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Suol – S/T

Suol est un duo de black metal néerlandais dont les membres possèdent bien d’autres projets, assez obscurs pour la plupart (Shagor, Ossaert, Dinbethes et Weerzin). Pour son premier album éponyme, les deux gaillards (accompagnés de quelques musiciens de session) s’inspirent de leur région d’origine, la ville de Zwolle, son histoire et le fleuve IJssel (ou Yssel) qui y coule.

Madre – Embryo

Projet aux 2/3 italiens monté par le prolifique Luciano Lammana (figure de la scène electro locale), Gregorio Luciani (Derelict) et par le français Laurent Clément (The Reptilian Session, ex-Christicide), Madre vous propose une plongée dans un univers de sci-fi aussi horrifique qu’oppressante à l’image de la cover d’Embryo, son premier album (représentant, on suppose, une sorte de fœtus d’alien). Joignant electro et metal avec tous les potards à fond, autant dire que l’écoute ne va pas être confortable !

Svartkonst – May The Night Fall

Svartkonst, c’est le projet solo de Rickard Törnqvist, chanteur du très bon (et trop méconnu) groupe de sludge/post-metal suédois Switchblade. Alors que ce dernier n’a rien sorti depuis 2016, le vocaliste s’est alors attelé à ce projet, ayant déjà sorti deux albums – Devil’s Blood en 2018 et Black Waves deux ans plus tard – qui comme leurs noms l’indiquent (un peu), évoluent entre black et death metal. Et quand une personne reconnue pour son boulot sur les atmosphères immersives (Switchblade en contenant beaucoup) s’attaque à du metal extrême, vous pouvez être sûr qu’une certaine sensibilité y sera présente. [...]

Nature Morte – Oddity

Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.

Aset – Astral Rape

Aset est une jeune formation née de l’association de membres de Seth et d’Oranssi Pazuzu, deux groupes de haute qualité donnant à cet Astral Rape bien des promesses. Et au jeu des ressemblances avec leurs groupes d’origine, c’est un peu l’aspect frontal des français qui prime par rapport au psychédélisme des finlandais, le groupe ayant troqué cette facette pour une bonne dose d’occulte.

Shūnyatā – The Dark Age

En black metal, si le rejet des religions est une habitude, aller vers des influences ésotériques connaît aussi une certaine mode actuellement (avec au hasard Cult Of Fire qui offre désormais des concerts au concept aux influences hindouistes/bouddhistes particulièrement grandiloquentes). Shūnyatā débarque donc du Massachussetts, lui aussi avec un concept bouddhiste, mais pas vraiment identifiable au milieu de son black metal à l’ancienne.

Terminalist – The Crisis As Condition

Quartet danois actif depuis déjà cinq ans, Terminalist est peut-être déjà passé sous vos radars avec son premier long-format The Great Acceleration, sorti en 2021 ? Si ce n’est pas le cas, vous êtes passés à côté des prémices de leur « hyperthrash ». C’est en effet sous cette étiquette farfelue que se présente le groupe depuis ses débuts, mélangeant donc thrash metal avec un peu de black metal et surtout une implacable frénésie couplée à une modernité et une virtuosité pouvant être un peu déroutantes.

Black Pestilence – Chaotic Wisdom

Trois ans après le furieux Hail The Flesh, les trois masqués canadiens Black Pestilence reviennent avec les mêmes envies de décadence et de violence avec ce Chaotic Wisdom. Avec sa cover quasi identique (à l’ancienne et plutôt repoussante), l’optique musicale de la bande à Valax (chant/basse) est aussi similaire: mixer la vélocité du thrash avec le côté evil du black metal, le tout dans la crasse du vrai punk.

夢遊病者 (Sleepwalker) – Skopofoboexoskelett

夢遊病者 aka Sleepwalker, l’énigmatique trio international (américano-russo-japonais) fait son retour avec un nouvel album, nouveau labyrinthe de sons biscornus insaisissables. Les quatre titres de ce Skopofoboexoskelett (à vos souhaits !) apparaissent tel un mauvais rêve, une menace permanente et une avancée vers l’inconnu…