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Sundrowned – Become Ethereal

Le post-black metal ou blackgaze n’est pas votre came ? Vous pouvez déjà quitter cette chronique car Sundrowned saute à pieds joints dans une marmite pleine de post rock, shoegaze et black metal, empruntant les harmonies oniriques d’un Alcest, les multi-couches de guitares mixées avec le synthé à la manière de Møl et les vocaux plutôt agressifs des premiers Deafheaven (d’ailleurs on notera la proximité de leur patronyme avec Sunbather dudit groupe) voire de Rosetta (pour le côté déclamé, plutôt syllabique). Bref, on est là dans tout ce que détestent les fans de true black metal !

Devolution – Consumer

Projet solo de Clément Roig (Antropofago, ex-Sunnudagr, ex-Opprobre), Devolution propose avec ce Consumer un premier album s’orientant entre death metal (multi écoles), black metal et variations technico-mélodiques, le tout chanté (ou plutôt growlé) entièrement en français (avec des paroles portant des thématiques universelles actuelles: l’humain face à la société et l’état de l’environnement).

Ringarë – Thrall Of Winter’s Majesty

Même pas un an après l’excellent Sorrow Befell, revoilà Ringarë avec un nouvel album. Le duo Esoterica (aka Alex Poole de Chaos Moon, Häxanu et plein d’autres projets)/Likpredikaren (Ars Hnu) poursuit dans ce qu’il sait faire de mieux: du black metal atmosphérique de haute volée qui n’hésite pas à parfois se calmer totalement au sein de titres instrumentaux conservant ses reliefs épiques.

Eclipser – Pages

Pur produit de l’underground canadien, Eclipser est né du côté d’Ottawa en 2017 et a livré son premier album en 2019 (Pathos). Combinant les accès dissonants d’un Deathspell Omega et la technique labyrinthique d’Ulcerate, Pages est un nouveau court chapitre (d’un peu moins d’un quart d’heure) d’agression sonore réservée aux oreilles avisées.
Car comme les deux groupes précités (influences qu’ils revendiquent), Eclipser développe ses envies chaotiques au sein de titres véhéments et étonnamment plutôt courts pour le genre pratiqué (« Matternaught » faisant moins d’une minute et demie), un étonnant parti pris dans un style habitué aux longs fleuves blindés de [...]

Tardus Mortem – Engulfed In Pestilent Darkness

Issu des tréfonds de l’underground danois, voici Tardus Mortem, un trio qui a d’abord officié sous le nom de Blacklist en jouant du thrash metal avant de changer de patronyme et de style. Après avoir sorti plusieurs démos et singles, le groupe a sorti ce premier album en K7 en 2019 (et déjà repris en 2020) avant de se faire repérer par Emanzipation Productions pour la réédition que voilà.

Spectral Wound – A Diabolic Thirst

Le black metal…pardon le Metal Noir Québécois se porte bien, merci ! De Forteresse à Gris en passant par Cantique Lépreux ou encore Monarque, la scène locale en impose désormais, et même à l’international. Plutôt jeune au milieu de ces noms reconnus (même s’ils n’affichent pas de date de création précise, ils ont débuté leurs activités en 2015) et auréolé d’un beau succès critique avec son Infernal Decadence (2018), Spectral Wound revient cette fois chez Profound Lore avec A Diabolic Thirst à la cover annonçant bien son contenu.

Alkerdeel – Slonk

Les quatre belges d’Alkerdeel apprécient interpeler par leurs visuels. De la grenouille disséquée sur De Spinzalvinge (2010) au diablotin péteur de Lede (2016) en passant par l’attaque de renard en ombre dégoulinante de Morinde (2012), les animaux et créatures fantastiques font partie intégrante de l’univers du groupe. Sur Slonk, c’est donc un lapin qui se voit en orner l’artwork. Un animal bondissant n’indiquant aucunement des titres courts et expéditifs.

Nature Morte – Messe Basse

De l’eau a coulé sous les ponts depuis ma première rencontre avec Nature Morte et NM1, son premier album, il y a presque trois ans. Le groupe parisien a ensuite sorti un split avec Hegemon (2020) avant de quitter Argonauta Records pour une toute jeune structure: Source Atone Records. Le trio célèbre leur première collaboration avec ce label avec ce Messe Basse qui interpelle déjà rien qu’en voyant sa cover: celle d’une photo de famille à la sortie d’un baptême dans les années 70 ou 80, une volonté de faire naître chez l’auditeur le même type de sentiment nostalgique [...]

Këkht Aräkh – Pale Swordsman

Originaire d’Ukraine, Këkht Aräkh est le projet d’un seul homme surnommé Crying Orc, déjà auteur d’un premier album Night & Love en 2019. Ce pauvre petit orc qui pleure s’arme cette fois d’une épée et d’une rose pour illustrer son second album. On y retrouve un mélange de black metal à l’ancienne (avec son lo-fi de rigueur) et de parties ambient distillant un certain romantisme, correspondant bien à son visuel.

Mur – Truth

Actif depuis 2014, c’est surtout ces deux dernières années que Mur s’est affirmé, notamment en signant chez les productifs Acteurs de l’Ombre, sortant coup sur coup un premier album (Brutalism – 2019), un single (Black Core – 2020) et maintenant cet EP. Truth marque une nouvelle étape dans la carrière du groupe parisien à l’univers entre post-black metal et hardcore très personnel ici intensifié par de franches touches synthwave.