YEEEEEEEEESSSSSSSS ! Ils sont de retour mes californiens préférés !!! La nouvelle de leur split il y a quelques mois m’avait vraiment déçu, mais sans Burton C. Bell, comment le groupe pouvait-il continuer ? Et maintenant que Burton est revenu et que Dino (Cazares) est à son tour parti, comment continuer ? Tout simplement en donnant la guitare à Christian Olde Wolbers (précédemment bassiste du groupe) et en passant la basse à Byron Stroud des énormes Strapping Young Lad.
Le groupe au complet (avec la boîte à rythme vivante Raymond Herrera toujours derrière les fûts), la machine Fear Factory peut revenir sur le devant de la scène. Et quel retour !
Digimortal était une semi-déception, même pour les fans du groupe, et le divin Demanufacture, album culte du groupe, semblait ne jamais pouvoir être égalé.
Jusqu’à cet « Archetype », qui marque incontestablement le retour en grande forme du groupe.
Mettons de suite à terre les fantasmes de beaucoup : non cet album n’est pas le retour de Fear Factory au style qu’il pratiquait sur Soul of a New Machine, 1er (officiel) opus du groupe. Il n’est pas non plus un retour au FF de Demanufacture.
Il faut plutôt le prendre comme une parfaite synthèse des albums les plus réussis du groupe (les deux précités, ainsi qu’Obsolete).
On a donc droit à des morceaux mélodiques comme jamais (l’excellent « Archetype), avec cependant des accès de hargne qui font plaisir à entendre (le furieux « Cyberwaste » premier single de l’album ou encore « Bonescraper » et son accélération death metal).
L’album s’ouvre même sur un futur classique du groupe, « Slave Labor », qui contient tous les ingrédients que l’on attend de ce groupe majeur : riffs syncopés, double grosse caisse, refrain mélodique, le tout emballé dans de somptueuses nappes de synthé.
Pas de fausse note pour cet album sur lequel le groupe se permet même de s’essayer à une « quasi ballade » avec un somptueux « Bite the Hand that Bleeds » et à une reprise survitaminée du « School » de Nirvana en guise de digestif.
Le passage de Wolbers à la guitare est incontestablement réussi, et le son Fear Factory, reste toujours reconnaissable entre tous : la rythmique toujours martiale avec la batterie (toujours cette double grosse caisse imparable) qui se superpose sur la guitare, tranchante comme jamais.
On arguera que Fear Factory ne se renouvelle pas beaucoup. C’est vrai, mais qu’importe, ce qu’on attend de Fear Factory, c’est qu’il fasse du Fear Factory ! Et à ce titre, Archetype ne devrait pas décevoir les fans du groupe.
- slave labor
- cyberwaste
- act of god
- drones
- archetype
- corporate cloning
- bite the hand that bleeds
- undercurrent
- default judgement
- bone scrapper
- human shields
- ascension
- school
Enfin une bouffée d’air frais après un Digimortal à jeter aux oubliettes, FF nous pond avec Cyberwaste un de leur meilleur titre. C’est quand même loin en-dessous des parfaits Obsolete et Demanufacture.