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Necrotech – Necrotechnology

Premier EP pour les brésiliens de Necrotech, ce Necrotechnology vient caresser dans le sens du poil les fans de Godflesh, Swans mais aussi de Bolt Thrower. Le trio propose en effet une musique oscillant entre industriel, crust et death metal, soit un panorama dystopique plein de crasse et de machines rouillées.

Aabode – Neo-Age

Aabode, c’est la rencontre entre l’electro et le death metal, mais attention, vous pouvez déjà effacer vos images mentales de dancefloor festif ! Ce jeune projet nancéien monté par deux anciens BVDK (indus/black metal) a en effet pour but de nous entrainer dans une version déshumanisée du death metal grâce à un important boulot sur les atmosphères aussi oppressantes que dissonantes.

Horskh – Body

Vous êtes devant votre ordinateur ou sur votre portable, vous attendez impatiemment la réponse à votre dernier mail, post instagram ou autre application à laquelle vous êtes accro. Oui, normalement vous devriez vous reconnaître un tant soit peu. Et si toutes ces technologies prenaient vie et s’adressaient directement à vous ? On tiendrait là un bon pitch de film de SF, non ?

Fange – Privation

Fange est de ces groupes qui ont su, album après album, faire évoluer leur son sans pour autant le dénaturer. Parti d’un sludge/doom flirtant avec le stoner sur Poisse (2014), le groupe breton a inséré depuis quelques bonnes rasades d’indus à sa tambouille (affirmées depuis Punir – 2019), magnifiant le climat de malaise qu’il affectionne tant. Le trio devenu aujourd’hui quartet débarque donc avec ce Privation, apogée d’un concept (sonore comme visuel, le double-clip visible ci-dessous est une véritable claque) lui faisant prendre une toute nouvelle dimension.

Fange – Pantocrator

Infatigable Fange ! Après un album et un EP l’an dernier, voici le trio breton de retour avec ce Pantocrator. Seulement deux titres cette fois ? Oui mais du haut de leur quart d’heure chacun, ceux-ci développent ces atmosphères dont ils possèdent le copyright, nauséeuses et si particulières avec leur aspect industriel déshumanisé débarquant sans crier gare entre deux déflagrations à coups de clous rouillés.

Mitochondrial Sun – Sju Pulsarer

Lassé par les incessantes tournées de Dark Tranquility (les quoi ???), Niklas Sundin a quitté le fameux groupe de mélodeath il y a quelques mois déjà. Un départ qui a permis au guitariste de se consacrer pleinement à son projet Mitochondrial Sun, où il officie seul aux commandes de son vaisseau (spatial). Apparemment très inspiré, le suédois a déjà sorti un premier album éponyme en février dernier (qui n’avait rien de metal mais plus ambient) et en donne déjà une suite avec ce Sju Pulsarer.

Realize – Machine Violence

Monté par Kyle Kennedy de Sex Prisoner en compagnie de son guitariste Matt Underwood et de Matt Mutterperl (North, Languish), Realize s’oriente pourtant assez loin des premières amours de leurs membres. En effet, Demolition (2017) a surpris son monde avec un metal indus bien agressif, un peu comme si Godflesh et Ministry faisaient irruption dans un pit hardcore.

Pornohelmut – Bang Lord

Derrière ce nom quelque peu loufoque et cette cover psychédélique (qui va très bien avec) se cache un certain Neil Barrett, qui lui aussi porte (à deux lettres près) un nom prédestiné tant sa musique l’est: barrée. Bang Lord est donc le premier album du texan, bien décidé à expérimenter en amenant sa musique dans des sentiers escarpés.

Blackwood – Of Flies

Derrière Blackwood se cache un homme, italien de son état, nommé Eraldo Bernocchi, ayant pour vocation de faire cohabiter (grosses) guitares et éléments electro afin de créer un univers cauchemardesque. Auteur il y a trois ans de As The World Rots Away (au titre annonçant la couleur), le gaillard récidive aujourd’hui avec Of Flies, nouvel EP qui voit la participation d’Emilia Moncayo (chanteuse de Minipony, groupe de breakcore/metal équatorien).

Helel – A Sigil Burnt Deep Into The Flesh

Si vous suivez la scène black metal hexagonale, peut-être avez-vous déjà eu l’occasion de poser une oreille sur ce premier album de Helel, A Sigil Burnt Deep Into The Flesh. Sorti dans un premier temps en 2009 chez Debemur Morti Productions (Blut Aus Nord, Aevangelist…), ce quatre-titres (pour quasiment une demi-heure de son) se voit réédité par Necrocosm et Dead Seed Productions, remasterisé et affublé d’un nouvel artwork assez dérangeant, oeuvre de la collaboration entre Gui Brigaudiot et Metastazis.