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Graves For Gods – The Oldest Gods

Graves For Gods est un trio australien né du côté d’Adelaïde et dont The Oldest Gods est le premier effort. Sortant sur le label français Sleeping Church Records (Atolah), ce premier album nous prévient avec sa durée (quarante minutes) et son nombre de morceaux (quatre), c’est bien à du doom/death auquel on va avoir droit !

Atolah – Post, Cross And Yoke

Seconde vie pour Atolah, groupe né en Australie en 2007, auteur de deux EP en 2009 (Relics) et 2012 (Post, Cross And Yoke, déjà !) mais s’étant mis en pause à peine un an plus tard. Le groupe s’est relancé en 2021 sous l’impulsion d’un français expatrié (nommé Pierre-François, bassiste de son état et seul membre fondateur restant) rejoint par un nouveau batteur et un guitariste. Et rien de tel pour se remettre en route qu’un réenregistrement de leur deux EP sur un seul support.
En attendant d’entendre du son du jeune trio ainsi modifié, ce double-EP permet de [...]

Moonworshipper – 13 Fullmoon Nights Of Doubt

Après nous avoir plongé dans la solitude l’an dernier (13 Fullmoon Nights Of Loneliness, qui a été étonnamment en phase avec l’actualité des multiples confinements), Moonworshipper fait son retour en plein doute cette fois-ci.

When The Deadbolt Breaks – As Hope Valley Burns – Eulogy

Né en 2005 dans le Connecticut sous l’impulsion d’Aaron Lewis (pas celui de Staind mais un homonyme, ancien guitariste de Cable), When The Deadbolt Breaks livre avec As Hope Valley Burns – Eulogy son cinquième album où le groupe œuvre dans un sludge doom qui lui est propre, plein de variété et de subtilités.

Abstracter – Abominion

Etant apparus avec deux premiers albums post-metal/sludge (Tomb Of Feathers – 2012, Wound Empire – 2015), les californiens d’Abstracter ont choisi ensuite d’ajouter pas mal d’extrême à leur son, le rendant pour l’occasion encore plus destructeur et éreintant (par exemple sur le précédent Cinereous Incarnate – 2018). On pourrait parler de continuité avec ce Abominion, pourtant le groupe mené par d’anciens Atrament a vu en son sein quelques mouvements de line-up: le bassiste James Meyer (Vale, ex-Moral Void) est passé à la guitare, son remplaçant (G.) arrive de chez Mefitic tandis que Justin Enis (Ulthar, Void Omnia) est arrivé [...]

1914 – Where Fear And Weapons Meet

Pour ceux qui n’auraient pas croisé leur nom ces dernières années (deux albums précèdent celui-ci), 1914 est un groupe ukrainien basant sa musique sur la Première Guerre Mondiale, poussant même le concept jusqu’à revêtir des costumes de soldats de l’époque et à se nommer d’après des matricules. Mais plus qu’un simple folklore patriotique, 1914 permet surtout de se replonger dans des dates phares de ce conflit sur fond d’un black/death metal très bien foutu.

Fuoco Fatuo – Backwater & Obsidian Katabasis

Alors que Profound Lore a sorti Obsidian Katabasis il y a quelques mois, voilà que Sentient Ruin Laboratories met les bouchées doubles en ressortant cet album en compagnie de son prédécesseur Backwater (2017), soit non pas une mais deux heures de doom/death parmi le plus intense qui soit ! Car les italiens de Fuoco Fatuo savent y faire en matière d’installation de climat ultra oppressant et claustrophobique.

Ghorot – Loss Of Light

Moins en vue ces derniers temps, la scène de Boise, Idaho (avec comme fer de lance Bone Dance devenu Throes il y a quelques années), continue pourtant à livrer des groupes de barbus spécialisés dans le béton armé. Nos trois gaillards du jour se nomment Ghorot et ne s’en tiennent pas qu’au poids. Ils y ajoutent en effet un peu gel hivernal puisque les atmosphères distillées sur les cinq titres de ce Loss Of Light (titre qui va de soi) s’imprègnent de ce pouvoir glaciaire allant autant du côté du black metal que du côté du post metal.