Blood Red Throne – Nonagon

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Style: Death MetalAnnee de sortie: 2024Label: Soulseller Records

Ça faisait belle lurette que je n’avais pas jeté une oreille sur un album de Blood Red Throne, probablement depuis la sortie de Come Death en 2007 c’est dire… Les norvégiens ont de leur côté continué à sortir inlassablement des albums avec une remarquable régularité (tous les 2-3 ans en gros), en dépit de changements profonds de line-up et un renouvellement opéré autour de 2010/2011 avec un nouveau chanteur (Yngve « Bolt » Christiansen), un nouveau guitariste (Ivan Gujic) et un nouveau bassiste (Ole Bent Madsen), regroupés autour du seul membre d’origine restant : le guitariste Død (Daniel Olaisen) qui avait fondé le groupe en 1998 avec Tchort (connu pour avoir été bassiste éphémère de Emperor et membre ponctuel de Carpathian Forest). Ah la Norvège!

Toujours est-il que j’aurais sans doute du continuer sur ma lancée et ignorer également cette nouvelle sortie du trône rouge sang si je n’avais pas été attiré par cette jolie pochette qui m’a donné envie de cliquer et d’écouter un titre pour voir… Bien m’en a pris, car j’ai immédiatement accroché et eu envie de découvrir l’album complet. Album qui tourne en boucle depuis sa découverte : petite claque de death metal classique et d’une efficacité tout simplement insolente.

Sans chercher à rien inventer ou même réinventer, les norvégiens se montrent sous leur meilleur jour sur des compos parfaitement calibrées, autour des 4 minutes (en dehors du titre final qui pousse le curseur pratiquement jusqu’à 7 minutes), remplies de passages bien frondeurs, de vocaux alternant entre growls bien saignants et shrieks bien vicieux (le « nouveau » chanteur me semblant plus versatile et tout simplement meilleur que le précédent), de solos très réussis et pas chiants (assez rare pour être souligné), de passages lorgnant sur le thrash (« Every Silent Plea ») ou le deathcore (à petites doses essentiellement sur « Split Tongue Sermon ») et surtout de riffs mémorables. Et malgré une batterie programmée qui ne m’a pas perturbé le moins du monde, de « Epitaph Inscribed » à « Blade Eulogy », la constance dans la qualité est tout simplement remarquable, et même si le dernier titre (qui rompt justement avec le format « in your face » exécuté en 4 minutes) est un peu moins réussi, l’album s’écoute facilement d’une traite (avec 42 minutes, soit le « juste » format) et sans lasser, en véritable machine à headbang qu’il est. Un album qui satisfait parfaitement mes pulsions de metal de la mort ces temps-ci, et que je ne peux que vous recommander d’écouter à votre tour!

Tracklist :
01 – Epitaph Inscribed
02 – Ode to the Obscene
03 – Seeking to Pierce
04 – Tempest Sculptor
05 – Every Silent Plea
06 – Nonagon
07 – Split Tongue Sermon
08 – Blade Eulogy
09 – Fleshrend

krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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