ambient/electro

Candy – Heaven Is Here

Débarqués en grande pompe chez Relapse avec un EP beaucoup trop frugal (Super-Stare – 2019), Candy se sera fait attendre trois ans pour livrer ce Heaven Is Here. Mais au pays de Candy, le paradis que nous promet ici le groupe de Richmond a vraiment tout pour aller de l’autre côté, dans les tréfonds de l’enfer.

Hold Me Down – Powerless

Si le présent vous fait un peu bader, vous n’êtes pas prêts pour le futur ! Hold Me Down en revient et ce qu’il en décrit est simplement terrifiant: les machines ont pris le contrôle et l’humain, apparemment plutôt rare dans le coin, est désormais Powerless.

Heriot – Profound Morality

Après des singles parus au compte-goutte (dont une cover de « Ten Ton Hammer » de Machine Head), les anglais Heriot viennent enfin sortir un véritable premier album. Depuis leurs débuts en 2020, le buzz a peu à peu pris, si bien que les attentes étaient jusqu’alors bien hautes pour les amateurs de brutalité oppressante.

Luminous Vault – Animate The Emptiness

Hasard du calendrier, Profound Lore aura sorti à deux semaines d’intervalle le premier album de Luminous Vault (que voici) et le troisième album d’Artificial Brain (dont je vous toucherai certainement un mot d’ici peu). Point commun entre ces deux groupes outre leur label ? La présence de l’infatigable Samuel Smith, évoluant tantôt à la guitare, tantôt au chant, qui est d’ailleurs aussi présent chez Aeviterne et Fawn Limbs. Chez Luminous Vault, c’est à la basse et au chant qu’on le retrouve, accompagné d’un certain Mario Diaz de Leon (Oneirogen, Bloodmist) qui se charge de tout le reste (et aussi [...]

Ruinas – Resurrekzión

Après un Ikonoklasta bien secoué sorti il y a déjà deux ans, Ruinas revient dans le grind game avec Resurrekzión, nouvel EP de six titres. Le duo Rober Bustabad (Machetazo, chant et instruments)/Angel (batterie) n’a pas dit son dernier mot en matière de déblaiement auditif !

Cremation Lily – Dreams Drenched In Static

Cremation Lily, c’est le projet d’un certain Zen Zsigo, mec pas si zen que ça puisqu’il dort très peu et souffre apparemment de dépression. Mais derrière l’aspect négatif de cette info se cache une créativité et surtout une incroyable productivité (comme l’attestent les très nombreuses sorties qu’on peut trouver sur son Bandcamp, ainsi que sa participation à de nombreux collectifs comme BLACKCLOUDSUMMONER par exemple) du gaillard. Pour Dreams Drenched In Static, il quitte même l’autoproduction en signant chez The Flenser, label réputé notamment pour avoir Have A Nice Life ou Planning For Burial dans son roster.

Void Of Vision – Chronicles II: Heaven

Quelques mois le premier volume Lust, Void Of Vision débarque avec sa suite. Un Chronicles II: Heaven qui nous propose non pas quatre mais cette fois cinq titres tout en proposant un metalcore teinté de djent et d’electro bien dans la lignée de l’EP précédent.

Ufomammut – Fenice

Figure bien connue de la sphère doom depuis une vingtaine d’année, Ufomammut a décidé en 2020 de se mettre en hiatus suite à l’annonce du départ de son batteur historique Vita. Pourtant à peine deux ans plus tard, le groupe de Tortona (Piémont) renaît de ses cendres tels le phœnix (Fenice = phœnix en italien) avec un nouveau préposé à la batterie, un certain Levre (Lowerdose), le doom cosmique d’Ufomammut peut se poursuivre…

Déhà – Décadanse

Pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas (encore), Déhà est un multi-instrumentiste belge à la tête de très nombreux projets solo et participant aussi à des groupes internationaux tels que Maladie, Cult Of Erinyes, Wolvennest, Slow ou encore We All Die (Laughing). Une profusion de projets pour un spectre musical très ouvert, où les influences metal extrême (au sens large du terme) côtoient parfois des influences plus étonnantes allant du classique à l’electro. Ultra prolifique pour son projet personnel (avec énormément de sorties entre 2020 et 2021, le covid l’ayant sûrement beaucoup inspiré), voici Décadanse, album de [...]

Tempers – New Meaning

Si l’envie vous prenait d’aller faire un tour à pied la nuit, voici la bande sonore qu’il vous faut ! Pour son quatrième album, le duo Jasmine Golestaneh (chant)/Eddie Cooper (synthés) nous convie à une déambulation nocturne sur fond d’une synthpop typée 80’s, au jeu sur les échos rendant ce New Meaning tellement obsédant.