Bilan 2013 – Darkantisthene

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Annee de sortie: 2013






Ah les bilans de fin d’année !  Ah les phrases introductives des bilans de fin d’années ! Ah le ton ironique de ceux qui font leur bilan de fin d’année !Allez hop, assez perdu de temps, on passe aux choses sérieuses.

Parce que le mal m’habite, je commence tout de suite par les déceptions : Zodiac (mes chouchous allemands de 2012 ont perdu de leur fougue, leur rock est moins direct) ; The Answer (on n’a toujours pas droit à un retour à l’efficacité des 2 premiers albums dont je reste un inconditionnel) ; Covenant (l’electro des Suédois n’a jamais été aussi molle) ; Lychgate (j’attendais beaucoup mieux de cette dream team du black metal).

Point de vue style dans sa globalité, cette année, le parent pauvre est clairement le doom quelle que soit sa forme : death, atmosphérique, gothique. Rien n’a trouvé grâce à mes yeux, pourtant ce n’était pas le potentiel mélancolique de 2013 qui faisait défaut…

Le thrash, quant à lui, n’en finit plus de renaitre et nous a encore délivré quelques bons albums (Sodom, Onslaught, Essence, Havok, Violator). Pour autant, aucun ne m’a déboité l’oignon au point de vouloir en faire une chronique. Nous verrons en 2014 si le Suicidal Angels ou le Legion of the damned en auront suffisamment dans le pantalon pour figurer sur le podium.

Avant de commencer le top en lui-même, je tiens à saluer quelques sorties qui auraient pu mériter d’y figurer : Riverside (joli retour aux premières amours), Spiritual Beggars (quand on tape du pied pendant 50 min c’est que c’est bon!), Seasick Steve (le vieux briscard n’a toujours pas commis de faux pas), Terrolokaust (dès que j’ai eu envie de danser comme un foufou j’ai mis l’album electro indus rock de ces excellents Espagnols), Gov’t Mule (le blues rock éclectique du groupe de Warren Haynes fait encore mouche), Rannoch (des nouveaux venus pratiquant un dark death progressif et moderne qui risquent de tout déchirer – il m’a manqué quelques écoutes).

Carcass

J’ai eu l’excellente idée de m’attendre à un retour en demi teinte, du coup le plaisir d’entendre d’aussi bonnes compositions n’en a été que plus grand. Dommage pour les suiveurs, les patrons ont frappé fort.

Steven Wilson

Voilà belles lurettes que le monde de Wilson ne m’avait pas autant touché ; faire appel au surdoué Guthrie Govan est en plus une excellente idée puisque ce dernier nous pond sur « Drive Home » l’un des plus beaux soli de l’année.

Steve Lukather

Que ceux qui ne jurent que par Toto et ne pensent pas Lukather capable de proposer un album magnifique se fassent violence en allant écouter cet album.

Deus Mortem

Quand un boulimique de la scène extrême polonaise donne naissance à un projet black raw, il vaut mieux regarder avant de traverser.

Battle Dagorath

Si vous en avez marre des températures au-dessus des normales saisonnières, suivez ces Américains sur la voie du black glacial et atmosphérique.

Sacrilegious Impalement

Année black s’il en est, on finit avec le meilleur album du genre 2013 : très grosse surprise que ce 3ème album des Finlandais, qui pourrait bien faire figure de classique dans quelques années.

Mesh

C’est très simple : je me suis emmerdé avec l’album de Depeche Mode, il me fallait ma dose annuelle, Mesh ont rempli le contrat haut la main avec leur meilleure sortie.

The Virginmarys

Sans doute l’album que j’ai le plus écouté en 2013. Dès la première écoute, le rock survitaminé de ces Anglais a fait mouche et les multiples écoutes n’ont en rien entamé mon enthousiasme. S’ils ne parviennent pas par la suite à égaliser ce niveau, je m’engage à bouder avec ostentation.

Blood Red Throne Malgré toutes les bonnes sorties en death old school, j’ai choisi de mettre en avant la puissance et le groove avec le meilleur album des Norvégiens.

Airbag

Les Porcupine Floyd du froid prouvent qu’ils ne sont pas qu’une bande de jeune à la carrière éphémère.
Le come back le plus réussi cette année au point de figurer dans mon top : Carcass.

Le come back dont je me suis (peut-être à tort) contrefoutu : Black Sabbath.

Le come back que j’attends toujours : Dawn.

Celui dont je ne souhaiterai jamais le come back en cas de (souhaitable) disparition : Stromae.

 

 

 

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Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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