D’après une antienne malrucienne, ce XXI siècle sera religieux ou ne sera pas. Il est pour l’instant assez difficile d’opposer des arguments allant à l’encontre de cette prophétie. On peut donc, partant, considérer que l’avenir de groupes comme Archgoat s’annonce sous les meilleurs auspices. Car qui dit religion, dit envie de se faire enfiler par le mastard clouté du Malin pendant qu’on nous offre les mets délicats qui émanent directement de contrées chères à la proctologie (si on est joueur, bien sûr).
Alors oui je sais, le lien n’est peut-être pas aussi direct entre le fait religieux et la luxure la plus ignoble. D’autant que la musique d’Archgoat peut parfaitement ravir les âmes bien nées (i.e athées), votre serviteur en étant le témoin.
Eh bien oui, c’est mon vice,
Souffrir est mon plaisir,
J’aime qu’on me punisse
Il y a forcément un plaisir malsain à se laisser malmener les boyaux par ces infâmes Finlandais. Peu importe où il prend sa source, tout ce qui compte c’est la destination : dans la tronche (il eut été plus juste de dire le fion mais n’étant pas sûr que vous lirez cette chronique après 22h, je préfère me prémunir contre toute censure).
Si cet EP s’inscrit dans la droite lignée développée sur l’excellent The light devouring darkness (2009), la horde ne manque pas l’occasion de confirmer qu’elle maîtrise pleinement l’art d’asséner un black bestial et nauséabond en assénant, entre 2 déflagrations blasphématoires, des passages death doomisant particulièrement glaçants et vicieux (« Day of clouds » en tête).
Mais aussi percutante soit la démonstration, on espère vivement qu’elle pourra acquérir le statut de preuve irréfutable lorsqu’il s’agira pour le groupe de nous proposer une séance sodomite d’une durée supérieure à 16 minutes ; s’ils y parviennent, nul doute que leur statut de groupe incontournable sera difficilement contestable.
http://www.youtube.com/watch?v=12EAp_r8rC4&feature=fvwrel
1. Intro
2. Blessed Vulva
3. Penetrator of the Second Temple
4. Goddess of the Abyss of Graves
5. Day of Clouds
6. Passage to Millennial Darkness
La fine équipe de sodomites (dont un qui montre son cul sur myspace en plus ^^) se retrouve sous la chro d’Archgoat, en voilà une belle surprise !
Je ne peux que confirmer ces propos délicieusement déviants, on aime se prendre ce gros molard – qu’Archgoat crache avec un manque de finesse si jouissif – dans notre fion avide de tant de turpitudes. Ah que c’est con et que c’est bon, ça fait partie des groupes que j’achète les yeux fermés, sachant à l’avance ce que je vais entendre, mais toujours anxieux de savoir si ce sera toujours aussi bon. Et à chaque fois on en a pour son pognon. C’est un peu un plaisir similaire à celui qu’on éprouve en lisant les scènes d’orgies du Marquis de Sade, quoiqu’ici c’est moins recherché: la grosse bite de Satan dans un anus de vierge bien serré: une levrette de 3 min 30 qui finit dans le sang, le foutre et le caca.
La minute littéraire est terminée, bonne nuit !