From Electric Eyes

Death Ray Vision, c’est le side-project monté en 2010 par des membres de Killswitch Engage et de Shadows Fall, désireux de faire un son mélangeant punk, hardcore et metal. Le groupe a déjà sorti deux albums studio avant ce No Mercy From Electric Eyes, troisième album marquant un véritable nouveau départ pour le groupe. En effet, Brian Fair, chanteur de Shadows Fall aux longues dreadlocks, a décidé de quitter le groupe, l’occasion pour Keith Bennett (PanzerBastard) de faire ses débuts.

Miasmes – Répugnance

Même pas un an après le très bon EP Vermines, Miasmes fait son retour avec Répugnance, premier long-format animé par les mêmes envies destructrices. Le trio français n’a en effet pas changé son fusil d’épaule et envoie ici huit nouvelles salves (plus une reprise de l’EP) de black metal aussi radical que ravageur.

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.

Heart Attack Man – Freak Of Nature

L’été est déjà là, synonyme de vacances et d’insouciance (malgré le climat actuel), alors quoi de mieux qu’un album de pop punk ensoleillée pour aller avec cet état d’esprit ? Heart Attack Man, trio de Cleveland (Ohio) débarque avec Freak Of Nature, troisième album parfaitement dans les tons.

Haradrim – Death Of Idols

Pour les amateurs de Tolkien, le nom Haradrim ne devrait pas être inconnu car il s’agit du nom donné à la race humaine dans Le Seigneur des Anneaux. Et si cette information peut faire espérer quelque chose du côté du « fantasy metal » ou un nouveau simili-Summoning, ce jeune duo suédois composé de membres de Folkmord – qui comme son nom ne l’indique pas, fait un mix de death metal et de punk – entend exprimer son rejet de toute religion (le titre de l’album est plus qu’explicite) en mélangeant les genres de son groupe d’origine avec un peu de [...]