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Ernia – How To Deal With Life And Fail

Projet monté par deux membres de Wormed (le guitariste Daniel Valcazar et son frère (?) batteur Gabrial qui s’occupe aussi en même temps de la basse), Ernia débarque avec un second album (le premier datant de 2018). Le quartet espagnol y propose un grindcore non cloisonné et plutôt aventureux.

Wormrot – Hiss

Hasard du calendrier (ou pas ?), c’est juste avant la sortie de son nouvel album que Wormrot a annoncé le départ de son chanteur Arif et de la manageuse du groupe (pour des raisons qui leur sont propres). C’est donc un sentiment un peu étrange qui nous parcoure avant d’entamer ce Hiss, premier album en six ans pour le groupe (après Voices – 2016), un peu comme la fin d’un chapitre avant un hypothétique nouveau départ ?

Knoll – Metempiric

Après en avoir scotché plus d’un avec leur énorme début Interstice (sorti l’an dernier) puis un live ayant laissé des traces au Roadburn, voilà que Knoll fait son retour avec un second carnage en règle. Car le jeune sextet du Tennessee n’a pas changé son fusil d’épaule, célébrant ici à nouveau la violence et la folie dans une tornade de bruits et de cris insensés.

Remains – Grind ‘Til Death

Pour qui s’intéresse à la scène grind australienne du début des années 2000, les noms de Captain Cleanoff, Fuck…I’m Dead, Blood Düster, The Kill ou encore The Day Everything Became Nothing doivent forcément évoquer quelque chose. Et bien sachez que Remains est un jeune groupe contenant des membres de tous ces groupes (considérés comme cultes pour certains). Monté en 2019 puis mis en stand-by pour quelques temps suite au covid, le « supergroupe » sort enfin son premier opus au titre forcément évocateur Grind ‘Til Death.

Ona Snop – S/T

Pour qui apprécie la scène fastcore/powerviolence, Ona Snop est normalement un nom que vous avez déjà aperçu. Le quartet de Leeds écume en effet la scène depuis quelques années en ayant déjà livré pas mal d’albums dont un split avec Power Trip (2020). Pour ce nouvel album sans titre, les anglais ont repris (plus ou moins) les mêmes couleurs que leur précédent long-format (façon de parler, les titres dépassant difficilement la minute !) et balancent avec toujours autant d’entrain leur propre version du genre.

Guineapig- Parasite

Actif depuis 2013, Guineapig est un groupe italien de goregrind qui a rapidement su se distinguer via ses prestations à l’Obscene Extreme Festival ou encore via des splits en compagnie de Rompeprop ou encore Spasm (avec qui ils tourneront d’ailleurs prochainement avec les raffinés Gutalax). Pour son second véritable album (après Bacteria – 2014), le trio italien ne change pas son fusil d’épaule, Parasite s’annonce comme un défouloir bien gras avec zéro finesse.

Cleaver – No More Must Crawl

Trio originaire de Commercy (Meuse) débuté en 2018 par les frères Garelli (Mathis au chant et à la guitare, Léo-Paul à la basse) et du batteur/chanteur Frank Fortina, Cleaver débarque avec ce No More Must Crawl par la grande porte, celle ouverte par Klonosphere (Anna Sage, Maudits…) et Season Of Mist. Basant son propos sur la thématique de la maladie, de son annonce jusqu’à la mort du malade, Cleaver sonne comme un mélange de colère, de désespoir et de douleur matérialisé sur ce premier long-format.

Teeth – Finite

Parmi les injustement oubliés de fin 2021, voici Finite, seconde sortie de Teeth qui avait signé un énormissime The Curse Of Entropy un an plus tôt. Pour cette (plus si) nouvelle offrande, le groupe californien a choisi le format EP sans pour autant délaisser ses envies de densité chaotique qui lui sont si chères.

Depleted Uranium – Origins

Originaire du Canada (de Toronto plus précisément), Depleted Uranium est un quartet énervé respectant le port du masque (à gaz). Origins est leur second album (leur premier éponyme étant sorti en 2018) mais correspond en réalité à leur premier. Et c’est là que vous vous dites « hein quoi ?! ». Explication: l’enregistrement (en live) de ce dernier a eu lieu en 2010, le groupe a conservé tout ça et le sort cette année tel un prequel afin de montrer d’où il vient.

Bone Tower – We All Will Die One Day

Jeune trio originaire de Halifax (Canada), Bone Tower déboule avec un premier effort aussi acide qu’expéditif. Huit titres pour à peine plus de neuf minutes, en voilà une agression en bonne et due forme !