Death Ss – The 7th Seal

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Style: electro metalAnnee de sortie: 2006Label: Regain

Steve Silvester est le leader, chanteur et seul membre originel de cette formation italienne culte. C’est en effet en 1977, à Pesaro, que Death SS a vu le jour. Bien évidemment le groupe ne donnait pas encore dans l’electro metal. Ces gens là ont tout fait : doom, heavy, speed metal, samba, bolero et jazz manouche. Le groupe est culte chez les amateurs de doom pour avoir notamment travaillé dans les 80’s avec l’ultra méga giga culte (ça veut qu’il vend 2 disques par an et que ça fait bien de dire qu’on a écouté au moins un de ses albums, histoire de passer pour un érudit) Paul Chain, connu pour le meilleur (comme l’album Alkahest en 1996 avec la participation de Lee Dorrian) mais surtout pour le pire. Soit, je mégare. Revenons donc à l’ami de Titi le canari (Silvester) et à son orchestre de bal. Cette formation culte est plus connu pour ses costumes de monstre que pour sa musique (à part en Italie où le groupe fait les couvertures de la presse metal locale). Leurs tenues de scène se modernisent à chaque sortie d’album (ils donnent dans le cyber goth electro dark actuellement alors que les débuts du groupe faisaient plus « vieux film d’horreur kitsch des années 30 ») mais le concept est toujours le même avec tout le bestiaire habituel qui fait peur : le vampire, le squelette, la momie, Roselyne Bachelot et Sarkozy. Cette joyeuse bande qui doit faire fureur durant Halloween est dirigée de main de maître par le prince des ténèbres en Italie, le sémillant Steve Silvester.

Mais pour Death SS, il est finalement plus facile de décrire ce groupe visuellement que musicalement. La case electro metal que j’ai choisi pour catégoriser la musique que produit Death SS sur The 7th Seal semble finalement trop étroite pour rendre compte de ce que fait la formation italienne. Les bases qui charpentent le son Death SS semblent remonter au hard rock 70’s horrifique à la Alice Cooper, voire aussi au Rocky Horror Picture Show pour le côté très théâtral et décadent. Voilà ce qu’est en fait Death SS : une version cyber goth du Rocky Horror Picture Show. Tour à tour très electro (« Give Em Hell »), glam (« Venus Gliph »), gothique (« Der Golem »), rock ‘n’ roll (« Shock Treatment », « Heck Of A Day »), symphonique (« Another Life ») voire carrément tout à la fois (« The 7th Seal »).

En résumé, Death SS est original. Oui mais voilà, j’ai bien peur que ce disque ait du mal à trouver son public : trop electro et symphonique pour les amateurs de Black Sabbath, trop mignon et glam pour les fans de Ministry, trop rock ‘n’ roll et déjanté pour les corbeaux ou encore trop sombre et agressif pour les aficionados de Meat Loaf. Résultat : ce disque se destine à des gens ouverts qui apprécient autant les papis du hard rock, le rock gothique, les musiques sombres et théâtrales, le metal moderne que l’electro metal ; peut-être aussi à ceux appréciant tous les aspects de la longue carrière d’Alice Cooper. Ceux qui ont adoré le premier album des frenchies de Crack Ov Dawn devraient aussi y trouver leur compte.

  1. give’em hell
  2. venus’ gliph
  3. der golem
  4. shock treatment
  5. absinthe
  6. another life
  7. psychosect
  8. heck of a day
  9. s.i.a.g.f.o.m.
  10. the healer
  11. time to kill
  12. the 7th seal
  13. the four horsemen (bonus track)
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