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Daemonicus – Eschaton

Originaire d’Umeå (Suède), Daemonicus est un groupe de swedish death metal old school qui célèbre ses quinze ans avec Eschaton, leur troisième album. Inspiré par d’illustres compatriotes tels Entombed ou Dismember sur leurs deux premiers albums aux covers « discutables » (Host Of Rotting Flesh en 2009, Deadwork en 2012), le groupe sort Eschaton sous le signe du renouveau, leur chanteur historique ayant décidé de quitter le navire, laissant le poste vacant à l’un des guitaristes, à la voix un poil plus rauque que son prédécesseur.

To Kill Achilles – Something To Remember Me By

Actif depuis quelques paires d’années, To Kill Achilles met en musique le désespoir le plus profond, les britanniques passent même un cran au-dessus avec ce Something To Remember Me By. Vous me direz que la déprime est courante dans la scène hardcore, sauf que le groupe écossais se démarque en réalisant là un concept-album tournant autour de la vie d’un homme et du déroulement de l’année aboutissant à son suicide. Un sujet fort et émotionnel dont la narration passe en quatorze titres via un hardcore mélodique aux attaques metalcore bardées de breakdowns massifs.

Djevel – Tanker Som Rir Natten

Septième album en dix ans pour Djevel. Le groupe norvégien – dans lequel on retrouve un certain Faust (ex-Emperor) à la batterie – revient alors que son vocaliste Mannevond (Koldbrann) s’est fait la malle en plein confinement (sans attestation apparemment). C’est donc Kvitrim (Black Majesty, Vemod) qui prend la place de chanteur principal tout en conservant la basse tandis que Trond Ciekals (ex-Ljå) s’occupe toujours de la guitare et du chant clean. Bref, un nouveau départ pour le désormais trio qui malgré ce bouleversement demeure dans les mêmes eaux (de djevel, désolé) black metal de tradition sur ce Tanker [...]

Fawn Limbs – Darwin Falls

Fawn Limbs est un trio vraiment à part, sortant avec une impressionnante régularité des albums alors que leurs membres sont dispersés sur différents continents (en Finlande et aux Etats-Unis) tout en renouvelant à chaque fois ses perspectives musicales, Darwin Falls ne déroge pas à la règle et surprend vraiment dès son introduction. Imaginez une rencontre entre Bohren & Der Club Of Gore et Frontierer au Far West !

Friisk – …un torügg bleev blot Sand

Un peu trop chaud cet été ? Voilà un groupe qui nous promet du Friisk…et ! Bon, d’accord elle était facile mais cet adjectif convient parfaitement à Friisk, groupe allemand monté en 2018 sur les cendres de Friesenblut qui était lui aussi basé sur la culture frisonne dont la langue (quelque part entre allemand, danois et néerlandais) est employée sur ce …un torügg bleev blot Sand. Sur fond de culture et mythologie locale, le groupe originaire de Leer l’utilise donc parfois pour accompagner son black metal.
Un black metal sombre et dense qui se pare d’une certaine mélancolie au [...]

Demersal + Regarding Ambiguity split

Révélation surprise de l’an dernier, Demersal fait déjà son retour sur un split. Le jeune groupe danois a embarqué cette fois un groupe de compatriotes: Regarding Ambiguity. Les deux groupes jouent une musique complémentaire entre screamo et post-hardcore, avec deux titres chacun.

Nefastes – Scumanity

En attendant un nouvel album avec Benighted dont vient de sortir une mise en bouche intitulée « A Personified Evil », le chanteur Julien Truchan s’offre une parenthèse toute aussi brutale en compagnie de deux anciens collègues. Liem N’Guyen (guitare) et Olivier Gabriel (basse) ont en effet fait partie de Benighted mais ont ensuite quitté le navire. En bons termes puisque sort le premier album de Nefastes, inattendue bombe de violence haineuse.

Amusement Parks On Fire – An Archaea

Après onze ans de silence, on aurait pu croire que le parc d’attraction avait été réduit en cendres mais surprise, le groupe de Nottingham vient raviver la flamme aujourd’hui. Toujours mené par la douce voix de Michael Feerick (qui porte donc bien son nom), Amusement Parks On Fire fait donc son retour toujours habité par cette même nostalgie au niveau sonore entre shoegaze et dreampop avec quelques incartades noisy.

Cult Of Occult – Ruin

Trois ans tout pile après leur Anti Life, les français Cult Of Occult font leur retour avec un nouvel album ou plutôt un single bien fat nommé Ruin aux vingt-deux minutes bien garnies. Mais le groupe de sludge/doom extrême n’entendait pas nous laisser sur notre faim puisqu’un remix (« nuiRe ») de presque autant de minutes (quasiment dix-neuf) le complète. Deux chapitres bien denses pour une plongée dans un cauchemar sonore !

Hacktivist – Hyperdialect

Pour célébrer leurs dix ans d’existence, les rap-métalleux Hacktivist sortent leur second album. « Rap-métalleux », rien qu’avec cette appellation j’en vois déjà sur le point de quitter cette chronique. Restez encore un peu, il est peut-être possible que vous ne trouviez ce Hyperdialect pas si rédhibitoire car le groupe de Milton Keynes habille son hip-hop d’un son metal plutôt imposant.