post hardcore/sludge

Fenris Fuzz – Freaky Stories Of Daily Life

Avant toute chose, non le leader de Darkthrone ne s’est pas mis au stoner ! Fenris Fuzz est un groupe français monté par des membres de Fire At Will, sympathique groupe de hardcore mélodique dont je vous avais parlé il y a de ça deux ans (l’album Today Is Mine). Et s’il est toujours question de hardcore dans ce nouveau projet, le son est ici bien différent, pas vraiment dans l’urgence énergique mais plus lourd et ambiancé.

Atolah – Post, Cross And Yoke

Seconde vie pour Atolah, groupe né en Australie en 2007, auteur de deux EP en 2009 (Relics) et 2012 (Post, Cross And Yoke, déjà !) mais s’étant mis en pause à peine un an plus tard. Le groupe s’est relancé en 2021 sous l’impulsion d’un français expatrié (nommé Pierre-François, bassiste de son état et seul membre fondateur restant) rejoint par un nouveau batteur et un guitariste. Et rien de tel pour se remettre en route qu’un réenregistrement de leur deux EP sur un seul support.
En attendant d’entendre du son du jeune trio ainsi modifié, ce double-EP permet de [...]

To Forget – Echoes Take Their Place

Jeune trio originaire de Caroline du Sud, To Forget est actif depuis quelques paires d’années, ayant livré jusqu’alors un premier EP éponyme en 2017 et We Are All Condemned To Be Free en 2019. Echoes Take Their Place poursuit dans cette vision personnelle du screamo, mixant mélodies à fleur de peau et rudesse amère.

2021, quelques mini-chroniques d’albums que vous avez (peut-être) manqués

Et voilà, le temps de cligner des yeux et 2022 est arrivé, c’est fou comme le temps passe vite (bonne année au fait !) ! Si bien qu’on a pas eu le temps de vous parler de nombreux albums de 2021 tant cette année a été prolifique. Petite séance de rattrapage avec quelques courtes chroniques dans des genres plutôt variés…
Wayside – Shine Onto Me (shoegaze/grunge – autoproduction)

Premier album pour Wayside, jeune groupe australien qui aurait bien voulu naître dans les années 90 (encore un !). Shine Onto Me est un ravissement pour les oreilles pour [...]

End You – Aimless Dread

S’il fallait choisir un album pour qualifier l’année venant de (presque) s’écouler, peut-être bien que ce End You lui siérait le mieux. En effet, derrière ce one-man band constitué d’Eric Smith (chanteur de feu-The Catalyst, excellent souvenir en live), on retrouve toute la colère mais aussi la confusion se répercutant au travers de ces tensions dues au covid et autres aberrations politico-médiatiques faisant bouillir de l’intérieur le commun des mortels ayant un minimum de jugeotte.

Converge & Chelsea Wolfe – Bloodmoon : I

Vous avez dit Converge & Chelsea Wolfe ? Plutôt Converge & Chelsea Wolfe & Stephen Brodsky si vous permettez.  On espère d’ailleurs que ce dernier n’est simplement pas crédité spécifiquement dans le nom du groupe, car il serait plutôt à considérer comme faisant à nouveau officiellement partie du line-up de la bande de Boston (ce qui augurerait du meilleur pour la suite, rappelons d’ailleurs qu’il était déjà membre permanent à la sortie de l’album When Forever Comes Crashing en 1998, il s’agirait donc d’un retour au bercail). En tout cas il nous paraît indispensable d’insister sur la présence du [...]

When The Deadbolt Breaks – As Hope Valley Burns – Eulogy

Né en 2005 dans le Connecticut sous l’impulsion d’Aaron Lewis (pas celui de Staind mais un homonyme, ancien guitariste de Cable), When The Deadbolt Breaks livre avec As Hope Valley Burns – Eulogy son cinquième album où le groupe œuvre dans un sludge doom qui lui est propre, plein de variété et de subtilités.