post hardcore/sludge

Acres – Burning Throne

Troisième album pour Acres, le groupe britannique et son hybride de post-hardcore et de rock émotionnel ont su se forger une belle popularité au fil des années. Et si le groupe s’est assagi au fil du temps, reléguant les cris et la tension au second plan au profit de mélodies plus prégnantes, Burning Throne va venir remettre un peu les pendules à l’heure, hein ?

Fange – Privation

Fange est de ces groupes qui ont su, album après album, faire évoluer leur son sans pour autant le dénaturer. Parti d’un sludge/doom flirtant avec le stoner sur Poisse (2014), le groupe breton a inséré depuis quelques bonnes rasades d’indus à sa tambouille (affirmées depuis Punir – 2019), magnifiant le climat de malaise qu’il affectionne tant. Le trio devenu aujourd’hui quartet débarque donc avec ce Privation, apogée d’un concept (sonore comme visuel, le double-clip visible ci-dessous est une véritable claque) lui faisant prendre une toute nouvelle dimension.

Witch Ripper – The Flight After The Fall

Originaire de Seattle, Witch Ripper est un quartet annonçant jouer du « melodic sludge », une étiquette peu évidente (vous l’admettrez) et qui ne présage pas vraiment de ce que l’on peut attendre sur ce second album (le premier Homestead datant de 2018). Pourtant, The Flight After The Fall fait beaucoup plus qu’ajouter de la mélodie banale sur des riffs grassouillets, il déploie une grande variété de facettes, des détours et des surprises tout au long de ces cinq (gros) morceaux.

Stormo – Endocannibalismo

Autrefois nommé Storm{o}, Stormo a perdu ses accolades alors que le groupe annonçait sa surprenante signature sur un label metal de renom: Prosthetic Records (Psycroptic, Undeath et autres Body Void). Cependant le groupe italien n’en a pas pour autant perdu sa fougue, ni sa langue (le groupe ayant la particularité de toujours chanter dans sa langue natale) pour ce nouvel album Endocannibalismo.

Scáth na Déithe – Virulent Providence

Auteur de l’excellent The Dirge Of Endless Mourning il y a quasiment trois ans, Scáth na Déithe fait enfin son retour mais cette fois sous la forme d’un one-man band. En effet, Cathal Hughes est désormais seul aux commandes du projet, l’occasion pour l’irlandais de mettre réellement tout ce qu’il souhaite, tant sur le plan musical qu’au niveau des visuels (superbes, il faut dire que le gaillard est responsable de l’identité visuelle de son label Vendetta Records). Virulent Providence se présente comme un double bloc de quasiment vingt minutes chacun, un format qui a de quoi impressionner de prime [...]