emo/screamo/noise

Big Water – Park

Trio composé de membres de Bummer et de Canyons, Big Water revient moins d’un an après avoir livré son premier long-format …And I’m All Out Of Shit To Fuck Up (sorti en mai 2021). Les gars de Kansas City sortent avec Park cinq nouveaux titres dans la lignée de leur album, quelque part à la frontière du screamo, du post-hardcore (premier du nom) et du noise rock.

Through The Noise – Tragedies

En attendant leur second album, les suédois de Through The Noise nous servent un petit apéro histoire de nous faire gentiment patienter. Tragedies ne contient que trois titres (qui figureront peut-être sur leur prochain album qui viendra d’ici quelques mois) tournant autour de personnages issus de la mythologie grecque.

Modern Error – Victim Of A Modern Age

Modern Error, c’est le projet de Zak et Kel Pinchin, duo de vrais frères jumeaux fusionnels dans leur vie perso comme en musique. Victim Of A Modern Age, leur premier album, repose sur une écriture très riche, entre inspirations philosophiques et cinématographiques, tout en ayant une fiche promo un brin pompeuse décrivant leur concept à la manière du commentaire composé que tu écrivais au lycée (« C’est une vérité universellement reconnue: la vie est une question d’équilibre. La dualité de la lumière et de l’ombre; l’intérieur et l’extérieur; le social et le personnel. Thèse, antithèse et éventuellement synthèse », heu okay…).

Cloakroom – Dissolution Wave

Cloakroom célèbre ses dix ans avec ce Dissolution Wave et vient par la même occasion briser cinq ans de silence après le très bon Time Well. Toujours chez Relapse, le trio originaire de l’Indiana revient à nouveau avec son shoegaze si personnel agrémenté de space rock au fuzz maousse, présentant pour l’occasion un concept particulier abordant la question de l’humanité, de l’art, de l’abstrait, tout ça avec une narratologie du côté de la cosmologie.

Depleted Uranium – Origins

Originaire du Canada (de Toronto plus précisément), Depleted Uranium est un quartet énervé respectant le port du masque (à gaz). Origins est leur second album (leur premier éponyme étant sorti en 2018) mais correspond en réalité à leur premier. Et c’est là que vous vous dites « hein quoi ?! ». Explication: l’enregistrement (en live) de ce dernier a eu lieu en 2010, le groupe a conservé tout ça et le sort cette année tel un prequel afin de montrer d’où il vient.

Underoath – Voyeurist

Underoath qui sort un nouvel album, on est loin de l’évènement de l’année soyons clairs. Reconnaissons cependant que le précédent album des américains sorti il y a 4 ans, était plutôt réussi dans un genre très « fast food music ». La prise de contact avec ce Voyeurist se fait évidemment d’abord par la pochette, pour le moins… moche. Une mochette déjà aujourd’hui et il y a fort à parier que ce type d’effet visuel déjà cheap et daté aujourd’hui aura pris encore plus cher d’ici 3-4 ans. Bref, mauvais départ les gars, mais ne nous arrêtons évidemment pas au plumage [...]

Emanation – The Emanation Of Begotten Chaos From God

Avec sa petite renommée, Sentient Ruin Laboratories se permet de temps en temps de ressortir quelques albums passés inaperçu lors de leur premier passage dans les bacs. Aujourd’hui, c’est The Emanation Of Begotten Chaos From God du groupe espagnol Emanation qui obtient les faveurs du label californien. Projet solo d’un certain CG Santos qui officie aussi chez Teitanblood, Like Drone Razors Through Flesh Sphere ou encore Midnight Sequencer, Emanation a donc sorti ce premier album en 2014 (suivi d’un Temple Sleep Crystallization deux ans plus tard). Les présentations faites, on peut s’attaquer au contenu de cet album, un contenu [...]

Nyt Liv – Den Døde Sol

Deux ans après le très bon Ensomhedens Kolde Kald, premier album de ces danois un peu énervés, Nyt Liv revient avec un second long-format, sortant une fois de plus chez les très bons Indisciplinarian (Eyes, Anti Ritual). Et si vous aviez accroché à leur premier album (c’est bien mon cas), celui-ci devrait aussi vous convaincre.

To Forget – Echoes Take Their Place

Jeune trio originaire de Caroline du Sud, To Forget est actif depuis quelques paires d’années, ayant livré jusqu’alors un premier EP éponyme en 2017 et We Are All Condemned To Be Free en 2019. Echoes Take Their Place poursuit dans cette vision personnelle du screamo, mixant mélodies à fleur de peau et rudesse amère.