ambient/electro

Fiona Brice – And You Know I Care

Multi-instrumentiste britannique, Fiona Brice a sorti un premier album en 2016 (Postcards From) mais c’est surtout par ses collaborations qu’elle s’est faite connaître en accompagnant notamment Anna Calvi, Placebo (avec qui elle a tourné), Gorillaz ou encore Kanye West (!). La revoilà avec ce second volume en solo intitulé And You Know I Care, soit une (grosse) demi-heure de douceur méditative.

The Bedroom Witch – A Place Of Hurt

The Bedroom Witch est le projet de dark synthpop de l’artiste de performances irano-américaine Sepehr Mashiahof, basée à Los Angeles. Active depuis une grosse dizaine d’années, la multi-instrumentiste/chanteuse a produit de nombreux albums dans lesquels elle intègre souvent des paroles intimistes (traitant notamment à base de métaphores de sa condition de femme trans et de sa place dans la société) à des rythmiques aux synthés nous immergeant dans une vision assez sombre et mélancolique de la synthpop.

EF – We salute you, you and you!

Quelques semaines à peine après le dernier Lost In Kiev, Pelagic Records retourne à nouveau dans la douceur du post-rock en sortant le nouvel album des suédois EF. Le groupe de Göteborg (qui célèbrera ses vingt ans l’an prochain) a connu une période bien trop calme avec six ans de silence, enfin interrompu par We salute you, you and you!, nouvel album au titre correspondant à l’enthousiasme de ses membres de reprendre du service.

Invent Animate – The Sun Sleeps, As It Never Was

Invent Animate est de ces groupes pour qui puissance et vulnérabilité ne font qu’un. Le groupe texan a vu sa popularité grandissante durant ses dix ans d’existence (onze depuis la sortie de cet EP, il y a un an), notamment grâce aux thèmes abordés dans lesquels une partie de son public peut s’identifier. The Sun Sleeps, As It Never Was traite de sujets cruciaux dans notre société, la drogue et ses effets dévastateurs autour d’elle.

Lost In Kiev – Rupture

Sans être forcément le groupe de post-rock le plus exposé de la scène (malgré un nom sonnant actuel à cause du conflit en Ukraine), Lost In Kiev a su en quinze ans d’existence imposer son nom notamment grâce à des tournées en compagnie de groupes divers tels Maserati ou Enslaved. Le groupe parisien revient avec son quatrième long-format (son second chez Pelagic, trois ans après Persona) et nous livre une nouvelle pièce de post-rock au pouvoir cinématique obsédant.

Darko US – Oni

J’aurais très bien pu vous dire de partir tout de suite si vous êtes allergique au deathcore, mais Darko US en propose une version si personnelle qu’il y a là de quoi vous interpeler (c’est mon cas, le style ne me passionnant plus des masses). Le duo composé de Tom Barber (Chelsea Grin) et Josh Miller (Spite) se plait en effet à renouveler le genre en intégrant des atmosphères tantôt electro vaporeuses, tantôt provenant du néo metal (qui vit un véritable retour en grâce), à son extrême brOOtalité instaurant un climat très hostile à cette seconde livraison.

Laurent Damont – SO / NN

Laurent Damont est un pianiste de jazz qui a connu une réputation grandissante en accompagnant Gaël Faye, Milk Coffee & Sugar et Lucien & The Kimono Orchestra. C’est en solo qu’il officie sur SO, premier volet d’une trilogie de courts EP qui propose une musique instrumentale où le piano exprime seul énormément d’émotions.

Holy Fawn – Dimensional Bleed

De l’eau a coulé sous les ponts pour Holy Fawn. Découvert complètement au hasard en 2018 (le très beau Death Spells), le groupe originaire d’Arizona s’est depuis fait un nom, notamment grâce à la pub faite par Randy Blythe de Lamb Of God qui a souvent arboré un t-shirt à leur effigie ou encore par des tournées en compagnie de groupes comme Cult Of Luna ou Deafheaven. Une renommée grandissante enfin concrétisée par un nouvel album, Dimensional Bleed, dont la thématique principale semble être axée sur la mort et le deuil (des titres comme « Death Is A Relief » ou [...]

Bloodbox – Post Human Disorder

Vous n’en pouvez plus d’attendre le nouveau Slipknot ? Avant la chronique de demain (Krakou est sur le coup), voici un groupe masqué tout aussi fan de boucan, mais bien plus que les neuf de l’Iowa en réalité ! Fondé en 2001 en Irlande, Bloodbox s’est relocalisé en Nouvelle-Zélande avant d’être silencieux pendant vingt longues années (le premier album Structure Against Self étant sorti en 2002), un silence enfin terminé puisque le trio fait son retour dans le plus grand des fracas !