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Deformatory – Inversion Of The Unseen Horizon

Duo canadien (basé à Ottawa) composé de Charlie Leduc (chant/guitare) et de Neil Grandy (batterie), Deformatory est actif depuis 2010 et a déjà sorti deux albums (In The Wake Of Pestilence en 2013 et Malediction en 2016) avant celui-ci. Inversion Of The Unseen Horizon en impose déjà visuellement parlant – la cover ayant été signée par Paul Gerrard, concepteur graphique ayant bossé au cinéma pour des films comme Hellboy ou Hellraiser:Origins – mais aussi au niveau sonore puisque l’enregistrement a été géré par Topon Das (Fuck The Facts). Au niveau du concept de l’album, les deux canadiens poursuivent la [...]

Yves Tumor – The Asymptotical World EP

Yves Tumor (de son vrai nom Sean Bowie, rien à voir avec David) fait partie de ces artistes iconoclastes ne correspondant à aucune réelle case sur l’échiquier musical. Ayant débuté ses activités en 2010, le natif de Miami (vivant aujourd’hui en Italie) aura attendu cinq ans avant de sortir son premier long-format (When Man Fails You – 2015), qui sera suivi de Safe In The Hands Of Love (2018) puis Heaven To A Tortured Mind (2020). Difficilement classable, la musique d’Yves Tumor est en constante ébullition, ayant démarré dans l’electro expérimentale et ayant ajouté peu à peu des éléments [...]

Underdark – Our Bodies Burned Bright On Re-Entry

Démarré du côté de Nottingham en 2015, Underdark est un groupe de black metal enrichi de bien d’autres courants tels que le screamo, le shoegaze ou le post-rock (que l’on simplifie – un peu péjorativement – en post-black metal). Pourtant ce premier long-format à la très jolie cover est tel un nouveau départ, le groupe ayant accueilli en ses rangs un nouveau chanteur, Abi Vasquez il y a deux ans, s’illustrant ici par un chant volubile entre cris (très) perçants et growls profonds…

Elder Devil – Fragments Of Hell

Projet monté originellement en 2017 sous forme de duo par Jacob Lee (Hellish Form, PlasticBag FaceMask) et Stephen Muir (Cabin Fire), Elder Devil s’est ensuite consolidé avec l’arrivée de Ryan Urquidez (Cabin Fire aussi) et Pete Ruacho (Amenthes). Après avoir sorti quelques EP et singles (dont une reprise de « Eyeore » de Slipknot), le quartet californien redéboule avec grand fracas après quasiment deux ans de silence.

Pacmanthemovie – Pacmanthemovie 2: Eat Lives

Jeune quintet texan (de Houston), Pacmanthemovie sort comme son nom l’indique un second album après un éponyme en 2019. Pacmanthemovie 2: Eat Lives propose un hardcore chaotico-secoué, bordélique et aux lyrics teintés d’humour (ça cite Eric Andre sur le titre du même nom) et de jeux vidéo.

Fotocrime – Heart Of Crime

Autrefois leader des énervés Coliseum, le multi-casquettes Ryan Patterson (chanteur, songwriter, multi-instrumentiste et producteur, sans compter sa riche œuvre graphique) s’est calmé niveau décibels pour aller du côté de ce qu’il nomme « le romantisme électrique du Sud ». Une appellation que le natif de Louisville (Kentucky) enrichit des multiples influences qu’il accole à Fotocrime: « Dans mon esprit, Fotocrime est un point de rencontre entre l’Europe de la Guerre Froide et l’Americana du milieu du siècle. DAF rencontre Roy Orbison, Portishead rencontre Ricky Nelson. Raymond Chandler et Paul Bowles vont voir un double film de Douglas Sirk et Carol Reed ». Une [...]

Flames Of Betrayal – The Rain Reeks Of Heaven

Voici un album de metalcore comme on n’en a plus l’habitude d’entendre ! Flames Of Betrayal vient de Caroline du Nord et livre avec The Rain Reeks Of Heaven son premier album (faisant suite à l’EP Futility Of Hope – 2019), semble-t-il bien marqué par les débuts de la scène entre accents melodeath façon Gothenburg et moshparts appuyées.

Concilium – Desecration

Quand tu aperçois au détour des noms des autres projets des membres de Concilium des noms fleuris tels que Scum Liquor, Göatfukk, Spitgrave ou encore Cunnilingus, tu es en droit de s’interroger sur la teneur (et le sérieux !) de ce jeune projet (actif depuis deux ans seulement). Puis tu te lances dans l’écoute de ce Desecration, premier long-format comparable à une plongée dans des eaux putréfiées peuplées de créatures horrifiques hantant les alentours…

King Buffalo – The Burden Of Restlessness

A la vision de sa cover aux viscères sortant des yeux d’un personnage, The Burden Of Restlessness, cinquième album (dont deux lives) des new-yorkais King Buffalo annonçait un album de death metal bas du front. Or rien de tout ça, le trio officie en réalité dans des contrées plus perchées, ce qui justifie qu’ils aient sorti l’un de leurs albums chez Stickman Records, le label d’Elder. Désormais autoproduit, le groupe de Rochester (New York) livre ici une recette personnelle de stoner rock aux accents psyché-progressifs.

Rot Away – Nothing Is Good

Si l’on connait quelques groupes danois de metal plus ou moins extrême, le pays renferme aussi une scène hardcore pas des plus exposées. Rot Away sort donc de l’ombre avec un Nothing Is Good qui annonce la couleur: du sombre, du noir, du négatif.