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Labored Breath – Dyspnea

Une « respiration laborieuse » accompagnée d’une « dyspnée » (un problème respiratoire dû à un problème cardiaque ou pulmonaire), quoi de mieux en ce moment me direz-vous ! Ce projet solo d’un certain Jamison Kester (Void Omnia, Wild Hunt) entend donc s’amuser avec nos voies respiratoires en nous balançant un black metal oppressant évoquant un mélange de sonorités islandaises (Sinmara, Svartidaudi) et françaises (Aosoth, Drastus).

Opprobre – Fragments de Destinées

Etant donné leur nom (mais on ne va pas leur jeter, que ses membres se rassurent !), Opprobre annonce clairement les choses, ça n’est pas la grosse rigolade chez eux ! Ce groupe situé entre Montpellier et Paris s’est déjà signalé en 2017 en signant Le Naufrage, premier album qui a fondé les bases de leur musique, située à la croisées des genres… forcément mélancoliques.

Ninkharsag – The Dread March Of Solemn Gods

In the Nightside Eclipse d’Emperor, Storm Of The Light’s Bane de Dissection… Comment ne pas penser à ces deux monuments du black metal scandinave des années 90 à la simple vision de la cover de ce nouvel album de Ninkharsag ! Le groupe de Liverpool a en effet ici rendu un hommage plus qu’appuyé à ces classiques en reprenant à sa sauce ce type de visuel très en vogue à une époque (et ici très réussi !), mais aussi leur black metal à tendance mélodico-épique.

夢遊病者 (Sleepwalker) – Noč Na Krayu Sveta

Qui dit nouvelle sortie chez Sentient Ruin dit nouveau challenge pour l’auditeur. 夢遊病者 (ce qui signifie Sleepwalker) propose en effet quelque chose hors norme, distordu, difficile à encaisser tant ce son est abstrait et blindé d’inattendu. Ce trio anonyme russo-américano-japonais sait y faire en matière de bizarrerie musicale, mélangeant ici black metal, free-jazz, improvisations noise, krautrock, drone etc.

Nihilism – Cataclysme Vers l’Ascendance

La scène black metal grecque est aujourd’hui très réputée, celle-ci possédant son esthétique, ses codes et souvent quelques influences mythologiques intégrées à des atmosphères particulières. Si Rotting Christ en est aujourd’hui le chef de file (même si les éléments black s’atténuent un peu sur les derniers albums), on peut aussi compter Varathron ou encore Spectral Lore comme valeurs sûres. Mais se cachent aussi d’autres trésors cachés, tel Nihilism, formation de Thessalonique qui se distingue pas mal de ses illustres compatriotes.

Wesenwille – II: A Material God

Duo néerlandais composé du chanteur/guitariste Ruben Schmidt (Verval, Apotelesma entre autres) et du batteur David Schermann (aussi connu sous le pseudo Valr chez Weltschmerz ou en live chez Verwoed ou Glorior Belli), Wesenwille sort avec ce II: A Material God son second album (le premier éponyme étant sorti en 2018 chez Redefining Darkness). Officiant dans un black metal plutôt ouvert, on trouve sur ce nouvel album un bel assemblage d’influences tant dans le black traditionnel que dans les groupes plus modernes.

Plague Weaver – Ascendant Blasphemy

Premier long format pour Plague Weaver, duo canadien ayant débuté ses activités en 2018 du côté de l’Ontario. Ascendant Blasphemy propose une mixture personnelle de black, de death et de doom sur fond de thématiques forcément evil vu son titre.

Gravesend – Methods Of Human Disposal

Gravesend est un jeune trio new-yorkais qui fait les choses dans l’ordre: d’abord les préparations (Preparations Of Human Disposal, démo sortie l’an dernier) puis les méthodes dont on va parler ici. Des méthodes plutôt virulentes exposées dans un New York déshumanisé, jonché par les cadavres en putréfaction, les montagnes de déchets et autres crackheads, et où la lutte pour sa survie ne passe que par l’ultra violence.

Spire – Temple Of Khronos

Habitué à nous offrir des albums peu évidents à appréhender, Sentient Ruin Laboratories a dégoté cette fois un duo australien… qui fait un sacré boucan. Spire a été débauché de chez les collègues Iron Bonehead Productions pour lequel il a sorti en 2016 son premier album (Entropy), où il montrait déjà des envies de jouer avec les nerfs de l’auditeur. Et le temps n’a pas tari les envies des deux anonymes de Brisbane, ayant pris cinq ans pour maturer ses idées (aussi sombres que torturées) dans ce Temple Of Khronos.

Ætheria Conscientia – Corrupted Pillars Of Vanity

Originaire de Nantes, Ætheria Conscientia a déjà fait parler de lui avec son premier album Tales From Hydhradh (2018). A la croisée du black metal et du jazz progressif, le quartet avait su habiller sa musique d’un univers très particulier dédié à Hydhradh, ville spatiale imaginée par le groupe, détail parmi tout un univers entre mythologie et science-fiction. Un concept qui aurait totalement sa place dans une collection de BD, surtout que le groupe soigne aussi ses artworks dans cette optique (très réussis et signés par un certain Amaury Pottier). Une grande créativité qui se matérialise aussi dans sa [...]