post hardcore/sludge

Cave In – Heavy Pendulum

Cave In est décidément imprévisible! Après nous avoir laissés sur notre faim avec le plus court album de son histoire en 2019, le néanmoins excellent Final Transmission, voilà que la bande de Stephen Brodsky prend le contre-pied absolu en sortant tout simplement l’album le plus… long de son histoire. 1h10 au compteur, et on ne va pas essayer de se raconter des blagues en cachant le fait que c’est évidemment et sans surprise trop long… On aurait en effet facilement pu tailler dans le vif pour alléger cet album et le rendre encore meilleur et plus percutant. Ce sera [...]

Crossed – Morir

Deux ans après l’avoir découvert sur le très bon Barely Buried Love, Crossed daigne enfin lui donner une suite. Le quartet madrilène en a toujours sur le cœur et possède encore du soufre en réserve. Avec son titre explicite, Morir est une célébration plus que sauvage de la mort, bardée de stridences et de cris décharnés.

Ufomammut – Fenice

Figure bien connue de la sphère doom depuis une vingtaine d’année, Ufomammut a décidé en 2020 de se mettre en hiatus suite à l’annonce du départ de son batteur historique Vita. Pourtant à peine deux ans plus tard, le groupe de Tortona (Piémont) renaît de ses cendres tels le phœnix (Fenice = phœnix en italien) avec un nouveau préposé à la batterie, un certain Levre (Lowerdose), le doom cosmique d’Ufomammut peut se poursuivre…

If I Die Today – The Abyss In Silence

Ecumant la scène hardcore italienne depuis 2007, If I Die Today sort avec The Abyss In Silence son quatrième album. On a ici au menu (à peine) vingt-trois minutes de hardcore sombre et agressif appuyé par des parties sludge histoire d’en imposer niveau lourdeur. Un pari gagnant ?

Seum – Blueberry Cash

Tous les six mois, ils poppent dans ta timeline ! Les montréalais de Seum n’ont pas de temps à perdre et souhaitent combler leurs fans avec du nouveau son et un bel objet (cet EP existant en version coffret peint à la main). En réalité Blueberry Cash est un EP contenant deux titres écrits durant la composition de Winterized (le morceau-titre et « John Flag ») ainsi que « Hairy Muff », titre issu de la discographie de Lord Humungus (précédent groupe de l’un des membres de Seum).

Greyhaven – This Bright and Beautiful World

Derrière ce titre à l’ironie évidente, ironie appuyée par la pochette (superbe) parfaitement à l’avenant, se trouve le successeur de l’excellent Empty Black qui m’avais déjà bien retourné en 2018 et faisais partie de mes albums de l’année. J’étais impatient d’entendre ce que les anglais de Greyhaven allaient nous proposer pour cette suite et je suis ravi de pouvoir dire qu’ils poursuivent dans la ligne de leur précédent album et ne déçoivent pas du tout. Bien au contraire même…
En un peu moins de 34 minutes (soit une durée un poil plus compacte que celle du précédent opus avec [...]

Sator – Cleansing Ritual

Cleansing Ritual est le troisième album pour les italiens (de Genoa) Sator, le power trio livre enfin une suite à Ordeal (2017) tout en conservant les mêmes intentions: écraser quelques cervicales à l’aide de riffs puisés dans la réserve des éléphants de Nairobi (Kenya). Nos trois gaillards sont expérimentés et démontrent à nouveau leurs capacités à jouer une musique aussi lente que pesante sur ces quatre titres (pour quarante minutes de son !).

Anna Sage – S/T

Après deux EP remarqués dans le microcosme du hardcore pour fans d’équations et autres parallélépipèdes rectangles (The Fourth Wall en 2014 et Downward Motion en 2018), les frenchies Anna Sage respectent à nouveau leurs quatre années entre deux livraisons mais passent cette fois à la vitesse supérieure. Signature sur un label conséquent (Klonosphere via Season Of Mist, mais aussi d’autres plus modestes structures pas piquées des hannetons comme Zegema Beach, Dingleberry ou Itawak Records), retour de Francis Caste (Kickback, Hangman’s Chair…) derrière la console et format plus étendu pour célébrer leur véritable premier album.

Drug Church – Hygiene

Avec une cote de popularité en augmentation constante, surtout après des tournées sur lesquelles le groupe était bien entouré (j’ai eu la chance de les voir en live il y a quelques années en compagnie de Title Fight) et un Cheer (2018) sonnant toujours aussi bien quatre ans après, autant dire que Drug Church était attendu au tournant avec ce quatrième album !