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Messa – The Spin

Oui Close était un album excellent, qui avait d’ailleurs conquis du monde en 2022. Mais on pouvait tout de même reprocher aux italiens de ne pas aller davantage à l’essentiel et d’avoir parfois étiré inutilement leur propos aboutissant à un album très long et difficile à écouter d’une traite.
Découvrir que the Spin dure un peu plus de 41 minutes seulement est donc déjà une bonne surprise. Le groupe a en effet manifestement eu la volonté de rendre ses compos plus directes et moins diluées, et le résultat est exactement ce qu’on (en tout cas « je ») espérait. Avec 4 [...]

Ainsoph – Affection & Vengeance

Auteur il y a cinq ans du mystérieux Ω – V, Ainsoph fait son retour cette année avec un second album intitulé Affection & Vengeance. Pendant ce laps de temps, le quartet néerlandais n’a pas changé son fusil d’épaule en proposant un son dense et texturé mélangeant impulsion post-punk, vocaux féminins essentiellement éthérés et rythmiques s’emballant parfois dans les blastbeats du black metal, un mix annoncé comme du « voidgaze ».

Spleen Club – Dance Of St Guy

Après s’être mis en longue pause suite à sa démo Low Fantasy (2017), les strasbourgeois Spleen Club revient huit ans plus tard avec ce nouveau deux-titres. Le duo composé de Guy Ritleng (voix/guitare/basse) et de Julien Meyer (machines/sound design) annonce jouer sur le minimalisme, mais c’est pourtant agrémenté d’un son plutôt riche que débute ce Dance Of St Guy…

Hammok – Look How Long Lasting Everything Is Moving Forward

Et voilà, c’est ce moment de l’année ! Ce moment où l’on se retourne sur l’année et commence à réfléchir sur un top, puis qu’on réalise: « ah mais j’ai oublié de parler d’eux ! ». Eux, ce sont les trois jeunes norvégiens de Hammok (rien à voir avec le groupe de post-rock/ambient qui a un C en plus) et dont l’excellent premier album (après quelques singles et EPs) est passé sous bon nombre de radars ! Et pourtant il mérite toute sa place dans les classements 2024 !

Justice Divine – S/T

Nouveau projet de Lionel « Jacky » Cadiou (Syndrome 81, Prisonnier du temps), Justice Divine débarque sans crier gare en cette fin d’année, venant bouleverser bon nombre de tops 2024, tout du moins le mien (à croire tous ceux sortant leurs classements fin novembre n’ont apparemment que onze mois dans leur calendrier, ils ont en tout cas loupé cet album). Et même si cette première livraison est vraiment très courte (seulement vingt-deux minutes), rares ont été les albums cette année à donner à ce point envie d’appuyer frénétiquement sur la touche « repeat » sans aucune lassitude !

Fugue – Yell

Jeune formation née du côté d’Amiens, Fugue débarque avec un second EP (après Snowflake Symmetry) nous invitant à en faire une, fugue. Pour cela, le quartet lie des sonorités noisy avec de bonnes louches de nappes éthérées, se réappropriant ainsi à sa guise ce mélange post-punk et shoegaze (bien en vogue en ce moment), donnant à ce Yell un côté hypnotique à sa manière.

Urge – Here/After

Jeune projet venant tout droit de la Ville Rose, Urge possède en son sein des membres (masqués) de multiples groupes dont certains très renommés (à savoir Plebeian Grandstand, M83, BRUIT ≤, Orme, Kid Wise et Rallye), des groupes très divers d’où une certaine difficulté de prédire dans quel style ce « supergroupe » va intervenir. Du chaos ? De l’orchestral ? Ou bien de l’electro-pop ? Rien de tout ça, c’est dans une noirceur bien morne que nous entraine ce quartet (ou quintet au vu de la photo d’illustration ?).

QOYA – Karma

Trio originaire de Grenoble, QOYA débarque avec un nouvel album faisant suite à Yokai (2021) et livre ici dix nouvelles « cathartic songs » (comme le mentionne leur Bandcamp). Une appellation bien justifiée puisque Karma vient nous immerger dans une atmosphère singulière, sombre, dense mais surtout immersive.

Destroy Boys – Funeral Soundtrack #4

Groupe qui monte parmi la scène punk californienne, Destroy Boys s’est monté en 2015 par Alexia Roditis (chant/guitare) et Violet Mayugba (guitare, backing) alors qu’elles n’avaient que quinze ans à peine. Le groupe complété par un bassiste et un batteur (aujourd’hui David Orozco et Narsai Malik) distille un punk rock aux ouvertures allant du côté du garage rock, du hardcore, du riot grrrl et même des influences goth (le groupe revendiquant notamment des influences du côté de Siouxie And The Banshees ou de Cocteau Twins).

Glass Ox – A Celebration Of Death

Il n’y a pas que Slipknot dans l’Iowa, il y a aussi quelques groupes plus confidentiels qui méritent le détour ! Ok on n’est pas vraiment dans le même monde avec Glass Ox qui vient donc de Des Moines et propose enfin une suite au très intéressant Winds Of Violence sorti en 2022. Le trio joue une musique pas très simple à décrire, s’inspirant de différents courants parfois très opposés, ne vous étonnez donc pas à être surpris tout au long d’A Celebration Of Death !