death/grind

Sleep Terror – Above Snakes

L’amateur de death technique éclairé doit sûrement se rappeler de Probing Tranquility, premier album de Sleep Terror sorti en 2006. Totalement instrumental, cet album montrait déjà que Luke Jaeger (seul aux commandes) fourmillait déjà d’idées dans une étourdissante ode au shred. Pourtant, le projet a longtemps semblé un one-shot puisque zéro nouvelle pendant neuf ans. En 2015 Unihemispheria, second volet lui aussi bien secoué, est venu briser le silence. Ensuite rejoint par le batteur Marco Pitruzzella (Six Feet Under, ex-The Faceless, ex-Brain Drill entre autres), Sleep Terror a vu son rendement fortement relevé à la hausse (Above Snakes est [...]

Plague Weaver – Ascendant Blasphemy

Premier long format pour Plague Weaver, duo canadien ayant débuté ses activités en 2018 du côté de l’Ontario. Ascendant Blasphemy propose une mixture personnelle de black, de death et de doom sur fond de thématiques forcément evil vu son titre.

Gravesend – Methods Of Human Disposal

Gravesend est un jeune trio new-yorkais qui fait les choses dans l’ordre: d’abord les préparations (Preparations Of Human Disposal, démo sortie l’an dernier) puis les méthodes dont on va parler ici. Des méthodes plutôt virulentes exposées dans un New York déshumanisé, jonché par les cadavres en putréfaction, les montagnes de déchets et autres crackheads, et où la lutte pour sa survie ne passe que par l’ultra violence.

Pupil Slicer – Mirrors

Quel prof n’a jamais rêvé de découper en petits morceaux un élève turbulent ? Pupil Slicer m’est apparu d’abord par son nom comme un groupe d’anciens collègues souhaitant aujourd’hui prendre sa revanche sur les cancres qu’il aura croisé dans sa carrière. Sauf que pupil veut aussi dire « pupille », donc on peut aussi y voir une référence au fameux film Un Chien Andalou (Luis Buñuel collaborant avec Salvador Dali) et de sa séquence… douloureuse d’un œil coupé avec une lame de rasoir. Bref, quelle que soit la provenance de son nom, ce jeune trio londonien envoie du brutal.

Socioclast – S/T

Par les temps qui courent, on se déclinera pas l’offre d’un bon gros défouloir. Socioclast est un groupe californien qui compte en ses rangs quelques membres de la scène locale, évoluant ou ayant évolué chez In Disgust, Deadpressure ou encore Mortuous, bref un pedigree bien brutal qui confirme ce que l’on va se prendre dans la trogne avec ce premier album.

Mefitis – Offscourings

Ne vous laissez pas rebuter/repousser par cette pochette un peu bizarre/moche : c’est en effet du très très lourd que nous propose Mefitis avec son deuxième album longue durée Offscourings. Les américains vont d’ailleurs nous mettre sans attendre dans le bain dès l’entame pied au plancher de l’excellent « Wandering the Tideland » pour ne (presque) plus nous lâcher, 38 minutes durant, pour notre plus grand plaisir.
Les californiens pratiquent un death metal tirant sur le black (notamment en raison de la voix très éraillée utilisée) qu’ils décrivent eux mêmes comme du dark metal (ce qui ne veut pas dire grand [...]

DSKNT – Vacuum γ-Noise Transition

Duo suisse ayant sorti l’étouffant PhSPHR Entropy en 2017, DSKNT fait son retour avec un petit frère tout aussi opaque et malfaisant. Et comme pour ce dernier, Vacuum γ-Noise Transition correspond à tous les qualificatifs utilisés pour de nombreuses sorties de Sentient Ruin: glauque, lourd, oppressant, dissonant et peu recommandable en cas de soucis de santé mentale.

Thorium – Ocean Of Blasphemy

Emanzipation Productions apprécie le death metal et regarder dans son rétro (l’un n’empêche pas l’autre), et quand le jeune label danois ne déniche pas un groupe jouant comme il y a vingt ou trente ans, il réédite des albums, desquels on est parfois passé à côté à l’époque de leur sortie ! C’est le cas d’Ocean Of Blasphemy, premier album de Thorium, sorti une première fois en 2000 jouant du death metal multi-cartes.

Swampbeast – Seven Evils Spawned Of Seven Heads

« La bête du marais », rien que le nom annonce ce qui nous attend ! Swampbeast est un jeune groupe de L.A. ayant récemment débarqué chez Translation Loss (Svalbard, Giant Squid…), label qui n’en finit plus d’aller vers les extrêmes (ayant des groupes comme Drouth, Teeth ou Wake dans son roster). Tel l’espèce de monstre informe figurant sur la cover de Seven Evils Spawned Of Seven Heads, leur premier album, le death metal du trio californien est putride, boueux mais en même temps très véloce.

Hazing Over – Pestilence

Si vous lisez régulièrement nos chroniques, vous devez avoir retenu le nom de Shin Guard. Leur dernier album 2020 est selon moi le meilleur album de 2019 (oui, comme je l’ai déjà dit, ils étaient en avance sur leur temps), contenant un mix de mathcore, de screamo, des mélodies irrésistibles et une mine d’idées plus captivantes les unes que les autres. Un avenir radieux s’offrait alors à eux, sauf que vous aurez noté que j’en parle ici à l’imparfait. Car oui, Shin Guard n’est plus. Le groupe a sorti en début d’année un mystérieux teaser sur Facebook avant que [...]