Vortex – The Future Remains In Oblivion

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Style: blackened deathcore symphoniqueAnnee de sortie: 2023Label: Autoproduction

Fondé au Québec en 1998, Vortex a été plutôt productif durant sa longue carrière (ayant connu quelques mouvements de line-up) en sortant pas moins de six albums avant The Future Remains In Oblivion. Mélangeant black metal symphonique, death mélodique et deathcore, le quintet de Rimouski semble rechercher l’alliance de la brutalité et de la finesse au sein d’un écrin aussi spectaculaire qu’un bon gros blockbuster.

Evoquant Dimmu Borgir dans ses orchestrations, Vortex parvient à reproduire cette impression ressentie sur Death Cult Armageddon, soit la volonté de ne pas trop sonner synthétique (ou « pouet pouet »). Sur ce point là, c’est plutôt réussi puisque sur des titres comme « The Fool » (avec ses effets de chœurs) ou le morceau-titre et son violon tragique en guise d’intro, on se rapproche du rendu d’un véritable orchestre, ne sonnant pas du tout en décalage avec leur facette « metal ».

A côté de ça, Vortex déverse une sorte de blackened deathcore pouvant rappeler Shadow Of Intent ou encore les débuts de The Faceless (avec le même type de production compacte), ce accompagné de multiples soli et une voix multi-facette alternant shrieks black metal et growls gras. Une approche qui mêle donc modernité et « classicisme » du black sympho (celui d’il y a vingt ans) grâce à de multiples plans metalcore (dès « From The Sun » où les chugs se mélangent parfaitement à l’atmosphère grandiloquente).

Une tentative plutôt réussie (pour les oreilles les plus ouvertes) de remise au goût du jour (malgré sa prod à l’ancienne) d’un style assez peu représenté de nos jours et rehaussé ici d’une nouvelle dynamique en « core » (ce qui risque par contre d’un peu fâcher les puristes).

  1. From The Sun
  2. Downfall
  3. The Fool
  4. The Walls
  5. Our Possible End
  6. First Blood
  7. The Future Remains In Oblivion
  8. When No More Words Will Be Heard

beunz
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